- lun. juin 05, 2006 9:40 pm
#31204
Bonsoir,
après plusieurs mois "d'invisibilité", je saute ce soir dans le bain pour vous raconter l'histoire d'Alice, bientôt 7 ans, dont l'ostéopathe a soupçonné la scoliose fin novembre 2004. Passage chez un premier orthopédiste mi-décembre, qui fait confirmer le soupçon par un cliché : scoliose dorso-lombaire droite de 25,6°, souple cependant jusqu'à s'inverser en scoliose gauche de 30° en bending-test.
Un corset CTM, port 18h/24 est préconisé, mais le contact passe si mal avec ce docteur (consultation : 7 mn montre en main) que nous en consultons un deuxième peu après, du même avis pour le corset CTM mais proposant de monter la barre à 23h/24 : lui, semble prendre en compte le traitement par hormones de croissance que suit Alice depuis novembre, quand le premier thérapeutique n'avait pas cru bon l'intégrer à sa préconisation. RDV est pris pour un bilan, le 30 mai.
La "mise au point" du corset semble poser problème à l'appareilliste, qui en propose un premier qui crée une seconde scoliose lombaire (en cause, appremment : le dos hyperlaxe d'Alice, qui rend difficile un moulage exact), puis un second livré le 1er février. Les radios de contrôle avec corset ne montrent pas de réelle réduction de la scoliose à l'œil nu, mais la réponse de l'appareilliste à notre étonnement est : "il faut d'abord qu'elle le supporte, on ne peut pas serrer suffisamment pour réduire l'angulation". Il rajoutera ensuite que la scoliose est "haute", et qu'on vise avant tout à stabiliser la courbure plutôt qu'à le réduire.
L'adaptation se fait sans problème sur une petite quinzaine de jours, à notre plus grande surprise vu le caractère très "rebelle" de notre pitchoune, et à la rentrée du 26 février on peut considérer qu'Alice est en "temps plein" - à ceci près que nous ne lui mettons pas le CTM lors des deux demi-journées de sport à l'école, ni pendant ses 2 heures de gym hebdomadaires. Mais Alice grandit vite, deux bleus sur les hanches ne veulent pas disparaître, son épaule droite se déporte vers le haut pour "échapper" à l'appui sous-axillaire, et devant ses plaintes multipliées nous obtenons le moulage d'un second corset 4 mois après celui du premier. Encore une semaine d'attente... le nouveau corset arrive le 24 février, une semaine avant le RDV avec l'orthopédiste.
Et là, bing : la scoliose a atteint 38° dorsal (elle s'est donc aggravée de près de 13°), et, chose que l'on ne nous avait pas précisée lors des premiers clichés, elle s'accompagne d'une scoliose lombaire gauche de 27°. Conclusion du thérapeute, qui n'a pas les radios d'essayage corset sous les yeux (le dossier d'Alice est vide, l'apparayiste a oublié d'y joindre les radios qu'il accumule) mais jette néanmoins un coup d'œil satisfait au CTM : il faut désormais serrer la vis au plus près des 24h/24 (sans toutefois abandonner la gym) je vous revoie en novembre !
Alors vous imaginez l'incrédulité et le désarroi : à quoi sert toute cette galère quotidienne si le corset ne parvient même pas à freiner la dégringolade ? Que peut-on attendre de la visite prochaine (6 mois c'est très loin vue la vitesse d'aggravation), si ce n'est constater de nouveaux dégâts ?
La puce non plus ne comprend pas et commence à en avoir marre de "ses problèmes", comme elle les appelle.
On s'est résigné à aller voir un troisème orthopédiste, l'exemple de Clara nous incite à apprendre à nager au plus vite à Alice - qui n'est toujours pas rassurée par l'eau sur le visage et porte des diabolos auriculaires depuis novembre...
après plusieurs mois "d'invisibilité", je saute ce soir dans le bain pour vous raconter l'histoire d'Alice, bientôt 7 ans, dont l'ostéopathe a soupçonné la scoliose fin novembre 2004. Passage chez un premier orthopédiste mi-décembre, qui fait confirmer le soupçon par un cliché : scoliose dorso-lombaire droite de 25,6°, souple cependant jusqu'à s'inverser en scoliose gauche de 30° en bending-test.
Un corset CTM, port 18h/24 est préconisé, mais le contact passe si mal avec ce docteur (consultation : 7 mn montre en main) que nous en consultons un deuxième peu après, du même avis pour le corset CTM mais proposant de monter la barre à 23h/24 : lui, semble prendre en compte le traitement par hormones de croissance que suit Alice depuis novembre, quand le premier thérapeutique n'avait pas cru bon l'intégrer à sa préconisation. RDV est pris pour un bilan, le 30 mai.
La "mise au point" du corset semble poser problème à l'appareilliste, qui en propose un premier qui crée une seconde scoliose lombaire (en cause, appremment : le dos hyperlaxe d'Alice, qui rend difficile un moulage exact), puis un second livré le 1er février. Les radios de contrôle avec corset ne montrent pas de réelle réduction de la scoliose à l'œil nu, mais la réponse de l'appareilliste à notre étonnement est : "il faut d'abord qu'elle le supporte, on ne peut pas serrer suffisamment pour réduire l'angulation". Il rajoutera ensuite que la scoliose est "haute", et qu'on vise avant tout à stabiliser la courbure plutôt qu'à le réduire.
L'adaptation se fait sans problème sur une petite quinzaine de jours, à notre plus grande surprise vu le caractère très "rebelle" de notre pitchoune, et à la rentrée du 26 février on peut considérer qu'Alice est en "temps plein" - à ceci près que nous ne lui mettons pas le CTM lors des deux demi-journées de sport à l'école, ni pendant ses 2 heures de gym hebdomadaires. Mais Alice grandit vite, deux bleus sur les hanches ne veulent pas disparaître, son épaule droite se déporte vers le haut pour "échapper" à l'appui sous-axillaire, et devant ses plaintes multipliées nous obtenons le moulage d'un second corset 4 mois après celui du premier. Encore une semaine d'attente... le nouveau corset arrive le 24 février, une semaine avant le RDV avec l'orthopédiste.
Et là, bing : la scoliose a atteint 38° dorsal (elle s'est donc aggravée de près de 13°), et, chose que l'on ne nous avait pas précisée lors des premiers clichés, elle s'accompagne d'une scoliose lombaire gauche de 27°. Conclusion du thérapeute, qui n'a pas les radios d'essayage corset sous les yeux (le dossier d'Alice est vide, l'apparayiste a oublié d'y joindre les radios qu'il accumule) mais jette néanmoins un coup d'œil satisfait au CTM : il faut désormais serrer la vis au plus près des 24h/24 (sans toutefois abandonner la gym) je vous revoie en novembre !
Alors vous imaginez l'incrédulité et le désarroi : à quoi sert toute cette galère quotidienne si le corset ne parvient même pas à freiner la dégringolade ? Que peut-on attendre de la visite prochaine (6 mois c'est très loin vue la vitesse d'aggravation), si ce n'est constater de nouveaux dégâts ?
La puce non plus ne comprend pas et commence à en avoir marre de "ses problèmes", comme elle les appelle.
On s'est résigné à aller voir un troisème orthopédiste, l'exemple de Clara nous incite à apprendre à nager au plus vite à Alice - qui n'est toujours pas rassurée par l'eau sur le visage et porte des diabolos auriculaires depuis novembre...