- lun. nov. 21, 2005 11:40 am
#762
Nouveau sur le forum, j'écris ici pour une amie, relativement isolée, qui cherche des réponses.
C'est un message un peu SOS..
Jacqueline, 58 ans, est actuellement dans un établissement de rééducation après une arthrodèse totale de la colonne vertébrale, avec ouverture antérieure et postérieure.
Opération très lourde, qui s'est remarquablement bien passée les 14 et 20 octobre à B..
Elle a rapidement pu se relever, marcher doucement, bref, tout en sachant que la convalescence allait encore être longue et que la douleur devait encore être traitée, avec un corset en permanence, un gros espoir de bon achèvement de la prise des multiples greffes osseuses.
Transférée, de la clinique de soins où elle était bien suivie, dans un établissement de rééducation au T.., elle a assisté à une dégradation de son état.
Les causes semblent malheureusement évidentes :
- aucun personnel médical en permanence, seule 1 infirmière par étage, pas de médecin, pas de kiné (sauf en visites);
- non-transmission du dossier médial en temps utile (8 jours pour transmettre les radios, etc..), d'où des consignes de soins inadéquates ;
- actes de kiné intempestifs et à l'évidence contre-indiquées (si le dossier médical avait pu être communiqué au kiné !)
- alimentation totalement inadaptée (cassoulet, couscous, etc.., aucun fruit frais autre qu'en sirops sucrés, légumes = pommes de terre ou pâtes, etc, d'où des perturbations gastriques, intestinales, et ... recours à des médications supplémentaires pour ça !),
- équipement de la chambre non adapté à l'état de faiblesse post-opératoire (meubles trop haut demandant de lever les bras, ou supposant des efforts pour l'ouverture, etc..),
mais, surtout, depuis 48 heures, très graves symptomes semblant résulter d'effets secondaires médicamenteux (vomissements, vertiges, perte d'équilibre et chutes, avec le corset et les greffes qui ne doivent pas bouger !)
je me sens très démuni, au téléphone -seul lien possible, elle est en province- ; elle est à présent trop faible (elle ne peut même plus se lever de son lit, alors qu'en arrivant dans cet établissement elle marchait dans le couloir, descendait à la salle à manger et y prenait des repas).
je me permets de poser ici deux questions:
1. les droits du malade, et comment réagir face à une situation aussi kafkaienne ?
2. comment la faire transférer dans un établissement plus sérieux, en région parisienne (donc plus proche de sa famille, à Cergy dans le Val d'Oise) ? connaissez-vous des établissements recommandables ? peut-on y accéder autrement que par relations ? (et les établissements trop chers ne lui sont pas accessibles financièrement...)
cordialement,
marc
C'est un message un peu SOS..
Jacqueline, 58 ans, est actuellement dans un établissement de rééducation après une arthrodèse totale de la colonne vertébrale, avec ouverture antérieure et postérieure.
Opération très lourde, qui s'est remarquablement bien passée les 14 et 20 octobre à B..
Elle a rapidement pu se relever, marcher doucement, bref, tout en sachant que la convalescence allait encore être longue et que la douleur devait encore être traitée, avec un corset en permanence, un gros espoir de bon achèvement de la prise des multiples greffes osseuses.
Transférée, de la clinique de soins où elle était bien suivie, dans un établissement de rééducation au T.., elle a assisté à une dégradation de son état.
Les causes semblent malheureusement évidentes :
- aucun personnel médical en permanence, seule 1 infirmière par étage, pas de médecin, pas de kiné (sauf en visites);
- non-transmission du dossier médial en temps utile (8 jours pour transmettre les radios, etc..), d'où des consignes de soins inadéquates ;
- actes de kiné intempestifs et à l'évidence contre-indiquées (si le dossier médical avait pu être communiqué au kiné !)
- alimentation totalement inadaptée (cassoulet, couscous, etc.., aucun fruit frais autre qu'en sirops sucrés, légumes = pommes de terre ou pâtes, etc, d'où des perturbations gastriques, intestinales, et ... recours à des médications supplémentaires pour ça !),
- équipement de la chambre non adapté à l'état de faiblesse post-opératoire (meubles trop haut demandant de lever les bras, ou supposant des efforts pour l'ouverture, etc..),
mais, surtout, depuis 48 heures, très graves symptomes semblant résulter d'effets secondaires médicamenteux (vomissements, vertiges, perte d'équilibre et chutes, avec le corset et les greffes qui ne doivent pas bouger !)
je me sens très démuni, au téléphone -seul lien possible, elle est en province- ; elle est à présent trop faible (elle ne peut même plus se lever de son lit, alors qu'en arrivant dans cet établissement elle marchait dans le couloir, descendait à la salle à manger et y prenait des repas).
je me permets de poser ici deux questions:
1. les droits du malade, et comment réagir face à une situation aussi kafkaienne ?
2. comment la faire transférer dans un établissement plus sérieux, en région parisienne (donc plus proche de sa famille, à Cergy dans le Val d'Oise) ? connaissez-vous des établissements recommandables ? peut-on y accéder autrement que par relations ? (et les établissements trop chers ne lui sont pas accessibles financièrement...)
cordialement,
marc