Par LYLY 41 - jeu. févr. 16, 2012 10:46 am
- jeu. févr. 16, 2012 10:46 am
#227599
Voiçi un résumé que j'ai trouvé sur internet, j'ai trouvé cette philosophie de vie très intéresante et j'ai voulu vous la faire partager.
Le Kaizen, ou la stratégie des « petits pas »
Le Kaizen, les petits pas… japonais…
résumé du livre de Robert Maurer :
«la voie du Kaizen, un petit pas peut changer votre vie»
Dans toute démarche de changement, quelles sont les questions qui nous reviennent le plus fréquemment à l’esprit ? « Comment atteindre notre objectif ? comment conserver le succès ? »
On peut procéder de différentes façons et entre autres appliquer de manière assez radicale des principes souvent « draconiens » pour arriver à des changements durables dans beaucoup de domaines de la vie. Rien à dire, félicitations pour celles et ceux qui réussissent ainsi!
Cependant dans la majorité des cas, se tenir aux bonnes résolutions d’une méthode amenant un changement rapide n’est pas chose facile.
Les obstacles viennent vite nous décourager dès que notre enthousiasme baisse ; nous avons un sentiment d’échec, d’incapacité et en guise de résultats : souffrance et mauvaise estime de soi ! nous repartons dans ce cercle vicieux d’essais nouveaux mais en fait sembables aux précédents par leur caractère trop radical. « j’ai déjà fait 50 régimes pour maigrir et je n’arrive pas à tenir plus de quelques jours…. ! »
Quand on veut modifier un comportement, ou même, pour aller plus loin, changer de vie, on va vouloir mettre en place une « stratégie d’innovation » amenant souvent à une transformation « radicale »(je m’impose 1 h de sport tous les jours alors que je n’ai jamais fait d’exercice physique depuis des années …) avec les inconvénients et le risque d’échec élevé décrit plus haut. Il existe une alternative complètement différente qui va nous amener tout doucement à gravir une montagne sans essoufflement !…….une seule condition….. poser un pied après l’autre….
Cette stratégie s’appelle le kaizen, (kai = changement ; zen = bon) philosophie japonaise, souvent traduite par « l’amélioration continue », qui est résumée dans cette phrase de Lao-Tseu : « même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas »
Les grandes lignes de la technique kaizen
Le kaizen préconise une avancée « à petits pas » vers l’amélioration, là où habituellement « l’innovation » fait appel à des réformes rigides et même traumatisantes
« Un changement mineur aide l’esprit à circonscrire la peur qui bloque créativité et succès »
par exemple en s’exerçant aux petits changements dans un environnement rassurant et non angoissant (à l’inverse des disciplines très dures qui peuvent apporter sur le moment le plaisir d’être « bien cadré » mais cela ne dure pas…) : dans le cas de notre effort « sportif », on va préférer mettre en place quotidiennement 10 minutes d’exercices physiques faciles, chez soi, par exemple
« Atteindre des objectifs majeurs mais toujours sur le mode mineur »
C’est un chemin agréable et efficace pour atteindre un objectif aussi important soit il que de changer de métier ou maigrir de 30 kg, ou faire 1 h de sport par jour pour une personne très sédentaire. L’objectif est atteint sans effort conscient parce que les changements proposés sont si infimes que l’on ne peut pas échouer.
Le défi est de mettre en place au quotidien une recherche continue de l’amélioration : pratiquer pendant un mois ou pendant le temps dont nous avons besoin, 10 min de vélo par jour et ensuite passer à 15 minutes, rien de plus ! pour ensuite un mois ou 2 mois après, passer à 20 minutes… (le temps nécessaire avant une nouvelle étape est déterminée par notre seule envie ….. !) et si ce temps là est encore trop, on revoit notre programme à la baisse….5 minutes, voire 2 minutes… et même simplement commencer par s’asseoir sur le vélo d’appartement pour lire un livre !
Application individuelle du kaizen en 6 stratégies :
1. poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur
et stimuler la créativité
2. penser de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles
compétences et de nouvelles habitudes.
3. entreprendre de petites actions qui garantissent le succès.
4. résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure.
5. accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour
encourager les résultats.
6. reconnaître les moments, petits mais cruciaux, auxquels les autres
n’accordent aucune importance
Comment appliquer le kaizen à nos projets personnels ?
Que ce soit pour changer un comportement, maigrir, changer de vie, changer une relation ou dans un but plus philosophique, il n’est pas besoin d’appliquer la totalité des 6 stratégies ci-dessus : on peut les utiliser à notre convenance, une deux ou trois en faisant notre programme individuel, ou en les combinant éventuellement.
Le grand principe est de pratiquer un « petit pas » même si ce n’est que pour quelques secondes par jour : si le pas semble petit, le but ne l’est pas.
Pourquoi le kaizen marche ?
En général, le changement, même positif, fait peur et est source d’anxiété.
Les grands objectifs induisent une inhibition parce que la peur d’échouer nous bloque. Plus le défi est important, plus nous avons peur, peur de nous décevoir et peur de décevoir les autres.
Dans le cas de petits objectifs, nous nous sentons plus en confiance, et le fait d’arriver à accomplir ces « petits pas » sans difficulté nous rend encore plus confiant; n’ayant pas peur de l’échec, nous ne sommes pas inhibés et réussissons dans nos entreprises, petit à petit sans nuire à notre estime.
Il est alors nécessaire de repérer nos peurs, les reconnaître et ainsi apprendre à les apprivoiser peu à peu : par exemple : quelqu’un qui est toujours en retard, va d’abord imaginer qu’il ou elle est tous les jours à l’heure…. Ou si une personne est intimidée par un collègue ou un supérieur hiérarchique : elle va imaginer une conversation agréable, détendue avec celle-ci : c’est un premier « petit pas »… qui va en enclencher d’autres….
Ensuite, grâce au kaizen, nous arrivons à combattre nos peurs et à les transformer en accomplissement pour cheminer doucement vers l’objectif à atteindre.
Voyons maintenant ces 6 stratégies plus en détail :
1) Poser de petites questions
. En se posant à soi-même de petites questions, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement.
Notre cerveau aime jouer… une question l’éveille et il veut résoudre l’énigme… : si on dit à un enfant : regarde c’est un canard… il va être moins intéressé que si on lui demande « c’est quoi cet animal ? »
Il en est de même avec les adultes bien sûr : dans le cadre d’un programme d’amincissement ou pour améliorer notre santé, mieux vaut se poser des questions telles que :
« si la santé était ma priorité, que ferais-je de différent par rapport à aujourd’hui ? »
ou « existe-t-il un moyen pour me rappeler que je dois boire plus d’eau ? »
ou « comment réussir à inclure quelques minutes d’exercices dans mon programme quotidien ? »
au lieu de se dire comme on le fait depuis longtemps: je dois absolument manger des fruits et des légumes, faire du sport, boire beaucoup d’eau et autres conseils entendus des milliers de fois et jamais suivis !
les réponses arrivent ensuite, toutes simples : telle personne décidera de prendre une bouteille d’eau dans sa voiture, une autre de garer sa voiture plus loin de son travail pour finir le trajet à pied… etc
Le fait de trouver une réponse à ces petites questions nous stimule pour intégrer de petits changements dans nos habitudes.
Voilà une des efficacités du kaizen…
Attention à ne pas se poser des questions qui pourraient engendrer de l’angoisse… (vais-je arriver à arrêter de fumer avant 3 mois ?), l’enjeu va être trop important et la réponse satisfaisante ne se présentera pas !
Mieux vaut se diriger vers : « quel est le petit pas que je pourrais faire dans le but d’arrêter de fumer ? »
Petit à petit encore, les réponses aux questions vont venir plus facilement, souvent sans qu’on s’y attende !
2) Avoir de petites pensées
On peut en exerçant son mental à de petites pensées augmenter son potentiel intellectuel, social et même physique….rien qu’en imaginant.
Cette « sculpture du mental » se fait en se représentant une action réussie, en faisant jouer tous nos sens, pas seulement la vision. On imagine les mouvements des muscles, les sensations diverses, les émotions, les bruits, les odeurs etc.
Ainsi on peut également se préparer à accomplir quelque chose de difficile, éliminant ainsi la peur qui freine si souvent la volonté de changement.
C’est pourquoi il est important de s’être auparavant posé une question comme « quel petit pas pourrais je accomplir pour atteindre mon objectif ? » et de la laisser mûrir en nous pendant plusieurs jours voire semaines…quand la réponse arrive, on peut alors s’imaginer franchir le pas en sculptant notre mental.
La sculpture du mental est donc un moyen de booster notre programme de changement, évidemment en une succession de….. petits pas !!
En voici les 10 étapes :
1) garder en tête la tâche que l’on veut accomplir et s’accorder au moins un mois avant d’être prêt à entamer le programme.
2) Décider combien de secondes par jour on veut consacrer à « sculpter notre mental » pour cette tâche (bien en secondes !!) la répétition chaque jour est essentielle, c’est pourquoi il faut choisir un temps vraiment très réalisable
3) s’asseoir tranquillement lorsque l’on est prêt et fermer les yeux
4) imaginer une situation difficile, et regarder ce qui se passe tout autour : les gens, leurs réactions, leurs visages etc
5) puis laisser libre cours à notre imagination en faisant appel à tous nos sens : les odeurs, les sons, les couleurs
6) imaginer que l’on accomplit la tâche et noter quels sont les mots que nous employons, notre voix, notre attitude, nos gestes
7) imaginer une réponse positive à cette activité : la réaction des personnes autour de nous
quand l’exercice sera devenu une habitude, la tâche se fera sans difficulté et même agréablement ; si par contre, nous ne nous sentons pas prêt à effectuer la tâche, il est préférable d’abandonner et de redéfinir le programme : attendre ou réduire le temps consacré à l’exercice : le kaizen doit opérer des changements en douceur et non forcés.
9) Quand ensuite nous nous sentons à l’aise avec la technique, nous pouvons imaginer une situation catastrophe qui nous arrive et imaginer comment nous réagissons, et nous sortons de cette situation difficile. Tout cela est très lent et peut prendre des jours, des semaines ou plus !
10) Lorsque nous sommes prêts nous pouvons commencer à effectuer la tâche dans un environnement familier (si c’est « parler en public » par exemple : faire le discours devant une personne que nous connaissons bien)
La sculpture du mental peut s’utiliser à différents stades d’un programme de changement kaizen.
Un exemple : contrôler son appétit :
Imaginer que nous sommes à table, l’assiette devant nous, la nourriture qui reste dans l’assiette, sa couleur, sa texture, son odeur ; le bruit de la fourchette qui touche l’assiette. Prendre l’assiette, sentir sa texture, puis la reposer et reculer notre chaise, en imaginant le bruit que cela fait sur le sol. Puis nous lever, et observer ce que font nos muscles pour cela et quand nous nous éloignons de la table.
S’il nous est difficile de nous imaginer nous même dans une action, nous pouvons imaginer que nous réconfortons un ami qui a commis les mêmes erreurs que nous ou qui a le même problème ou le même défaut que les nôtres. Imaginer les mots que nous employons pour l’aider.
Nous pouvons aussi prendre une situation qui nous énerve particulièrement et nous imaginer calme et serein dans cette situation en l’ayant bien décrite avant, en recherchant le plus de détails possible.
3) Faire de petites actions
Comme les précédentes démarches du kaizen, passer à l’action va se faire de manière très très progressive. Les actions à mettre en place paraissent même très souvent ridicules
Il est important de se rappeler que de grands efforts peuvent avoir l’effet inverse de celui escompté car ils ne tiennent pas compte des obstacles qui pourront être rencontrés (manque de temps, d’argent, fatigue, résistances psychiques ..)
Les petites actions prennent peu de temps et d’argent, et apportent beaucoup de satisfaction même si nous n’avons pas une grande grande volonté ! et les petits pas sont gratuits !!
Ils sont petits mais agissent souvent rapidement et nous conduisent aisément à en accomplir un deuxième, un troisième etc…
Un exemple : faire plus d’exercice physique pour une personne très sédentaire pourrait commencer par monter l’escalier de sa maison une fois par jour sans raison particulière d’aller à l’étage… puis au bout de quelques jours, le faire 2 fois de suite etc… et vous serez étonné de constater que l’envie de « faire plus » va se manifester tout naturellement !
Au départ nous avons besoin de confiance et d’optimisme car nous avons à apprivoiser notre peur et devons établir une nouvelle habitude mais celle-ci prise dans un état d’esprit de confiance s’installe d’autant plus facilement que notre peur d’échouer a disparu.
On note souvent que la principale difficulté rencontrée par ceux qui doutent ou qui sont rebutés par le kaizen, est la facilité des exercices ! « comment puis je atteindre un but avec une seule minute d’exercice par jour ? ça prendra des années » se disent-ils…
Pour ces personnes, le changement doit s’accompagner de souffrances et d’efforts ; en général elles n’arrivent pas à s’autoriser à avoir du plaisir dans leurs objectifs de changement. Il leur semble que cela va prendre des années pour que des modifications s’opèrent et pourtant c’est l’inverse qui va se produire !
Il est vrai que nous ne savons pas combien de temps cet apprentissage va demander mais le kaizen nous enseigne la patience.
Il nous demande de nous fier à ces petits pas qui nous permettront de surmonter notre résistance initiale au changement.
Bien sûr, nous ne contrôlons pas les délais (pas plus que nous savons quand ou dans combien de temps nous saurons skier ou parler une langue étrangère) ; nous pouvons simplement faire confiance à notre esprit qui réagira d’une manière nouvelle en se conformant à nos instructions.
Des études ont été faites montrant que le quart des « bonnes résolutions » prises par exemple en début d’une nouvelle année est abandonné dans les 3 premiers mois et que les ¾ restants sont petit à petit « oubliés » au cours de l’année suivante….
Le kaizen propose une autre forme de changement qui va s’installer année après année et non pas soudainement,( du jour au lendemain j’arrête de jouer à mes jeux vidéos… pour celui qui y passe deux heures par jour frustration immense non ?? ; c’est pourquoi il est proposé de procéder très lentement plutôt que de ne plus rien faire du tout pour changer sous prétexte que ce qui avait été mis en place « radicalement » n’a pas fonctionné… : une minute par jour à faire une certaine activité jamais exercée auparavant (ou dans l’exemple des jeux vidéos, une minute de moins par jour) est mieux que de ne pas la pratiquer du tout (ou de continuer à jouer sans faire attention aux heures passées devant l’écran), n’est ce pas ? C’est le secret de la réussite du kaizen…ne pas nous demander d’effort gigantesque !
Bien sûr on peut s’impatienter en trouvant que le changement ne se fait pas assez vite… se décourager, et si on a déjà encore plus réduit « le petit pas à accomplir », c’est le moment de se poser une question : ce changement, si petit soit il, ne vaut il mieux pas que celui expérimenté avant et qui n’avait rien changé du tout, puisqu’on avait abandonné ?
4) Résoudre de petits problèmes
Maintenant quel sera votre premier petit pas ???
Pour vous aider à définir votre premier petit pas, vous pouvez vous faire aider de quelqu’un qui vous posera la question par exemple : « quel petit pas insignifiant peux tu faire pour améliorer ta santé ?… »
Vous allez peut être répondre : maigrir..ce qui n’est pas vraiment un « petit pas » !!
Alors on répète la question…. Quel petit pas…. ??
Réponse : » manger moins »… C’est un peu vague…
Alors question à nouveau…
Réponse nouvelle : « supprimer les aliments sucrés… » programme encore trop vaste….
Et on continue jusqu’à ce que le petit pas soit vraiment petit…
« manger moins d’aliments sucrés »….on cherche encore à diminuer à l’effort…
et… on va tout doucement arriver à définir un petit pas tel que, par exemple « quand je mange un aliment sucré, je rejette la première bouchée » (pas la dernière… ce serait plus dur )
Si on est sûr de pouvoir accomplir ce petit pas, on se donne le maximum de chances de réussir.
Voilà donc le principe du premier petit pas…. Petit pas que nous allons penser, imaginer (voir plus haut, la scupture du mental) puis quand nous nous sentons prêt nous le mettons en place, et ce pendant le temps qu’il nous sera nécessaire avant d’envisager le suivant, qui pourra être de supprimer les 2 premières bouchées…. Et ainsi de suite ! jusqu’à ce que notre cerveau surmonte ses résistances et nous amène à un nouveau comportement.
Si nous sentons que l’effort nous est trop important ou que nous évitons la tâche ou l’activité, il est nécessaire de revoir la taille du petit pas…
5) Quand un petit pas a été accompli, arrive
l’heure de s’accorder des récompenses !!
Si besoin, on peut utiliser l’idée des petites récompenses à s’accorder quand on a franchi une étape.
Celles-ci doivent être en adéquation :
· avec le but que nous poursuivons : faire un petit achat quand on a maigri de « x » kilos, ou un massage quand on a effectué certaines tâches ménagères, ou bien boire une tasse de notre thé avec une pause relaxante, quand on a écrit un certain nombre de pages d’un rapport particulièrement difficile à rédiger.
· avec la personne, pour que ce soit réellement un plaisir pour elle… !
Elles doivent aussi être gratuites ou peu onéreuses
On peut également :
- s’adresser des compliments à soi même (surtout si on a tendance à ne pas être très indulgent envers soi !)
- éprouver des petites satisfactions et prendre le temps d’apprécier des petits plaisirs de la vie quotidienne comme une promenade, un sourire, écouter de la musique, téléphoner à un ami etc.
6) Cela nous amène à découvrir
et identifier « des petits moments »…
Une approche Kaizen de la vie demande un rythme plus lent et une attention spéciale portée « aux petits moments »
Il a souvent été constaté que les grands changements ou les grandes découvertes se sont faits à la suite de l’observation de petites choses, qui peu à peu ont amené à l’élaboration de nouvelles techniques ou stratégies.
Apprendre à faire naître un déclic, une petite étincelle à partir d’un moment qui paraissait au départ banal, ordinaire, est un chemin très intéressant et très riche en découvertes !
Chercher « à discerner les petits moments de plaisir qui se cachent derrière la grisaille quotidienne… ils seront la clé de vos joies futures »(Robert Maurer) : par exemple en notant chaque jour un petit détail qui a été source de plaisir, de courte durée peut être, mais source de plaisir.
Pour percevoir ce que peuvent nous apporter les petits moments, il nous suffit d’être ouverts, curieux et de nous y entraîner à chaque occasion et un peu tous les jours !
Il en est de même pour améliorer notre relation à l’autre : être attentif à chaque instant afin d’approfondir nos relations et instaurer une confiance plus grande. Avoir là aussi de multiples attentions qui peuvent paraître infimes ou passer presqu’ inaperçues, est une bonne façon pour prendre soin, consolider une relation affective.
A noter qu’il est important de s’intéresser à l’autre non pas pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il est…. Par exemple, pour faire un compliment, préférer « j’adore ta coiffure » à « tu sais bien te coiffer »… ou bien « j’aime ta capacité d’organisation quand on part en vacances » à « tu organises bien nos vacances »
Ces instants de reconnaissance sont la preuve pour notre partenaire que nous l’aimons pour ce qu’il est et non pour ce qu’il nous apporte…
Une autre notion que le kaizen nous permet de retrouver est celle de « l’ici et maintenant » : savoir profiter de l’instant présent, jouir des sentiments présents et porter notre attention sur les actes du moment, afin de ne plus ruminer le passé ou nous inquièter de l’avenir…. !
Le kaizen sert à se diriger vers un objectif et pour l’appliquer, il est nécessaire de croire en lui avant tout !!! Etre convaincu et confiant dans le fait que notre cerveau et notre corps ont les capacités à nous amener vers ce qui est bon pour nous : en faisant des petits pas , nous aidons à diriger notre esprit vers cet objectif pour qu’ensuite ce soit lui qui fasse le reste…
Le kaizen est un processus qui ne s’arrête jamais : lorsqu’un but est atteint, on a bien souvent l’idée d’un autre qui surgit, montrant ainsi que la vie est une évolution perpétuelle, nous permettant ainsi d’atteindre toujours des sommets plus élevés, « … en posant un pied devant l’autre »
Le Kaizen, ou la stratégie des « petits pas »
Le Kaizen, les petits pas… japonais…
résumé du livre de Robert Maurer :
«la voie du Kaizen, un petit pas peut changer votre vie»
Dans toute démarche de changement, quelles sont les questions qui nous reviennent le plus fréquemment à l’esprit ? « Comment atteindre notre objectif ? comment conserver le succès ? »
On peut procéder de différentes façons et entre autres appliquer de manière assez radicale des principes souvent « draconiens » pour arriver à des changements durables dans beaucoup de domaines de la vie. Rien à dire, félicitations pour celles et ceux qui réussissent ainsi!
Cependant dans la majorité des cas, se tenir aux bonnes résolutions d’une méthode amenant un changement rapide n’est pas chose facile.
Les obstacles viennent vite nous décourager dès que notre enthousiasme baisse ; nous avons un sentiment d’échec, d’incapacité et en guise de résultats : souffrance et mauvaise estime de soi ! nous repartons dans ce cercle vicieux d’essais nouveaux mais en fait sembables aux précédents par leur caractère trop radical. « j’ai déjà fait 50 régimes pour maigrir et je n’arrive pas à tenir plus de quelques jours…. ! »
Quand on veut modifier un comportement, ou même, pour aller plus loin, changer de vie, on va vouloir mettre en place une « stratégie d’innovation » amenant souvent à une transformation « radicale »(je m’impose 1 h de sport tous les jours alors que je n’ai jamais fait d’exercice physique depuis des années …) avec les inconvénients et le risque d’échec élevé décrit plus haut. Il existe une alternative complètement différente qui va nous amener tout doucement à gravir une montagne sans essoufflement !…….une seule condition….. poser un pied après l’autre….
Cette stratégie s’appelle le kaizen, (kai = changement ; zen = bon) philosophie japonaise, souvent traduite par « l’amélioration continue », qui est résumée dans cette phrase de Lao-Tseu : « même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas »
Les grandes lignes de la technique kaizen
Le kaizen préconise une avancée « à petits pas » vers l’amélioration, là où habituellement « l’innovation » fait appel à des réformes rigides et même traumatisantes
« Un changement mineur aide l’esprit à circonscrire la peur qui bloque créativité et succès »
par exemple en s’exerçant aux petits changements dans un environnement rassurant et non angoissant (à l’inverse des disciplines très dures qui peuvent apporter sur le moment le plaisir d’être « bien cadré » mais cela ne dure pas…) : dans le cas de notre effort « sportif », on va préférer mettre en place quotidiennement 10 minutes d’exercices physiques faciles, chez soi, par exemple
« Atteindre des objectifs majeurs mais toujours sur le mode mineur »
C’est un chemin agréable et efficace pour atteindre un objectif aussi important soit il que de changer de métier ou maigrir de 30 kg, ou faire 1 h de sport par jour pour une personne très sédentaire. L’objectif est atteint sans effort conscient parce que les changements proposés sont si infimes que l’on ne peut pas échouer.
Le défi est de mettre en place au quotidien une recherche continue de l’amélioration : pratiquer pendant un mois ou pendant le temps dont nous avons besoin, 10 min de vélo par jour et ensuite passer à 15 minutes, rien de plus ! pour ensuite un mois ou 2 mois après, passer à 20 minutes… (le temps nécessaire avant une nouvelle étape est déterminée par notre seule envie ….. !) et si ce temps là est encore trop, on revoit notre programme à la baisse….5 minutes, voire 2 minutes… et même simplement commencer par s’asseoir sur le vélo d’appartement pour lire un livre !
Application individuelle du kaizen en 6 stratégies :
1. poser de petites questions pour cerner le problème, dissiper la peur
et stimuler la créativité
2. penser de petites idées afin de développer sans effort de nouvelles
compétences et de nouvelles habitudes.
3. entreprendre de petites actions qui garantissent le succès.
4. résoudre de petits problèmes, même face à une crise majeure.
5. accorder de petites gratifications, à soi-même ou aux autres, pour
encourager les résultats.
6. reconnaître les moments, petits mais cruciaux, auxquels les autres
n’accordent aucune importance
Comment appliquer le kaizen à nos projets personnels ?
Que ce soit pour changer un comportement, maigrir, changer de vie, changer une relation ou dans un but plus philosophique, il n’est pas besoin d’appliquer la totalité des 6 stratégies ci-dessus : on peut les utiliser à notre convenance, une deux ou trois en faisant notre programme individuel, ou en les combinant éventuellement.
Le grand principe est de pratiquer un « petit pas » même si ce n’est que pour quelques secondes par jour : si le pas semble petit, le but ne l’est pas.
Pourquoi le kaizen marche ?
En général, le changement, même positif, fait peur et est source d’anxiété.
Les grands objectifs induisent une inhibition parce que la peur d’échouer nous bloque. Plus le défi est important, plus nous avons peur, peur de nous décevoir et peur de décevoir les autres.
Dans le cas de petits objectifs, nous nous sentons plus en confiance, et le fait d’arriver à accomplir ces « petits pas » sans difficulté nous rend encore plus confiant; n’ayant pas peur de l’échec, nous ne sommes pas inhibés et réussissons dans nos entreprises, petit à petit sans nuire à notre estime.
Il est alors nécessaire de repérer nos peurs, les reconnaître et ainsi apprendre à les apprivoiser peu à peu : par exemple : quelqu’un qui est toujours en retard, va d’abord imaginer qu’il ou elle est tous les jours à l’heure…. Ou si une personne est intimidée par un collègue ou un supérieur hiérarchique : elle va imaginer une conversation agréable, détendue avec celle-ci : c’est un premier « petit pas »… qui va en enclencher d’autres….
Ensuite, grâce au kaizen, nous arrivons à combattre nos peurs et à les transformer en accomplissement pour cheminer doucement vers l’objectif à atteindre.
Voyons maintenant ces 6 stratégies plus en détail :
1) Poser de petites questions
. En se posant à soi-même de petites questions, on établit les bases d’un programme personnalisé qui contribuera à la réussite du changement.
Notre cerveau aime jouer… une question l’éveille et il veut résoudre l’énigme… : si on dit à un enfant : regarde c’est un canard… il va être moins intéressé que si on lui demande « c’est quoi cet animal ? »
Il en est de même avec les adultes bien sûr : dans le cadre d’un programme d’amincissement ou pour améliorer notre santé, mieux vaut se poser des questions telles que :
« si la santé était ma priorité, que ferais-je de différent par rapport à aujourd’hui ? »
ou « existe-t-il un moyen pour me rappeler que je dois boire plus d’eau ? »
ou « comment réussir à inclure quelques minutes d’exercices dans mon programme quotidien ? »
au lieu de se dire comme on le fait depuis longtemps: je dois absolument manger des fruits et des légumes, faire du sport, boire beaucoup d’eau et autres conseils entendus des milliers de fois et jamais suivis !
les réponses arrivent ensuite, toutes simples : telle personne décidera de prendre une bouteille d’eau dans sa voiture, une autre de garer sa voiture plus loin de son travail pour finir le trajet à pied… etc
Le fait de trouver une réponse à ces petites questions nous stimule pour intégrer de petits changements dans nos habitudes.
Voilà une des efficacités du kaizen…
Attention à ne pas se poser des questions qui pourraient engendrer de l’angoisse… (vais-je arriver à arrêter de fumer avant 3 mois ?), l’enjeu va être trop important et la réponse satisfaisante ne se présentera pas !
Mieux vaut se diriger vers : « quel est le petit pas que je pourrais faire dans le but d’arrêter de fumer ? »
Petit à petit encore, les réponses aux questions vont venir plus facilement, souvent sans qu’on s’y attende !
2) Avoir de petites pensées
On peut en exerçant son mental à de petites pensées augmenter son potentiel intellectuel, social et même physique….rien qu’en imaginant.
Cette « sculpture du mental » se fait en se représentant une action réussie, en faisant jouer tous nos sens, pas seulement la vision. On imagine les mouvements des muscles, les sensations diverses, les émotions, les bruits, les odeurs etc.
Ainsi on peut également se préparer à accomplir quelque chose de difficile, éliminant ainsi la peur qui freine si souvent la volonté de changement.
C’est pourquoi il est important de s’être auparavant posé une question comme « quel petit pas pourrais je accomplir pour atteindre mon objectif ? » et de la laisser mûrir en nous pendant plusieurs jours voire semaines…quand la réponse arrive, on peut alors s’imaginer franchir le pas en sculptant notre mental.
La sculpture du mental est donc un moyen de booster notre programme de changement, évidemment en une succession de….. petits pas !!
En voici les 10 étapes :
1) garder en tête la tâche que l’on veut accomplir et s’accorder au moins un mois avant d’être prêt à entamer le programme.
2) Décider combien de secondes par jour on veut consacrer à « sculpter notre mental » pour cette tâche (bien en secondes !!) la répétition chaque jour est essentielle, c’est pourquoi il faut choisir un temps vraiment très réalisable
3) s’asseoir tranquillement lorsque l’on est prêt et fermer les yeux
4) imaginer une situation difficile, et regarder ce qui se passe tout autour : les gens, leurs réactions, leurs visages etc
5) puis laisser libre cours à notre imagination en faisant appel à tous nos sens : les odeurs, les sons, les couleurs
6) imaginer que l’on accomplit la tâche et noter quels sont les mots que nous employons, notre voix, notre attitude, nos gestes
7) imaginer une réponse positive à cette activité : la réaction des personnes autour de nous
quand l’exercice sera devenu une habitude, la tâche se fera sans difficulté et même agréablement ; si par contre, nous ne nous sentons pas prêt à effectuer la tâche, il est préférable d’abandonner et de redéfinir le programme : attendre ou réduire le temps consacré à l’exercice : le kaizen doit opérer des changements en douceur et non forcés.
9) Quand ensuite nous nous sentons à l’aise avec la technique, nous pouvons imaginer une situation catastrophe qui nous arrive et imaginer comment nous réagissons, et nous sortons de cette situation difficile. Tout cela est très lent et peut prendre des jours, des semaines ou plus !
10) Lorsque nous sommes prêts nous pouvons commencer à effectuer la tâche dans un environnement familier (si c’est « parler en public » par exemple : faire le discours devant une personne que nous connaissons bien)
La sculpture du mental peut s’utiliser à différents stades d’un programme de changement kaizen.
Un exemple : contrôler son appétit :
Imaginer que nous sommes à table, l’assiette devant nous, la nourriture qui reste dans l’assiette, sa couleur, sa texture, son odeur ; le bruit de la fourchette qui touche l’assiette. Prendre l’assiette, sentir sa texture, puis la reposer et reculer notre chaise, en imaginant le bruit que cela fait sur le sol. Puis nous lever, et observer ce que font nos muscles pour cela et quand nous nous éloignons de la table.
S’il nous est difficile de nous imaginer nous même dans une action, nous pouvons imaginer que nous réconfortons un ami qui a commis les mêmes erreurs que nous ou qui a le même problème ou le même défaut que les nôtres. Imaginer les mots que nous employons pour l’aider.
Nous pouvons aussi prendre une situation qui nous énerve particulièrement et nous imaginer calme et serein dans cette situation en l’ayant bien décrite avant, en recherchant le plus de détails possible.
3) Faire de petites actions
Comme les précédentes démarches du kaizen, passer à l’action va se faire de manière très très progressive. Les actions à mettre en place paraissent même très souvent ridicules
Il est important de se rappeler que de grands efforts peuvent avoir l’effet inverse de celui escompté car ils ne tiennent pas compte des obstacles qui pourront être rencontrés (manque de temps, d’argent, fatigue, résistances psychiques ..)
Les petites actions prennent peu de temps et d’argent, et apportent beaucoup de satisfaction même si nous n’avons pas une grande grande volonté ! et les petits pas sont gratuits !!
Ils sont petits mais agissent souvent rapidement et nous conduisent aisément à en accomplir un deuxième, un troisième etc…
Un exemple : faire plus d’exercice physique pour une personne très sédentaire pourrait commencer par monter l’escalier de sa maison une fois par jour sans raison particulière d’aller à l’étage… puis au bout de quelques jours, le faire 2 fois de suite etc… et vous serez étonné de constater que l’envie de « faire plus » va se manifester tout naturellement !
Au départ nous avons besoin de confiance et d’optimisme car nous avons à apprivoiser notre peur et devons établir une nouvelle habitude mais celle-ci prise dans un état d’esprit de confiance s’installe d’autant plus facilement que notre peur d’échouer a disparu.
On note souvent que la principale difficulté rencontrée par ceux qui doutent ou qui sont rebutés par le kaizen, est la facilité des exercices ! « comment puis je atteindre un but avec une seule minute d’exercice par jour ? ça prendra des années » se disent-ils…
Pour ces personnes, le changement doit s’accompagner de souffrances et d’efforts ; en général elles n’arrivent pas à s’autoriser à avoir du plaisir dans leurs objectifs de changement. Il leur semble que cela va prendre des années pour que des modifications s’opèrent et pourtant c’est l’inverse qui va se produire !
Il est vrai que nous ne savons pas combien de temps cet apprentissage va demander mais le kaizen nous enseigne la patience.
Il nous demande de nous fier à ces petits pas qui nous permettront de surmonter notre résistance initiale au changement.
Bien sûr, nous ne contrôlons pas les délais (pas plus que nous savons quand ou dans combien de temps nous saurons skier ou parler une langue étrangère) ; nous pouvons simplement faire confiance à notre esprit qui réagira d’une manière nouvelle en se conformant à nos instructions.
Des études ont été faites montrant que le quart des « bonnes résolutions » prises par exemple en début d’une nouvelle année est abandonné dans les 3 premiers mois et que les ¾ restants sont petit à petit « oubliés » au cours de l’année suivante….
Le kaizen propose une autre forme de changement qui va s’installer année après année et non pas soudainement,( du jour au lendemain j’arrête de jouer à mes jeux vidéos… pour celui qui y passe deux heures par jour frustration immense non ?? ; c’est pourquoi il est proposé de procéder très lentement plutôt que de ne plus rien faire du tout pour changer sous prétexte que ce qui avait été mis en place « radicalement » n’a pas fonctionné… : une minute par jour à faire une certaine activité jamais exercée auparavant (ou dans l’exemple des jeux vidéos, une minute de moins par jour) est mieux que de ne pas la pratiquer du tout (ou de continuer à jouer sans faire attention aux heures passées devant l’écran), n’est ce pas ? C’est le secret de la réussite du kaizen…ne pas nous demander d’effort gigantesque !
Bien sûr on peut s’impatienter en trouvant que le changement ne se fait pas assez vite… se décourager, et si on a déjà encore plus réduit « le petit pas à accomplir », c’est le moment de se poser une question : ce changement, si petit soit il, ne vaut il mieux pas que celui expérimenté avant et qui n’avait rien changé du tout, puisqu’on avait abandonné ?
4) Résoudre de petits problèmes
Maintenant quel sera votre premier petit pas ???
Pour vous aider à définir votre premier petit pas, vous pouvez vous faire aider de quelqu’un qui vous posera la question par exemple : « quel petit pas insignifiant peux tu faire pour améliorer ta santé ?… »
Vous allez peut être répondre : maigrir..ce qui n’est pas vraiment un « petit pas » !!
Alors on répète la question…. Quel petit pas…. ??
Réponse : » manger moins »… C’est un peu vague…
Alors question à nouveau…
Réponse nouvelle : « supprimer les aliments sucrés… » programme encore trop vaste….
Et on continue jusqu’à ce que le petit pas soit vraiment petit…
« manger moins d’aliments sucrés »….on cherche encore à diminuer à l’effort…
et… on va tout doucement arriver à définir un petit pas tel que, par exemple « quand je mange un aliment sucré, je rejette la première bouchée » (pas la dernière… ce serait plus dur )
Si on est sûr de pouvoir accomplir ce petit pas, on se donne le maximum de chances de réussir.
Voilà donc le principe du premier petit pas…. Petit pas que nous allons penser, imaginer (voir plus haut, la scupture du mental) puis quand nous nous sentons prêt nous le mettons en place, et ce pendant le temps qu’il nous sera nécessaire avant d’envisager le suivant, qui pourra être de supprimer les 2 premières bouchées…. Et ainsi de suite ! jusqu’à ce que notre cerveau surmonte ses résistances et nous amène à un nouveau comportement.
Si nous sentons que l’effort nous est trop important ou que nous évitons la tâche ou l’activité, il est nécessaire de revoir la taille du petit pas…
5) Quand un petit pas a été accompli, arrive
l’heure de s’accorder des récompenses !!
Si besoin, on peut utiliser l’idée des petites récompenses à s’accorder quand on a franchi une étape.
Celles-ci doivent être en adéquation :
· avec le but que nous poursuivons : faire un petit achat quand on a maigri de « x » kilos, ou un massage quand on a effectué certaines tâches ménagères, ou bien boire une tasse de notre thé avec une pause relaxante, quand on a écrit un certain nombre de pages d’un rapport particulièrement difficile à rédiger.
· avec la personne, pour que ce soit réellement un plaisir pour elle… !
Elles doivent aussi être gratuites ou peu onéreuses
On peut également :
- s’adresser des compliments à soi même (surtout si on a tendance à ne pas être très indulgent envers soi !)
- éprouver des petites satisfactions et prendre le temps d’apprécier des petits plaisirs de la vie quotidienne comme une promenade, un sourire, écouter de la musique, téléphoner à un ami etc.
6) Cela nous amène à découvrir
et identifier « des petits moments »…
Une approche Kaizen de la vie demande un rythme plus lent et une attention spéciale portée « aux petits moments »
Il a souvent été constaté que les grands changements ou les grandes découvertes se sont faits à la suite de l’observation de petites choses, qui peu à peu ont amené à l’élaboration de nouvelles techniques ou stratégies.
Apprendre à faire naître un déclic, une petite étincelle à partir d’un moment qui paraissait au départ banal, ordinaire, est un chemin très intéressant et très riche en découvertes !
Chercher « à discerner les petits moments de plaisir qui se cachent derrière la grisaille quotidienne… ils seront la clé de vos joies futures »(Robert Maurer) : par exemple en notant chaque jour un petit détail qui a été source de plaisir, de courte durée peut être, mais source de plaisir.
Pour percevoir ce que peuvent nous apporter les petits moments, il nous suffit d’être ouverts, curieux et de nous y entraîner à chaque occasion et un peu tous les jours !
Il en est de même pour améliorer notre relation à l’autre : être attentif à chaque instant afin d’approfondir nos relations et instaurer une confiance plus grande. Avoir là aussi de multiples attentions qui peuvent paraître infimes ou passer presqu’ inaperçues, est une bonne façon pour prendre soin, consolider une relation affective.
A noter qu’il est important de s’intéresser à l’autre non pas pour ce qu’il fait mais pour ce qu’il est…. Par exemple, pour faire un compliment, préférer « j’adore ta coiffure » à « tu sais bien te coiffer »… ou bien « j’aime ta capacité d’organisation quand on part en vacances » à « tu organises bien nos vacances »
Ces instants de reconnaissance sont la preuve pour notre partenaire que nous l’aimons pour ce qu’il est et non pour ce qu’il nous apporte…
Une autre notion que le kaizen nous permet de retrouver est celle de « l’ici et maintenant » : savoir profiter de l’instant présent, jouir des sentiments présents et porter notre attention sur les actes du moment, afin de ne plus ruminer le passé ou nous inquièter de l’avenir…. !
Le kaizen sert à se diriger vers un objectif et pour l’appliquer, il est nécessaire de croire en lui avant tout !!! Etre convaincu et confiant dans le fait que notre cerveau et notre corps ont les capacités à nous amener vers ce qui est bon pour nous : en faisant des petits pas , nous aidons à diriger notre esprit vers cet objectif pour qu’ensuite ce soit lui qui fasse le reste…
Le kaizen est un processus qui ne s’arrête jamais : lorsqu’un but est atteint, on a bien souvent l’idée d’un autre qui surgit, montrant ainsi que la vie est une évolution perpétuelle, nous permettant ainsi d’atteindre toujours des sommets plus élevés, « … en posant un pied devant l’autre »