Bonjour, c'est avec beaucoup d'émotion que je reviens vers vous. Voilà un an que je n'ai plus donné signe de vie, vous qui m'avez soutenu, épaulé, essayé d'apaiser mes craintes, mes peurs dans ses moments difficiles que sont nos interventions. Depuis novembre 2012 où je me suis inscrite sur ce forum vous avez été à mes côtés, ne croyez pas que je vous ai lâchement abandonné maintenant que j'en ai fini avec toutes ses opérations mais j'ai eu un gros passage à vide. Dans mes derniers messages que je vous ai posté où je vous disais que le moral était en dent de scie, que des crises d'angoisses s'installaient et bien tout cela était des signes avant-coureur d'une importante dépression qui m'a gâché la vie pendant de longs mois.
Après avoir accumulé 3 années de stress d'hospitalisations, d'interventions, j'ai craqué. Quand vous êtes en angoisse permanente le jour comme la nuit, plus dormir, plus envie de dialoguer, de parler avec mon mari, mes enfants ou le reste de la famille, les repas qui deviennent galère car vous ne pouvez rien avaler (j'ai perdu 10kg) et plus sortir de chez moi sous peine d'être au bord du malaise, je ne me reconnaissais plus.
Alors avec l'aide de mon médecin généraliste j'ai commencé un traitement médicamenteux, il m'a mis en relation avec une excellent psychologue et j'ai commencé un travail de longue haleine qui a porté ses fruits puisque je vais bien aujourd'hui.
J'ai arrêté la thérapie, je suis toujours sous médicaments mais mon traitement a été nettement diminué mais pour le moment le médecin préfère me le laisser, il est encore trop tôt pour tout arrêter.
Voilà pourquoi ce silence involontaire de ma part mais malgré ça j'ai beaucoup pensé à vous
Sinon je viens de retourner en visite de contrôle aux CdM et tout va bien, je revois le chirurgien dans 2 ans.
Le fait d'être bloqué plus bas et plus haut avec ce nouveau matériel m'oblige à vivre à l'écoute de mon corps et de faire les choses à mon rythme, d'arrêter quand je suis fatiguée et de reprendre plus tard, chose que j'ai enfin accepté car ça aussi la psy m'a expliqué que ça a contribué à ma dépression, le fait de ne pas accepter ce nouveau "handicap".
A bientôt
