- mar. févr. 20, 2018 12:23 pm
#301003
Bonjour,
Peut-être avez-vous regardé la série qui vient de se terminer hier, « Les bracelets rouges ».
Je voulais à l’occasion rendre hommage à cette série. Bien tournée car le scénario est impeccable, les acteurs jouent juste et l’histoire ressemble à la vie avec justesse. Sans extravagances.
A la vie à l’hôpital, avec des maladies graves pour des enfants, des adolescents. On y parle aussi des blessures de la vie, pas seulement physiques. Celles de la vie des jeunes, de leurs parents mais aussi des relations parfois compliquées que tout cela implique à cet âge et face à ces maux.
Cela parle de l’espoir de guérir, de la peur de mourir, de l’envie de vivre plus que tout, de l’amour des parents pour leurs enfants qu’il soit exprimé ou caché lorsque l’on ne sait pas toujours dire ses sentiments, même lorsque l’on est un Papa ou une Maman.
Un hommage est aussi rendu au personnel médical, proche des malades, à l’écoute des parents. De l’hôpital comme il devrait toujours être en vrai.
En définitive, tout cela raconte un peu ce que beaucoup des parents d’ici connaissent. La vie à l’hôpital, la force à garder au milieu de tout cela. A un degré moindre puisque pour nous, face à la scoliose, le pronostic vital n’est pas engagé, en principe. Mais l’esprit est là.
Les auteurs ont su ajouter une pointe de poésie à des moments durs, là où l’on imaginait pas cela possible.
A la fin, l’histoire se termine mal. Cela aussi, cela se rajoute à la valeur initiale de la série. Loin de ces films au rabais où les handicapés remarchent soudainement, ou les aveugles retrouvent la vue, ou je ne sais quels tours de magie ridicules.
Parce que la vie, parfois, c’est dur. Dur à chialer, injuste à s’en briser le cœur, mais qu’il en est ainsi hélas. Chaque jour à sa valeur, son goût à part, sa force et ses faiblesses. Que des fois, on nous arrache les nôtres ou que l’on peut rester dans le coma longtemps malgré l’amour parfois.
Je me rappelle qu’il y a dix années de cela, tout cela avait frôlé ma Justine. Que l’on a eu peur le grand jour de l’opération qu’elle nous échappe, que le destin nous l’arrache, de nous retrouver tous nus sans elle. Parce que l’on ne peut pas toujours changer le cours des choses malgré notre volonté…
Pour cela, pour ces souvenirs que l’on oubliera jamais que tout cela a brassé, cette série est pour moi une réussite.
Regardez là si vous l’avez manqué, cela en vaut la peine. Cela laisse une trace indélébile à mon goût…
Peut-être avez-vous regardé la série qui vient de se terminer hier, « Les bracelets rouges ».
Je voulais à l’occasion rendre hommage à cette série. Bien tournée car le scénario est impeccable, les acteurs jouent juste et l’histoire ressemble à la vie avec justesse. Sans extravagances.
A la vie à l’hôpital, avec des maladies graves pour des enfants, des adolescents. On y parle aussi des blessures de la vie, pas seulement physiques. Celles de la vie des jeunes, de leurs parents mais aussi des relations parfois compliquées que tout cela implique à cet âge et face à ces maux.
Cela parle de l’espoir de guérir, de la peur de mourir, de l’envie de vivre plus que tout, de l’amour des parents pour leurs enfants qu’il soit exprimé ou caché lorsque l’on ne sait pas toujours dire ses sentiments, même lorsque l’on est un Papa ou une Maman.
Un hommage est aussi rendu au personnel médical, proche des malades, à l’écoute des parents. De l’hôpital comme il devrait toujours être en vrai.
En définitive, tout cela raconte un peu ce que beaucoup des parents d’ici connaissent. La vie à l’hôpital, la force à garder au milieu de tout cela. A un degré moindre puisque pour nous, face à la scoliose, le pronostic vital n’est pas engagé, en principe. Mais l’esprit est là.
Les auteurs ont su ajouter une pointe de poésie à des moments durs, là où l’on imaginait pas cela possible.
A la fin, l’histoire se termine mal. Cela aussi, cela se rajoute à la valeur initiale de la série. Loin de ces films au rabais où les handicapés remarchent soudainement, ou les aveugles retrouvent la vue, ou je ne sais quels tours de magie ridicules.
Parce que la vie, parfois, c’est dur. Dur à chialer, injuste à s’en briser le cœur, mais qu’il en est ainsi hélas. Chaque jour à sa valeur, son goût à part, sa force et ses faiblesses. Que des fois, on nous arrache les nôtres ou que l’on peut rester dans le coma longtemps malgré l’amour parfois.
Je me rappelle qu’il y a dix années de cela, tout cela avait frôlé ma Justine. Que l’on a eu peur le grand jour de l’opération qu’elle nous échappe, que le destin nous l’arrache, de nous retrouver tous nus sans elle. Parce que l’on ne peut pas toujours changer le cours des choses malgré notre volonté…
Pour cela, pour ces souvenirs que l’on oubliera jamais que tout cela a brassé, cette série est pour moi une réussite.
Regardez là si vous l’avez manqué, cela en vaut la peine. Cela laisse une trace indélébile à mon goût…