- sam. févr. 02, 2019 10:57 pm
#305323
Bonsoir,
Léa est bien entourée des siens. Cela l'aide à garder confiance et courage pour la suite. il faut toujours un peu de temps pour apprendre à se découvrir en corset, s'habituer à son nouveau corps et s'aimer tel que l'on est. Il nous en faut aussi du temps à nous les grands pour nous y faire, alors normal que nos enfants tâtonnent face à cette nouvelle vie.
Beaucoup de patience, d'écoute, de partage, d'attention et puis les choses se font doucement. Je te promets que dans quelques temps le corset fera partie de la famille. Ta fille s'appliquera à le porter et pour vous ce sera aussi une habitude. la solidarité, la confiance mutuelle permettent de franchir bien des caps. c'est dans ces moments-là que l'on redécouvre ces valeurs que le temps et les habitudes rendent transparentes au quotidien.
Ce corset, ce sont mes mots, c'est toute une vie d'enfant, toute une vie de parents. Quelque chose que l'on traversera un jour, plus loin dans la vie. Différents au bout de tout cela. Pas mieux que les autres, juste différents. Le début est difficile mais la vie reprend toujours la main ensuite, grâce aux qualités et l'affection de chacun. A force de temps, de mots et d'amour.
J'ai moi aussi souvent regardé les autres en posant mon môme a l'école. Avec sa têtière, son corset et son cartable a roulettes. Lui était content d'être la, au milieu de ses copains, de sa vie. Sans se poser de questions sur ce que les autres penseront de lui ou verront. Oserais-je avouer ma drôle de jalousie de certains jours en voyant les autres enfants sans corset, libres. Était ce de la jalousie, un sentiment d'injustice, ou de la peine. Je ne sais pas et ne chercherais jamais à savoir. Je sais juste que je me suis souvent senti moi aussi différent des autres. Mais fier de mon fils, de son courage et de sa différence au final. Il m'est arrivé de lire parfois dans ses yeux des " Me lâche pas, Papa", des ras le bol ou de la tristesse. Nous avons marché ensemble, passé le cap au final. Et cela, c'est un truc en plus que personne ne touchera jamais du doigt...
Voilà, tes sentiments, tes mots, tes regards sont les nôtres. Que te dire de plus que tout ce que tu dis est une partie de nous. Et que vous aussi allez y arriver. Le temps rend les choses plus simples au bout du compte, mais le cœur est soumis à rude épreuve parfois...
Meilleures pensées,
Franck
Léa est bien entourée des siens. Cela l'aide à garder confiance et courage pour la suite. il faut toujours un peu de temps pour apprendre à se découvrir en corset, s'habituer à son nouveau corps et s'aimer tel que l'on est. Il nous en faut aussi du temps à nous les grands pour nous y faire, alors normal que nos enfants tâtonnent face à cette nouvelle vie.
Beaucoup de patience, d'écoute, de partage, d'attention et puis les choses se font doucement. Je te promets que dans quelques temps le corset fera partie de la famille. Ta fille s'appliquera à le porter et pour vous ce sera aussi une habitude. la solidarité, la confiance mutuelle permettent de franchir bien des caps. c'est dans ces moments-là que l'on redécouvre ces valeurs que le temps et les habitudes rendent transparentes au quotidien.
Ce corset, ce sont mes mots, c'est toute une vie d'enfant, toute une vie de parents. Quelque chose que l'on traversera un jour, plus loin dans la vie. Différents au bout de tout cela. Pas mieux que les autres, juste différents. Le début est difficile mais la vie reprend toujours la main ensuite, grâce aux qualités et l'affection de chacun. A force de temps, de mots et d'amour.
J'ai moi aussi souvent regardé les autres en posant mon môme a l'école. Avec sa têtière, son corset et son cartable a roulettes. Lui était content d'être la, au milieu de ses copains, de sa vie. Sans se poser de questions sur ce que les autres penseront de lui ou verront. Oserais-je avouer ma drôle de jalousie de certains jours en voyant les autres enfants sans corset, libres. Était ce de la jalousie, un sentiment d'injustice, ou de la peine. Je ne sais pas et ne chercherais jamais à savoir. Je sais juste que je me suis souvent senti moi aussi différent des autres. Mais fier de mon fils, de son courage et de sa différence au final. Il m'est arrivé de lire parfois dans ses yeux des " Me lâche pas, Papa", des ras le bol ou de la tristesse. Nous avons marché ensemble, passé le cap au final. Et cela, c'est un truc en plus que personne ne touchera jamais du doigt...
Voilà, tes sentiments, tes mots, tes regards sont les nôtres. Que te dire de plus que tout ce que tu dis est une partie de nous. Et que vous aussi allez y arriver. Le temps rend les choses plus simples au bout du compte, mais le cœur est soumis à rude épreuve parfois...
Meilleures pensées,
Franck