- jeu. oct. 22, 2020 9:18 pm
#316854
Bonsoir à toutes et tous,
Voilà, ça y est, c'est fait. J'ai rencontré le Dr. R et c'était aussi effrayant que rassurant. Le verdict est tombé, l'opération devra être faite sans trop attendre car mes côtes touchent déjà quasiment le bassin et cela va très vite devenir douloureux (en plus du reste). Il m'a confirmé que le Professeur qui m'a opéré il y a plus de 20 ans a joué aux apprentis sorcier et que ce n'était pas du tout adapté car il aurait fallu au minimum 4 étages de plus pour que la colonne soit maintenue. C'était voué à l'échec le jour même de l'opération. C'est satisfaisant d'apprendre que non, ce n'est pas de la malchance ou une mauvaise gestion de ma part. C'était une erreur médicale d' un chirurgien à l'égo surdimensionné (ça aussi il me l'a fait clairement comprendre, il connait le personnage).
Maintenant il faut regarder devant et devant, c'est va pas être la fête tout de suite. L'état de mes lombaires ne permet pas de les laisser libres, il faut donc souder jusqu'au bassin en partant de dessous la nuque. Et ça se complique du fait de la 1ère opération car il faut faire des tests pour voir si elle ne va pas empêcher le redressement de la colonne. Si c'est le cas, il faudra une première opération pour retirer le matériel et faire des découpes dans les vertèbres soudées pour les rendre mobiles et ainsi favoriser le redressement. L'opération après cela sera un peu plus risquée et un peu plus lourde. Il faudra poser une sonde dans l'uretère notamment pour ne pas le couper car il se confond avec les tissus cicatriciel. Et au moment de la pose du matériel, il faudra passer près des zones à risque (moelle) et traverser les vertèbres par un chemin moins "sécure" si j'ai bien compris. Il m'a clairement dit que c'était très lourd (comme pour toutes les arthrodèses) et que le parcours était difficile. Concernant la douleur, la pompe à morphine a disparue. Elle est remplacée par une rachi-analgésie (piqûre dans le rachis) qui dure 24h, après c'est médication orale à la demande (toujours morphine et compagnie mais en moindre dose). Cela permet de fortement baisser les doses de morphine et ainsi de limiter au maximum ses effets secondaires. Cela semble plutôt une bonne chose.
Maintenant les bonnes nouvelles, parce qu'il y en a ! Il est confiant quant au redressement et aux résultats, même si ce sera très long. Je devrais pouvoir conserver mon travail tant aimé, mais pas avant au moins 9 à 12 mois et en adaptant beaucoup au début. Je suis très souple au niveau des hanches, et il m'a dit que je pourrais garder une bonne mobilité générale et que vu qu'une partie de mon dos est déjà soudée, cela ne sera pas d'une trop grande différence car j'utilise déjà mes autres articulations pour compenser.
Je devrais beaucoup moins souffrir de à peu près tout ! Je devrais pouvoir récupérer de la force dans les jambes (j'ai une grand faiblesse de la jambe gauche surtout et ce depuis toujours et je ne savais pas que cela venait de là, je pensais juste ne pas être assez musclée !) C'est en fait le Psoas qui est mis à mal et qui ne peux pas fonctionner correctement, en redressant, ça devrait s'améliorer. Et cerise sur le gâteau, je devrais récupérer une taille marquée, me débarrasser de la bosse et gagner environ 5 ou 6 cm !
En clair, une année difficile mais un avenir plutôt lumineux après :)
Pour la date, étant donné la situation sanitaire .. ça va être long car il doit déjà annuler les opérations depuis quelques jours et il ne sait pas quand il pourra les reprendre (enfin, son équipe car il n’opère plus en direct, il accompagne les chirurgiens sur la fin de leur formation pendant les opérations). Et il était complet jusqu'en mars. Donc dans le meilleur des cas, pas avant avril/mai dans le pire .... On ne sait pas car tout change au jour le jour.
Je devrais le revoir en décembre pour un scanner et des radios en mobilité afin de définir si il faut ou pas enlever le matériel de la 1ère opération. Mais il semblait penser que c'était presque inévitable pour être sûr d'un bon résultat.
Je suis officiellement sur liste d'attente. Avec la peur au ventre et l'espoir en tête.
Un grand merci à l'équipe de SP pour son soutien qui me permet d'avancer bien plus sereinement. Je n'ai pas pu résister à la photo clin d'oeil :)
Voilà, ça y est, c'est fait. J'ai rencontré le Dr. R et c'était aussi effrayant que rassurant. Le verdict est tombé, l'opération devra être faite sans trop attendre car mes côtes touchent déjà quasiment le bassin et cela va très vite devenir douloureux (en plus du reste). Il m'a confirmé que le Professeur qui m'a opéré il y a plus de 20 ans a joué aux apprentis sorcier et que ce n'était pas du tout adapté car il aurait fallu au minimum 4 étages de plus pour que la colonne soit maintenue. C'était voué à l'échec le jour même de l'opération. C'est satisfaisant d'apprendre que non, ce n'est pas de la malchance ou une mauvaise gestion de ma part. C'était une erreur médicale d' un chirurgien à l'égo surdimensionné (ça aussi il me l'a fait clairement comprendre, il connait le personnage).
Maintenant il faut regarder devant et devant, c'est va pas être la fête tout de suite. L'état de mes lombaires ne permet pas de les laisser libres, il faut donc souder jusqu'au bassin en partant de dessous la nuque. Et ça se complique du fait de la 1ère opération car il faut faire des tests pour voir si elle ne va pas empêcher le redressement de la colonne. Si c'est le cas, il faudra une première opération pour retirer le matériel et faire des découpes dans les vertèbres soudées pour les rendre mobiles et ainsi favoriser le redressement. L'opération après cela sera un peu plus risquée et un peu plus lourde. Il faudra poser une sonde dans l'uretère notamment pour ne pas le couper car il se confond avec les tissus cicatriciel. Et au moment de la pose du matériel, il faudra passer près des zones à risque (moelle) et traverser les vertèbres par un chemin moins "sécure" si j'ai bien compris. Il m'a clairement dit que c'était très lourd (comme pour toutes les arthrodèses) et que le parcours était difficile. Concernant la douleur, la pompe à morphine a disparue. Elle est remplacée par une rachi-analgésie (piqûre dans le rachis) qui dure 24h, après c'est médication orale à la demande (toujours morphine et compagnie mais en moindre dose). Cela permet de fortement baisser les doses de morphine et ainsi de limiter au maximum ses effets secondaires. Cela semble plutôt une bonne chose.
Maintenant les bonnes nouvelles, parce qu'il y en a ! Il est confiant quant au redressement et aux résultats, même si ce sera très long. Je devrais pouvoir conserver mon travail tant aimé, mais pas avant au moins 9 à 12 mois et en adaptant beaucoup au début. Je suis très souple au niveau des hanches, et il m'a dit que je pourrais garder une bonne mobilité générale et que vu qu'une partie de mon dos est déjà soudée, cela ne sera pas d'une trop grande différence car j'utilise déjà mes autres articulations pour compenser.
Je devrais beaucoup moins souffrir de à peu près tout ! Je devrais pouvoir récupérer de la force dans les jambes (j'ai une grand faiblesse de la jambe gauche surtout et ce depuis toujours et je ne savais pas que cela venait de là, je pensais juste ne pas être assez musclée !) C'est en fait le Psoas qui est mis à mal et qui ne peux pas fonctionner correctement, en redressant, ça devrait s'améliorer. Et cerise sur le gâteau, je devrais récupérer une taille marquée, me débarrasser de la bosse et gagner environ 5 ou 6 cm !
En clair, une année difficile mais un avenir plutôt lumineux après :)
Pour la date, étant donné la situation sanitaire .. ça va être long car il doit déjà annuler les opérations depuis quelques jours et il ne sait pas quand il pourra les reprendre (enfin, son équipe car il n’opère plus en direct, il accompagne les chirurgiens sur la fin de leur formation pendant les opérations). Et il était complet jusqu'en mars. Donc dans le meilleur des cas, pas avant avril/mai dans le pire .... On ne sait pas car tout change au jour le jour.
Je devrais le revoir en décembre pour un scanner et des radios en mobilité afin de définir si il faut ou pas enlever le matériel de la 1ère opération. Mais il semblait penser que c'était presque inévitable pour être sûr d'un bon résultat.
Je suis officiellement sur liste d'attente. Avec la peur au ventre et l'espoir en tête.
Un grand merci à l'équipe de SP pour son soutien qui me permet d'avancer bien plus sereinement. Je n'ai pas pu résister à la photo clin d'oeil :)