Merci Chris pour les liens, j'ai parcouru celui sur la psychomotricité que je n'avais pas lu. Pour ceux qui parlent de l'acceptation, du regard sur soi et notre regard sur nous même avant et après, je crois que je les ai tous lu et relu avec curiosité et reconnaissance pour celles et ceux qui sont venus accompagner mon chemin en témoignant. Mais je n'imaginais pas que cela serai aussi incroyable comme effet et à quel point le cerveau nous contrôle dans notre compréhension de tout. C'est fou... Je pense que la kiné et le sport que je fais à la maison sur ses conseils ont vraiment eu un rôle primordial. C'est magique et j'avoue que depuis je me sens tellement mieux dans mon corps !
Chris, Oriande, Nath72, Coco .. Merci ! C'est génial d'avoir ce déclic. Tout me semble plus doux maintenant et je me dis qu'avec le sport que je pourrais faire bientôt et les changements que ça va permettre, je vais vraiment l'aimer ce corps ! L'éventration me pèse parfois beaucoup mais je relativise et j'apprends doucement à l'accepter. Le plus compliqué au final ce sont les séquelles neuro. Ma mémoire à court terme est vraiment atteinte et j'ai du mal à comprendre et me concentrer parfois. Cela risque de poser problème pour la reprise du travail, quel qu'il soit, mais pour ma vie de tout les jours c'est gérable. Juste un peu agaçant !
Et puis j'ai revu un copain photographe perdu de vue depuis quelques années la semaine dernière, j'ai appris qu'il était condamné car il a un cancer incurable. Il est plus jeune que moi, il a un fils de 6 ans et son plus grand drame c'est de se dire que son enfant n'aura pas ou peu de souvenirs avec son père. Cela m'a bouleversé, c'est une grande claque qui m'a permis d'exprimer que même si j'avais côtoyé la mort un bon moment, même si tout n'était pas simple à accepter et à dépasser, j'avais encore du temps pour aimer et profiter avec les miens de cette vie imparfaite mais belle.
Voilà, en résumé, le corps et l'esprit sont particulièrement bien fait et il faut savoir avancer et nous faire confiance, même dans les moments les plus sombres parce qu'on ne sait pas combien de temps tout ça va durer... Alors : Carpe diem
