Par noeru kitsune - dim. mars 11, 2012 9:12 am
- dim. mars 11, 2012 9:12 am
#229381
Bonjour tout le monde !
Pour ceux qui ont lus mon histoire pas très joyeuse dans la catégorie des ados opérés, ils ne risques pas d'être très surpris de ce topic.Je le fais pour parler de ce que le dos me fais socialement parlant, et plus seulement au niveau de mes douleurs.
Socialement, par chance, j'ai de très bon amis. Les mêmes que avant l'opération, une équipe de "différents" qui ont vécus au moins une chose dans leur vie leur empêchant de juger les autres. Même si mes amis sont en or, le problème de mon dos se pose fréquemment : comment dire tout le temps que j'ai mal et ne peux pas les voir alors que j'en meure d'envie ? C'est de plus en plus dur pour moi, à tel point que j'y vais, mettant mes douleurs de cotés, mais après je le paie à double. Je trouve injuste de devoir choisir entre ces amis et sa santé tout le temps.
Niveau amour, c'est une crainte quotidienne : depuis trois ans (=opération) je ne voulais pas avoir de copains. Difficile déjà avec mes amis, ma santé serait impossible à assumer en amour, en devant se voir régulièrement, etc. Mon physio essaie toujours de me dire que je trouverai l'amour et je lui réponds que, lorsque il faudra passer à la partie sexuelle, le type en question risque de me décrocher les barres sur les chocs. Quand on a mal en restant calme, impossible de faire quelques choses d'aussi... sportif.
Le problème de l'enfant se pose aussi : si tous les jours je prends 4 antis-douleurs et 3 anti-inflamatoire, comment encore pensé à survivre à une grossesse ? Sans parler de l'accouchement ! Les anti-douleurs risquent de faire du mal au bébé, donc je serai trèèèèèèèèèès embêtée. De plus, le risque congénital est bien présent : comment supporterai je de transmettre les gènes de la scoliose à mon propre enfant, l'ayant subi depuis toujours ? Je serai un monstre de faire un enfant en toute connaissance des risques ! Pourtant, adopté n'est pas facile car ce n'est pas le même sang, et peut-être que l'enfant me rejetera plus tard... Donc, mon rêve de faire un enfant plus tard doit il lui aussi être effacé, comme celui que j'avais d'être enseignante que je dois abandonné à cause de mes douleurs ?
Ma maman travaille en suisse au ministère publique dans la rubrique des stupéfiant. Moi, je prend deux pilules de fer, un anti-dépresseur, la pilule contraceptive (pour les boutons), quatre anti douleur, 3 anti inflamatoire, deux calmants et deux médicaments pour dormir. La douleur ne disparait pas franchement, et plus sa va, plus les médecins me shootent aux médocs. Je dois travailler deux fois plus mes cours pour les assimiler et lutter pour ne pas m'endormir dans l'après-midi après un énième médicament. Je ne fume pas, ne bois pas (sa augmente mon mal de dos, le comble pour une valaisanne !), je suis contre la drogue, mais commence à avoir peur de finir dans les dossiers des drogués de ma maman à force de prendre autant de médicaments.
Alors voici ma question : comment vivre normalement ?
Pour ceux qui ont lus mon histoire pas très joyeuse dans la catégorie des ados opérés, ils ne risques pas d'être très surpris de ce topic.Je le fais pour parler de ce que le dos me fais socialement parlant, et plus seulement au niveau de mes douleurs.
Socialement, par chance, j'ai de très bon amis. Les mêmes que avant l'opération, une équipe de "différents" qui ont vécus au moins une chose dans leur vie leur empêchant de juger les autres. Même si mes amis sont en or, le problème de mon dos se pose fréquemment : comment dire tout le temps que j'ai mal et ne peux pas les voir alors que j'en meure d'envie ? C'est de plus en plus dur pour moi, à tel point que j'y vais, mettant mes douleurs de cotés, mais après je le paie à double. Je trouve injuste de devoir choisir entre ces amis et sa santé tout le temps.
Niveau amour, c'est une crainte quotidienne : depuis trois ans (=opération) je ne voulais pas avoir de copains. Difficile déjà avec mes amis, ma santé serait impossible à assumer en amour, en devant se voir régulièrement, etc. Mon physio essaie toujours de me dire que je trouverai l'amour et je lui réponds que, lorsque il faudra passer à la partie sexuelle, le type en question risque de me décrocher les barres sur les chocs. Quand on a mal en restant calme, impossible de faire quelques choses d'aussi... sportif.
Le problème de l'enfant se pose aussi : si tous les jours je prends 4 antis-douleurs et 3 anti-inflamatoire, comment encore pensé à survivre à une grossesse ? Sans parler de l'accouchement ! Les anti-douleurs risquent de faire du mal au bébé, donc je serai trèèèèèèèèèès embêtée. De plus, le risque congénital est bien présent : comment supporterai je de transmettre les gènes de la scoliose à mon propre enfant, l'ayant subi depuis toujours ? Je serai un monstre de faire un enfant en toute connaissance des risques ! Pourtant, adopté n'est pas facile car ce n'est pas le même sang, et peut-être que l'enfant me rejetera plus tard... Donc, mon rêve de faire un enfant plus tard doit il lui aussi être effacé, comme celui que j'avais d'être enseignante que je dois abandonné à cause de mes douleurs ?
Ma maman travaille en suisse au ministère publique dans la rubrique des stupéfiant. Moi, je prend deux pilules de fer, un anti-dépresseur, la pilule contraceptive (pour les boutons), quatre anti douleur, 3 anti inflamatoire, deux calmants et deux médicaments pour dormir. La douleur ne disparait pas franchement, et plus sa va, plus les médecins me shootent aux médocs. Je dois travailler deux fois plus mes cours pour les assimiler et lutter pour ne pas m'endormir dans l'après-midi après un énième médicament. Je ne fume pas, ne bois pas (sa augmente mon mal de dos, le comble pour une valaisanne !), je suis contre la drogue, mais commence à avoir peur de finir dans les dossiers des drogués de ma maman à force de prendre autant de médicaments.
Alors voici ma question : comment vivre normalement ?