- mer. juil. 16, 2008 1:47 am
#115337
Bonjour à tous,
Je suis de retour sur le site. Quand j'ai vu la date de mon dernier post, je me suis rendue compte à quel point le temps passait vite.
J'ai connu beaucoup de soucis dans ma vie depuis ma dernière visite, mais je n'ai jamais oublié l'association qui m'a beaucoup aidé à prendre conscience de ma scoliose et à prendre confiance en moi.
J'ai d'abord perdu mon travail de secrétaire médicale en avril 2007. Les médecins se sont séparés, sur les deux secrétaires, celui qui restait au cabinet n'en a gardé qu'une... ma collègue ! Le médecin m'a dit avoir plus d'atomes crochus avec elle. Un licenciement économique, mais je ne peux m'empêcher de penser qu'elle était mieux "physiquement" que moi et que la raison est peut être là.
Un licenciement économique trois ans après avoir été poussée à partir du poste que j'occupais depuis 17 ans, pour être remplacée aussi par "une belle femme", me laisse songeuse bien que je ne sois pas paranoïaque.
J'ai fait des remplacements, puis j'ai trouvé un poste de secrétaire, mais il fallait également faire des colis (emballer des chaussures orthopédiques) la moitié de mon temps. Mon moral n'était pas au top, et j'avais vraiment l'impression de régresser dans mon travail.
En décembre 2007, un de mes beaux frères, celui qui est associé avec mon mari, et que je vois tous les jours est tombé malade, un cancer de l'oesophage. Cela a été un gros choc.
En avril 2008, ma maman a été hospitalisé, j'ai tout de suite démissionné pour être avec elle, mais elle est décédée trois jours après. Un cancer du côlon en phase terminale ignoré depuis toujours.
Depuis son décès, je trie peux à peux ses affaires et les souvenirs reviennent, je découvre le bonheur de mes parents, la joie d'avoir un enfant et l'annonce de ma scoliose quand j'avais 6 ans. Mon père est mort dans l'année qui a suivi d'un oedème pulmonaire suite à un infractus du myocarde. Peut être que cette scoliose y est pour quelque chose. Ma mère ne souhaitait pas me faire suivre, sauf par un kiné. Elle avait peur de la chirurgie. Aujourd'hui, je me pose beaucoup de questions. Peut être n'ont ils jamais accepté cet handicap. Je vais mal et je suis seule, je ne peux pas compter sur mon mari pour me comprendre. J'ai mes deux enfants, mais ce ne sont pas à eux de m'aider,
La deuzième raison pour laquelle je ne ne venais plus sur le site, c'est parce-qu'après avoir trouvé des gens comme moi, je me suis rendue compte que j'étais la seule à ne pas avoir été suivie, et je me suis sentie à nouveau très seule.
Je reviens ce soir, car ma souffrance moral est trop grande et que ma maman était la seule personne proche que j'avais. Je n'ai plus personne pour m'écouter et si vous êtes arrivés jusqu'ici je vous remercie de m'avoir lu.