Bonjour Coco,
je ne suis pas hyper laxe et je ne peux te faire part de mon expérience sur ce plan. Par contre, je constate que j'arrive à la ménopause et que ma scoliose évolue, et qu'elle a aussi évolué pendant mes grossesses, moments de bouleversements hormonaux (quand j'ai dit ça à mon généraliste lors du dernier examen gynéco, il m'a dit qu'il n'y avait aucun rapport, mais bon, la scoliose n'est pas sa spé.). Je te mets ci-dessous deux citations d'un article tiré de la revue ACtualité paru l'an dernier et portant sur la scoliose. Il ne s'agit pas d'une revue scientifique et mes quelques recherches internet dans des revues scientifiques ne m'ont pas permis de retrouver les articles dans lesquels j'aurais pu trouver davantage de détails. Mais quand même, ça laisse entendre que scoliose et hormones féminines sont liées et que les personnes scoliotiques ont aussi d'autres caractéristiques distinctives par rapport à la population en général, notamment sur le plan musculaire (de quel ordre? c'est ça que j'aimerais savoir).
"On sait maintenant que la scoliose ne touche pas que la colonne vertébrale, au dire du biologiste Alain Moreau, chercheur en biologie moléculaire
au même hôpital [il s'agit du CHU S.-J. de Montréal]. «C'est une maladie qui atteint tout l'organisme. Les jeunes scoliotiques présentent aussi des anomalies du tonus musculaire et du système nerveux central.» La maladie compromettrait également l'occlusion dentaire; de 80 % à 85 % des jeunes patients ont des problèmes orthodontiques."
"Par ailleurs, les œstrogènes joueraient aussi un rôle dans le développement de la maladie. «Deux fois plus de filles que de garcçons sont atteints », dit la Dre Florina Moldovan, également chercheuse à S.-J., qui étudie la question. «Et elles sont aussi plus nombreuses à souffrir de scolioses graves. »
(C. Éthier, "De l'espoir pour les dos en S", L'Actualité, déc. 2008)
À force, on va finir par un connaître un rayon sur cette foutue maladie!
