- mar. juin 24, 2014 8:14 am
#272454
Bonjour,
Chacun ici connaît bien ces rendez-vous dont on espère tant, que l'on s'imagine dans son esprit bien avant et qui se font finalement à la "va-vite". Ces moments là nous laissent avec autant d'interrogations qu'avant le rendez-vous et la situation ajoute encore à l'émoi du moment, suscitant même un peu de colère au fond de soi. Ce sentiment de désintérêt est souvent pesant. La médecine avance, les médecins prennent de plus en plus en compte les sentiments et le ressenti des patients et de leur famille mais il reste toujours des "irréductibles" pour traiter leurs patients de la sorte. Dommage.
Pour le reste, vous semblez avoir opté pour l'opération. Là aussi, la décision est importante et l'on comprend bien la pression que vous ressentez depuis ce choix fait à contre coeur pour le bien de votre fille. Je me joins à vous pour souhaiter que tout aille pour le mieux et que tout se passe bien. Même si l'on a confiance, le doute reste toujours ancré au fond du coeur. Sentiment normal lorsque l'on est un parent inquiet.
Il y a aussi tous ces sacrifices que l'on fait à cause de la maladie, pour y arriver. Toutes ces choses qui, au lieu de se faire oublier, remontent d'un coup en haut de la gorge dans les moments difficiles. Cet été dont il faudra se priver, les nuits blanches comme tu le dis, la douleur tant physique que morale. Cette entaille que la vie fait à nos coeurs. Tout cela est bien dur à encaisser pour le moment. Je connais bien ce sentiment pour l'avoir vécu avec ma fille en son temps.
L'essentiel est, même si cela paraît difficile à envisager pour le moment, plus loin dans la vie, dans le temps. Le sacrifice fait aujourd'hui sera un bénéfice pour plus tard. Tout cela ne va que resserrer la famille, la rendre plus forte malgré le doute de l'instant, plus tard dans la vie. Courage à vous.
Meilleures pensées,
Franck
Chacun ici connaît bien ces rendez-vous dont on espère tant, que l'on s'imagine dans son esprit bien avant et qui se font finalement à la "va-vite". Ces moments là nous laissent avec autant d'interrogations qu'avant le rendez-vous et la situation ajoute encore à l'émoi du moment, suscitant même un peu de colère au fond de soi. Ce sentiment de désintérêt est souvent pesant. La médecine avance, les médecins prennent de plus en plus en compte les sentiments et le ressenti des patients et de leur famille mais il reste toujours des "irréductibles" pour traiter leurs patients de la sorte. Dommage.
Pour le reste, vous semblez avoir opté pour l'opération. Là aussi, la décision est importante et l'on comprend bien la pression que vous ressentez depuis ce choix fait à contre coeur pour le bien de votre fille. Je me joins à vous pour souhaiter que tout aille pour le mieux et que tout se passe bien. Même si l'on a confiance, le doute reste toujours ancré au fond du coeur. Sentiment normal lorsque l'on est un parent inquiet.
Il y a aussi tous ces sacrifices que l'on fait à cause de la maladie, pour y arriver. Toutes ces choses qui, au lieu de se faire oublier, remontent d'un coup en haut de la gorge dans les moments difficiles. Cet été dont il faudra se priver, les nuits blanches comme tu le dis, la douleur tant physique que morale. Cette entaille que la vie fait à nos coeurs. Tout cela est bien dur à encaisser pour le moment. Je connais bien ce sentiment pour l'avoir vécu avec ma fille en son temps.
L'essentiel est, même si cela paraît difficile à envisager pour le moment, plus loin dans la vie, dans le temps. Le sacrifice fait aujourd'hui sera un bénéfice pour plus tard. Tout cela ne va que resserrer la famille, la rendre plus forte malgré le doute de l'instant, plus tard dans la vie. Courage à vous.
Meilleures pensées,
Franck