- dim. août 24, 2014 1:15 pm
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A moi de relancer le débat :D
Pour ceux qui ont pas lu mon histoire (sous ado opérée), je me suis faites opérées d'une double scoliose évolutive décelée à l'âge de 3 ans et demi à 36 degrés qui, malgré les corsets, a été opérée à 40 degrés quand j'avais 15 ans. Aujourd'hui, j'ai 20 ans, et malheureusement, les suites opératoires sont très compliquées. Mais pour cette partie de mon histoire, je vous invite à aller voir sur le topic des ados opérés.
J'ai toujours eu envie d'avoir un enfant. A l'époque, je pensais que donner de l'amour à un être pourrait être la seule raison de mon arrivée sur cette terre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui (heureusement, imaginer la pression pour ce petit bout de chou !) et même si le bébé n'est pas pour tout de suite, j'aimerai en avoir un avec mon copain d'ici cinq ans. Cinq ans pour avoir le temps de bien emménager ensemble, qu'il termine son apprentissage et trouve un travail stable, tout comme moi. Cinq ans également parce que je souhaite être une maman jeune, et laisser à ce petit la chance de connaître sa grand-mère, son arrière grand mère, et peut être même son arrière arrière grand mère (bon pour le dernier cas, il y a peu de chance malheureusement mais on sait jamais).
Oui mais voilà, entre ses beaux rêves et projets de deux jeunes amoureux, il y a un obstacle : le dos. De son côté, son père et lui ont une cyphose, apparemment congénital comme la scoliose. Parce qu'il est musclé, les douleurs se font rares, mais son père qui est très sportif commence à en souffrir avec l'âge. De mon côté, la scoliose est également bien présente : ma grande-tante paternelle, ma soeur et moi. Il se dit qu'il y a également eu de légère scoliose sans gravité ni traitement du coté maternelle, mais je ne les connais pas bien.
La scoliose opérée, dans mon cas, est un fardeau. Celle de ma soeur, non opérée (et surement qu'elle ne le sera jamais), lui bousille également une bonne partie de sa vie avec ses douleurs et ses répercussions psychologiques. Avec tans de risques, comment pouvoir choisir de mettre au monde un être humain innocent qui n'a rien demandé ? Mes parents ne pouvaient pas savoir pour ma soeur et moi, la scoliose ayant sauté une génération, et le dépistage étant moins fréquent qu'aujourd'hui. Mais moi, en toute connaissance de cause, je ne pourrais pas le faire.
Il n'existe pas de tri des embryons qui permettrait de déceler ces pathologies importante avant la naissance. Même par échographie, cela ne sera surement jamais possible. Alors je réfléchissais à l'adoption, et là encore c'est tout une histoire.
Car des enfants ont été adpotés dans ma famille. Certains le vivent très bien, comme mes cousins, enfants de ma tante. D'autre le vivent très mal, comme l'une de mes deux tantes adoptées du côté maternel, qui, à l'âge de 16 ans, a fugé et n'a jamais été retrouvée...
Avec tans d'incertitude et de coté négatif pour l'enfant, comment pouvoir faire un choix ? Nous avons le temps, certes, et j'aimerais tans mettre au monde un enfant, mais je ne supporterai pas de lui transmettre un mal pareill....