Un site, une association

Un espace d'échanges pour ne plus être seul avec sa scoliose

Image de soi, relations aux autres, entourage, l'amour......
Par elize
#86409
:bisous ben pas facile facile tous les jours d'avoir en vie de se plaindre et de se plaindre pour la "mal du siecle" que soit disant tous le monde connait..alors un grand sourire et hop tu viens nous voire ,c'est bien ici que tu trouveras la vrai comprehension et non la compation souvent exagerrée :biz
tu travailles dans quoi?avec beaucoup de contact de collegues et d'inconnus ?
courage :biz
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Par Biba
#86415
Quand je travaillais, j'essayais de ne pas voir .. il faut dire que j'ai eu la chance d'être entourée par de supers collègues, ça m'a beaucoup aidée. Ils me connaissaient et savaient quand c'était la journée "noire" .. Mais le boulot .. c'était le boulot, et il fallait quand même remplir le poste à "égalité" des autres .. parfois au prix de beaucoup d'efforts ..
J'ai appris beaucoup d'un point de vue émotionnel ..
Est-ce que tes collègues sont au courant de ton état de santé ?
Bib'bisous :bisous
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Par Rosy
#86417
pour ma part, j'ai arrêté de travailler il y a 4 ans. je travaillais seule au bureau avec 3 patrons, en relation continuelle avec des patients. je ne me plaignais que très trés rarement, pour ne pas dire jamais, mais j'avais un patron qui "voyait clair" et qui était plus que compréhensif. par contre, je ne me souviens pas avoir eu un arrêt de travail à cause de mon dos, malgré mes douleurs. aujourd'hui, je me dis, ...."je ne le referais plus...", au lieu de serrer les dents! :bisous
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Par marietout
#86446
J'ai toujours essayé de ne rien dire...Pas toujours facile! Quand la douleur devenait trop violente, je partais et j'allais chez le médecin qui me faisait un certificat médical de 48 heures d'arrêt. J'avais un fauteuil adapté et tout ce que mon employeur me refusait, je l'achetais de ma poche. Quand on demande c'est qu'on a besoin. L'hiver, je disais il me faudrait une mutation au soleil et je souriais difficilement. Maintenant je suis en incapacité et je peux enfin me reposer, QUELLE GALERE pendant 30 ans! Courage à toi... :chance :amis
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Par Biba
#86456
Pour les douleurs, j'avais un coussin chauffant avant 10 mètres de rallonge .. (pour pouvoir me déplacer à la photocopieuse ou chez le chef) les collègues étaient avertis, fallait faire gaffe avant de mettre le pied suivant devant l'autre :bouh :bouh
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Par crincrin
#86566
j'ai la chance d'avoir une prise en compte de mon état par le médecin du travail, l'infirmière du site, et l'assistante sociale de l'entreprise. :ambulance
Lorsque je suis trop fatiguée, je vais m'allonger à l'infirmerie. :malade2
J'ai un poste ergonomique et un bureau seule, alors que la tendance est aux "plateaux", où tout le monde est ensemble et qui génère plus de bruit et de perturbations dans le travail. :dingue
Lorsque j'ai des choses "fatiguantes" à faire (grosse réunion à organiser avec plein de participants) et qui me demandent de gros efforts physiques (bouger beaucoup), je mets le lombostat.
Ma responsable est au courant de ma situation, et demande régulièrement de mes nouvelles, et "évite" au maximum de m'imposer des situations stressantes, ce qui n'est pas simple dans les grandes entreprises aujourd'hui. :fete
J'ai de la chance car c'est une personne très positive, qui n'a pas envie que je m'écroule rapidement. :positif
Je souhaite me rapprocher de chez moi, car aujourd'hui, j'ai 1h30 à 2h00 par jour de transports, mais là, c'est pas facile de trouver un poste qui convienne.
Alors je me "ménage" autant que possible et ne me consacre que à mon boulot et ma vie de famille. Cela demande beaucoup de sacrifices, mais je n'ai pas le choix si je ne veux pas replonger dans la fatigue intensive et la dépression. :boire
Bisous :bisous1
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Par Manon
#86588
Comme je n'ai su que je n'avais une scoliose qu'en 1989 et que celle-ci était bien avancée, avant de savoir j'ai travaillé très jeune dans le commerce avec un simple CAP de vente. 3 années en librairie sur Paris. Ensuite en 1986, j'ai eu ma fille et j'ai arrêté (trop de distance entre mon lieu de résidence et mon emploi. A l'époque, je n'avais pas mal, juste des petites douleurs. J'ai repris lorsque mon bébé a eu 6 mois et j'ai retravaillé à contrat déterminé dans le commerce avec des horaires plus souples mais toujours debout. Et puis comme je m'étais promis de faire ce qui me plaisait vraiment avant mes 25 ans, j'ai voulu faire une formation d' agent hospitalier. Ca m'a beaucoup plus surtout les stages pratiques en maison de retraite et c'est la que j'ai commencé à avoir des douleurs. Radio, grosse surprise, scoliose déjà bien avancée. Reconnaissance cotorep par la médecine du travail (moi je n'avais rien demandé) et reclassement d'un an en bureautique (apprentissage de la sténographie et des bases de l'informatique). Octobre 1989, je suis enceinte de Johann, ma formation s'arrêtant en novembre je prends une petite pause et en mai 1990, j'ai la chance d'être recrutée par la mairie de ma ville en contrat indéterminée. Ca se passe sans problème avec un siège adapté car les sciatiques commencent. Je passe le concours et je le loupe de très peu. 14, 25 et il fallait avoir 14,75. Grosse déception, je prends un congé parental après la naissance de mon petit dernier en mars 1995. Comme entre temps, il y a un changement de maire on ne reconduit pas mon contrat. Je décide alors de devenir assistante maternelle agrée par la D.A.S.S , obtient mon agrément et commence à travailler et à m'occuper d'un petit garçon au comportement très difficile en mai 1997. On me licencie en février 2002 car suite à ma séparation d'avec mon conjoint je ne correspond plus aux critères. Période très noire, séparation, vente du pavillon, licenciement. J'attaque mon employeur au prud'homme, gagne la totalité de mes chefs de demande, mais reperds une partie en cour d'appel. Je suis actuellement en attente de la décision de la cours de cassation. Je croise les doigts. Je me retrouve avec mes 3 enfants dans un F3 et au chômage. Pas longtemps puis j'embraye avec un CES dans un collège au service en intendance. Je jongle entre les horaires de kiné, les enfants, pas d'aide extérieure, une chef de service odieuse qui me demande de faire office de surveillante pendant les repas des élèves alors qu'elle connait mes problèmes de santé. Juillet 2002, elle décide avec mon accord de me licencier. Et depuis rien. Je crois que ce qui m'a achevé c'est mon hospitalisation le 18 décembre 2003 ou l'on m'opère de coliques néprèhiques et la à mon réveil on m'annonce que j'ai les poumons très malades et qu'il me faut une greffe. Le choc a été trop dur et je n'ai jamais vraiment remonté la pente bien que depuis ça va mieux avec un suivi régulier côté respiratoire Depuis le 28 mars 2006, je perçois l'allocation d'adulte handicapée avec un taux d'incapacité entre 50 et 79% jusqu'au 1 er fèvrier 2009. Entre temps, j'ai bien essayé de trouver un emploi (candidatures en mairies, rencontres avec le Maire de ma ville) sans résultat. Voila mon parcours professionnel très instable . Courage à toutes et tous.

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