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Un espace d'échanges pour ne plus être seul avec sa scoliose

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Par E.T.
#107544
Bonjour à tous !

Je m’appelle Arthur et je viens d’avoir 30 ans.
Ca doit bien faire 2 ans que je lis ce forum sans jamais oser y poster. Quand je lis vos récits, vous me paraissez tous tellement plus forts que moi parce que mon opération du dos a été une expérience assez traumatisante et m’a laissé une crainte des hospitalisations ce qui est embêtant parce que je suis obligé d’aller dans les hôpitaux assez souvent.

Voici mon récit :

J’avais 11 ans quand une amie de ma mère a remarqué que je boitais. Personne n’avait jamais rien remarqué avant pourtant le premier médecin qui m’a vu à l’hôpital P... de Bordeaux a découvert que j’avais une double cypho-scoliose vrillée de 45° dorsale et 39° lombaire. J’avais aussi un pectus excavatum (thorax en entonnoir) et j’étais très maigre.
On m’a tout de suite fait un corset. C’en était un qui passait sous les bras, je ne connais plus son nom parce que je ne l’ai pas gardé longtemps. En fait, dès que j’ai eu ce corset, j’ai souffert à m’en arracher les cheveux (c’est pas une image, je le faisais vraiment !). J’avais des douleurs horribles dans le bras droit et j’avais du mal à respirer. Le comble c’est que personne ne me croyait ! A force d’insister, les médecins se sont rendu compte que ce corset ne me servait à rien et ils m’ont fait un corset de Milwaukee.
J’ai bien galéré avec ce corset aussi parce qu’il me donnait des maux de tête et puis j’avais mal partout en classe parce qu’on avait des bureaux anciens, vous savez, ceux dont le banc est accroché à la table. Au bout d’un moment, on m’a mis au fond de la classe parce que je bougeais trop sur mon banc et puis j’étais grand, du coup, mes résultats scolaires ont chuté et il m’arrivait de penser au suicide. Ca vous paraît peut-être extrême mais il faut que je vous dise que j’étais en pensionnat et que tout le monde me fuyait depuis que j’avais mon corset et puis bien sûr, il n’y avait pas internet pour discuter avec d’autres enfants qui étaient dans le même cas que moi. Je devais me débrouiller tout seul avec mon corset, mes douleurs et mes escarres dans le dos (à cause des points de pression).

Après 1 an de corset, ma scoliose avait empiré, j’étais à 50° dorsale et je ne sais plus pour les lombaires mais mon médecin était très inquiet à cause de la rotation qui me faisait perdre ma capacité respiratoire et qui menaçait mon cœur. Il a donc été décidé que je devrais me faire opérer. Mon père étant sceptique, nous sommes allés consulter un grand spécialiste à G..., le Professeur P. (maintenant décédé). Lui aussi disait que je devais me faire opérer au plus vite et il m’a aussi diagnostiqué un syndrome de Marfan. Quand on est sortis de cette consultation, j’étais complètement abasourdi.
Mon année de 5ème, je l’ai passée à préparer l’opération. Toutes les semaines, un ambulancier venait me chercher au pensionnat pour que j’aille faire de la kiné respiratoire et du Benett (une grosse machine dans laquelle on respire de l’oxygène). J’avais l’air saoul quand je rentrais à l’école ;o) J’ai aussi eu droit aux auto-transfusions et ça a été bien galère aussi parce que j’avais les veines très fragiles et le personnel du centre de transfusion s’acharnait sur mes bras jusqu’à me faire des hématomes partout. Un jour, ils étaient à 5 sur mon bras et je me suis mis à pleurer mais personne ne s’en souciait. Je leur demandais d’arrêter mais ils n’écoutaient pas et c’est ma mère qui a dû carrément hurler et frapper sur la vitre ( à cette époque, il y avait des vitres partout et on passait son bras par un trou ). Ma mère me tirait de son côté, les médecins du leur et mon bras était entre les deux ! :o/
Un jour, on est tombé sur une jeune femme qui a réussi à me piquer du premier coup et on a réussi à prélever 2 poches et demi de sang. Ce qui est terrible, c’est que j’ai fait ça pour rien parce que j’ai appris qu’ils avaient fait des erreurs en inscrivant les noms sur les poches donc j’ai sûrement eu le sang de quelqu’un d’autre !

Le 18 juin 1991, j’ai donc subi mon opération ( à Bordeaux par le Pr V. )qui a duré plus longtemps que prévu parce que j’ai eu des complications cardiaques et pulmonaires. Le réveil a été très difficile. Tout d’abord, j’ai cru étouffer parce que j’étais intubé, j’ai paniqué et une infirmière m’a expliqué comment respirer. J’ouvrais grand les yeux mais je ne voyais rien. On m’a demandé de bouger mes orteils et je me suis exécuté bien que j’aie eu l’impression de faire un effort surhumain. J’ai entendu des cris de joie quand j’ai bougé mes orteils, je ne savais pas pourquoi. Au bout d’un moment, on m’a dit qu’on allait m’enlever le truc que j’avais dans la bouche et qu’il fallait que je fasse comme si je toussais au moment où ils me le diraient. La sensation de ce truc en plastique qui racle les parois à l’intérieur de soi était vraiment désagréable et après, j’avais l’impression d’avoir une méga angine. Ensuite, j’ai passé beaucoup de temps à vomir ce qui me faisait un mal de chien parce que ça faisait des secousses dans mon dos. Je vous avoue que j’ai pleuré à ce moment là mais heureusement, il y avait une gentille infirmière qui m’aidait à vomir et qui m’épongeait et me caressait le front en me parlant doucement. Je n’ai jamais pu voir son visage, dommage !
Après j’ai fini par me rendormir un peu et quand j’ai de nouveau ouvert les yeux, on m’a dit que maa mère était là. J’ai vaguement tourné la tête pour la voir mais ma vision était troublée. On m’a encore demandé de bouger mes orteils et ma mère s’est à moitié évanouie et s’est retrouvée allongée à côté de moi ;o) Je l’entendais répéter : « C’est dur ! C’est dur ! » Selon elle, j’avais l’air cadavérique.
La troisième fois que je me suis réveillé, j’étais dans un autre endroit, j’y voyais un petit peu mieux et j’entendais une dame qui criait et le truc qui prenait la tension n’arrêtait pas de me faire sursauter et de troubler mon sommeil. A un moment, j’ai eu atrocement envie de faire pipi et l’infirmière a râlé parce qu’elle venait d’enlever la sonde. Elle a appelé des infirmiers (je ne sais pas pourquoi !) et j’ai dû essayer de me soulager à moitié nu devant tout ce monde qui me regardait et qui s’impatientait parce que j’étais bloqué. Heureusement, j’ai réussi à oublier ma pudeur et ma fierté et j’y suis arrivé.
Plus tard (je n’avais plus la notion du temps mais c’était presque 2 jours après l’opération), on m’a remonté dans ma chambre et j’ai remarqué que mes 2 bras étaient crispés sur mon torse comme si j’étais une momie et on les avait enveloppés dans des bandages très épais d’où sortaient des tas de perfusions. En fait, je m’étais crispé pendant (ou après) l’opération du coup, je ne pouvais plus bouger mes bras. Ma tête aussi était coincée sur le côté. Les bandages avaient été mis parce que toutes mes veines avaient éclaté. Les jours qui ont suivi, j’ai vu un kiné qui m’a fait faire des exercices pour débloquer tout ça et j’ai eu le droit de jouer avec ma balle de baseball que j’avais amenée comme porte bonheur.
Un jour, 2 infirmières très désagréables sont venues m’enlever le gros drain en haut du dos et j’ai dérouillé un maximum. J’ai commencé à pleurer sans faire de bruit et les infirmières se sont mises à rigoler et à me traiter de peureux et de chochotte. C’était vraiment humiliant. Une fois le drain enlevé, elles m’ont forcé à me laver les dents tout seul alors que j’avais les bras difformes dans mes gros bandages. Encore une fois, elles se sont marrées en me regardant et elles m’ont traité de pleurnichard. Je les haïssais ces deux-là ! Ensuite une autre infirmière m’a enlevé plein d’autres drains et j’ai rien senti !
4 jours après l’opération, on m’a levé, j’étais comme un pantin ;o) mais une fois qu’on m’avait appris comment me lever, j’ai voulu me lever tout seul. Un jour, les infirmières et ma mère m’ont trouvé debout dans le couloir à regarder par la fenêtre. Les infirmières trouvaient ça incroyable et ma mère était blême ;o)

Une semaine après mon opération, je rentrais chez moi, sans corset ni plâtre. Je ne suis pas allé en centre de rééducation non plus. Je ne sais pas si ça existait à l’époque. J’ai été très seul cet été-là, mes seules visites étaient celles de l’infirmière qui venait me faire des piqûres pour la circulation sanguine. En septembre, je suis rentré de nouveau au pensionnat et avec le recul, je me dis que j’étais bien faible pour reprendre une vie normale.

Bientôt, ça fera 17 ans que j’ai été opéré et je dois vous dire que pendant toutes ces années, je me suis demandé si mes parents avaient fait le bon choix en disant oui à l’opération. Parce qu’avant, je n’avais jamais mal au dos et depuis, je n’arrête pas d’avoir mal. J’aurais bien aimé qu’on me demande mon avis à l’époque et qu’on m’explique plus les choses, qu’on me laisse moins seul face à tout ça.

Aujourd’hui, je ressens encore cette solitude et je suis d’autant plus inquiet que depuis 4 ans, j’ai une douleur horrible, de type sciatique, dans la jambe droite et les médecins ne semblent pas me prendre au sérieux alors que j’ai fait un électromyogramme qui montre que j’ai un nerf qui est en train de mourir. Je suis maintenant obligé de marcher avec une canne, je ne peux plus travailler et je ne trouve même plus d’anti-douleurs qui me calment totalement cette douleur.

Désolé pour ce long message et merci d’avance à ceux qui auront le courage de le lire jusqu’au bout. J’ai l’impression de m’être beaucoup plaint et j’espère que vous m’en excuserez. Comme dit, je dois être plus faible que les autres pour avoir aussi mal vécu cette opération.

A bientôt !

Arthur

Comme précisé dans le règlement de ce forum, merci de ne pas citer de noms d'hopitaux. L'équipe des modérateurs
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Par Rosy
#107549
Bonjour Arthur et bienvenu à toi sur le site. non tu n'es pas plus faible que chacun d'entre nous. ton récit me donne froid dans le dos tellement elle traduit la souffrance que tu as vécu durant ces mauvaises périodes. et je comprends très bien que le milieu hospitalier te fasse peur. comme tu as du souffrir physiquement mais aussi moralement! et cet "incompris" et ces moqueries, comment en sortir indemne! je vois que tu as mis 2 ans à pouvoir laisser ici ton récit :bravo à toi tu es en train de sortir de toi toutes ces souffrances. ici, nous te comprenons. n'hésites pas à venir sur le site pour discuter. pour ce qui est de ta douleur actuelle, il faudrait que tu refasses un bilan pour ton dos. cette sciatique est probablement lié à ta scoliose. il est important que tu revois ton chirurgien pour cela. à ton âge, il n'est pas normal de rester ainsi avec une douleur aussi forte. fais-tu de la kiné? as-tu déjà consulter un centre anti-douleurs? j'aime bien ton pseudo et ton avatar a de belles couleurs. à bientôt de te lire :bisous
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Par brinou
#107556
Bonjour Arthur, je découvre ton histoire très émouvante, c'est tout à fait normal que tu n'aimes pas les hopitaux et que tu aies mal vécu ton opération avec tout ce que tu as eu et au contraire, je te trouve bien courageux pour tout ce que tu as enduré. J'ai envie de dire bravo à toi :bravo
Puisque tu as fini par poster ici j'espère que tu ne te sentiras plus seul. Je trouve ca incroyable que les professionnels n'étaient pas à ton écoute, c'est abérant !
Tu sais je pense que tes parents ont quand meme pris la bonne décision malgré tout ce qui s'est passé car dis toi qu'aujourd'hui ton état aurait encore empiré avec une scoliose qui aurait surement comprimé ton poumon et ton coeur. Je me suis aussi posé ces questions mais à l'inverse : que mes parents auraient surement dû consulter d'autres médecins et choisir l'opération et j'ai fini par hair les médecins mais j'ai compris il n'y a pas si longtemps que ca, qu'il ne fallait pas revenir en arrière.
Je viens d'apprendre également que j'ai le syndrome de marfan à 25 ans et ca a aussi été le choc...
Je tiens aussi à te dire que tu ne te plains pas du tout, tu te contente de raconter ce qui s'est passé et d'ailleurs tu le fais très bien donc ne t'excuse pas.
Je te souhaite bon courage pour tes douleurs et à bientot j'espère
:bisou1 et :chance
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Par mamynou
#107557
Et bonjour et surtout bienvenu à toi sur le site Je comprends pourquoi ET à lire ton histoire.
2 ans avant d'écrire ta souffrance sur le site, je crois que là tu as fait un sacré bout de chemin et un grand pas vers ta délivrance de cette foutue scoliose.
Bien sur elle sera toujours là présente
Là à ce jour il te faudrait refaire un bilan pour voir ou tu en es.
Pas facile pour toi qui a si mal véçu toute cette période de l'opération.
Je suis sur qu'avec nous à tes côtés tu vas pouvoir reprendre confiance
Pour moi il y a bien longtemps 30 ans le docteur m'a demandée mon avis pour l'opération. j'ai dis oui et je ne le regrette pas cette opération a mis fin à tout ces traitements interminables et j'ai pu reprendre le cours de ma vie tout à fait normalement.

courage à toi et encore bravo :bravo
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Par marietout
#107564
Bonjour Arthur,
Bienvenue à toi et oui j'ai tout lu...Que de souffrances morales et physiques!
En écrivant ton histoire tu as franchi un grand pas. Nous allons tout faire pour t'aider de notre mieux.A bientôt :bisous1
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Par E.T.
#107616
Merci beaucoup pour vos messages!
C'est vrai que ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas le seul à avoir subi cette opération. Quand j'étais gamin, je croyais que c'était une intervention très rare parce que personne ne connaissait mais quand je vois tous les témoignages qu'il y a ici, je me dis que c'est pas si rare que ça en fait.

Quand les douleurs dans ma jambe sont arrivées, j'ai revu mon chirurgien et il avait l'air contrarié quand il m'a vu. Ce que je sais c'est qu'il ne veut pas m'opérer une nouvelle fois parce qu'à l'époque, je lui ai fait pas mal d'émotions ;-)
Il m'a juste dit de passer une IRM, ce que j'ai fait mais apparemment le matériel a chauffé et on a dû tout arrêter. J'ai vu d'autres médecins (j'avais emménagé sur Paris entre temps) qui m'ont dit de faire un myeloscanner mais j'ai refusé parce qu'il y a beaucoup de risques. On peut faire un rejet du matériel ou finir paralysé. Personnellement, je préfèrerais qu'on m'opère pour voir ce qu'il se passe la dedans plutôt que de prendre des risques.

En tous cas, depuis que je suis sur Paris, j'ai beaucoup plus de mal à me faire suivre parce que je ne connais aucun médecin. J'en vois plein de différents mais j'ai l'impression qu'ils ne me prennent pas au sérieux et pendant ce temps, la douleur empire et se propage. Je me souviens de ma généraliste à Bordeaux qui me disait qu'une fois que mon nerf serait mort, ce serait irréversible et c'est un peu flippant.

Pour répondre aux questions de Rosy:
Je ne fais plus de kiné depuis le lycée. J'avoue que j'en voyais plus l'intérêt par contre, une fois, j'ai fait de la kiné en piscine et j'avoue que c'était agréable. En plus, on était tous estropiés donc on n'avait pas honte de se montrer ;-)

Pour les centres anti-douleurs, on m'en a vaguement parlé une fois en me disant que je serais shooté les trois quarts du temps et tout et tout. J'étais encore prof à l'époque donc ça ne me plaisait pas trop. En plus, j'ai l'impression de ne pas savoir bien exprimer ma douleur. En fait, on m'a tellement appris à ne rien dire quand j'avais mal que j'ai tendance à toujours amoindrir mes douleurs. Je ne sais pas si ça vous le fait aussi?
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Par Rosy
#107619
c'est vrai que l'on encaisse en silence, mais bon avec le temps, je crois que ce n'est pas la bonne méthode. y'a pas de raison de rester à souffrir. pour les centres anti-douleur, tout ne tourne pas autour des médicaments, y'a aussi des appareils que l'on utilise. peut-être en parler à ton généraliste? une consultation n'engage en rien. pour l'irm, moi on m'avait toujours dit, en pas faire au niveau du dos, car effectivement le matériel chauffe et te brûle. mais je sais aussi que certains médecins prescrivent l'examen!! si tu n'as pas de médecin orthopédiste ,sur paris, tu peux lancer un appel sur le site, y'a un topic pour cela je te mettrais le lien
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Par brinou
#107622
On m'a aussi prescrit une irm et ca n'a pas chauffé pour moi mais bon ca n'a servi à rien car le matériel brouillait tout et on m'avait dit qu'il valait mieux passer une irm qu'un scanner après en voyant les résultats on m'a dit l'inverse :boire ahhh ces médecins !!
Pour le myeloscanner, je ne connais pas :cherche désolée... c'est dangereux alors, pas top en effet...
Au plaisir de te lire :biz
Par sylvie06
#107643
bonjour Arthur et bienvenue,
je ne suis plus une gamine depuis bien longtemps pourtant avant que je vienne déposer mes valises ici il y a un peu d'un an ,je me croyais seule au monde avec ma souffrance ,sans personne qui puisse comprendre ce que je ressentais..j"avais l'impression de vivre un cauchemar depuis mon opé ,depuis que j'ai osé dire cette souffrance ,la partager je vis mieux ,alors je te souhaite la même chose.
Il ne faut évidement pas que tu restes avec cette sciatique, je connais trop bien cette douleurs pour savoir combien elle peut vous anéantir.Il est sans doute temps de faire un bilan ...non....
A bientôt
:bisous
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Par framboise
#107647
Bonjour Arthur, ton récit est très touchant et très précis.
Je pense moi aussi qu'il faudrait continuer un suivi sur la région parisienne.Tu parles de Garches où tu es allé petit et où il y a , je crois, des gens compétents en matière de scoliose.
Je suis étonnée de ce que l'on t'a dit sur le myéloscanner. J'en ai eu un à Lyon, très bien fait, presque pas douloureux, dans un lieu où on a l'habitude d'en faire et on ne m'a jamais évoqué le moindre risque moyennant quelques précautions à suivre. Alors ce n'est peut-être qu'une question d'expérience du radiologue qui le pratique.

Tu es jeune, tu as pu sauter le pas pour écrire ton histoire, ne reste pas seul non plus pour les soins. On pourra te donner si tu le souhaites, par MP, des adresses sur Paris et banlieue.
:chance :bravo2 pour ton récit et ton courage. Françoise.
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Par E.T.
#107728
Merci encore pour tous vos messages de soutien! :-)

Je vous avoue que les douleurs sont en train de me rendre dingue. En plus, ça fait 3 jours que j'ai une douleur aux cervicales qui s'est rajoutée à celle de la jambe :fou2
Ma généraliste m'avait dit que j'en étais au stade morphine et je n'ai toujours que du T......c pour me détruire l'estomac.

C'était le coup de gueule du jour ! ^^

Bref, j'ai décidé d'écrire une lettre perso à mon chirurgien pour lui expliquer la situation, je vais aussi prendre rendez-vous avec un neurologue pour avoir un autre avis et puis je vais prendre rendez-vous pour une IRM vu qu'il y a 1 mois et demi d'attente.

Merci pour le lien Rosy, je vais de ce pas y poster un message.

merci de ne pas écrire de nom de médicament sur le site, comme stipulé sur la page d'accueil. L'équipe des modérateurs



A+, Arthur
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Par célénia
#107754
Coucou E.T. à mon tour de venir te parler. tu es gentil d'être venu voir mon histoire, mais je l'ai pas si bien raconté que toi..Moi aussi j'ai de mauvais souvenir d'infirmières qui ne s'occupaient pas de savoir ce que je ressentais. Je crois que l'on a toute nos histoires d'hôpitaux et de centre.J'ai aussi les poumons comprimés, alors les promenades dans les montés et les escalades en montagne, pas pour moi..(pourtant j'habite dans les Vosges.)
Je voudrais savoir si c'est une arthrodèse ou si c'est une harington que l'on t'a mis et à quel niveau.?
Quand à tes cervicales ne t'inquiète pas, je pense que dès fois pour soulager le bas, on fait du mal en haut. Il faut surtout pas que tu penses que tous ce qui m'arrive t'arrivera,chaque cas d'opéré et différent. Tu le verra,si tu lis d'autre histoires..En tous cas tu ne t'es pas plaint du tout, tu as un vécu douloureux.et je te trouve également courageux.. :bravo Tu était très jeune pour être opéré, de mon temps à moi, les médecins ne voulaient pas opérer tant que la croisssance n'était pas fini.Tu sais, si tes parents avaient refusés l'opération, tu serais peut-être bossu, avec les complications que cela engendre. Moi aussi ce sont eux qui ont prit la décision et s'ils ne l'avaient pas fait j'aurais été bossu avec problèmes pulmonaires..et certainement plus au monde.
Si tu peux te passer de morphine, fait le, je le sais par expérience que dès que l'on est habitué à un dosage, il faut toujours augmenter.et toujours plus :boire en tous cas ton médoc. je ne le supporte pas, pourtant c'est un dérivé de morphine. Tu devrais aussi retourner à la piscine,si cela t'avais soulougé,il est vrai que dans l'eau, on a plus mal, c'est magique !! et peut-être aussi refaire de la kiné,je ne connais pas Paris,mais il doit y en avoir des bons, cela soulagerai tes cervicales,un petit massage tous doux, naturellement.
Ha,si, j'y suis allé à Paris, voir Professeur.J..é. pére et fils quand j'étais jeune (j'ai 45ans1/2 alors !)
Je te souhaite tout de même un bon week-end, et t'inquiète pas trop. :positif


P.S. si tu es prof ne corrige pas mes fautes, je n'ai pas eu la chance d'avoir un métier (juste celui de maman,le plus beau des métiers)
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Par Rosy
#107760
je pense qu'il serait judicieux que tu reprennes rendez-vous avec ton chirurgien et peut-être même avec un autre si celui-ci hésite à te réopérer, si vraiment c'est nécessaire. je ne sais pas si un neurologue pourra t'aider, si ce n'est faire les examens.
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Par chris
#107776
Bonjour ET et je te souhaite la bienvenue car je ne suis pas encore venue écrire sur ton histoire.
Que de souffrance on peut y voir. Ton témoignage montre bien à quel point il serait indispensable que beaucoup de patients puissent bénéficier d'un accompagnement psychologique car souvent tous ces lourds traitements sont dur à supporter pour une personne.
J'espère que tu finiras par trouver le médecin qui saura te comprendre et te trouver la meilleure solution :bisou1

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