- jeu. févr. 14, 2008 2:06 pm
#101427
Bonjour,
Hier, Thomas s'est rendu chez une psychomotricienne, comme cela était prévu depuis quelques temps en prolongement de ses séances de psychologue qu'il suivait déjà depuis quelques temps.
Ses problèmes "psychologiques" sont les mêmes depuis quelques années : manque de confiance en lui, problème de repères dans l'espace, inquiétude face à un problème ou une situation nouvelle, angoisses et petites manies.
Il lui arrive quelquefois de se sentir moins "bien" que les autres, moins intéressant et d'avoir peur d'être seul. Il a de même des problèmes en mathématique, mais d'ordre logique. Il n'a en quelque sorte pas compris la mécanique des maths. Il range régulièrement ses affaires après avoir joué, minutieusement. Pour lui, il est important de savoir où sont les choses auxquelles il tient. Il prend soin de ses jouets, n'aime pas toujours les prêter. Pas par égoïsme mais de peur que quelqu'un les maltraite, les abime. Tout un tas de petites manies qu'il faut, même s'il y a là des qualités, éviter de laisser se transformer en Troubles Obsessionnels du Comportement. Peut-être est-ce aussi par rapport à cela qu'il a bien accepté le corset ?
Il est suivi par une psychologue, pour l'aider. Après, je ne prends pas tout au pied de la lettre. Moi aussi, je suis minutieux, précautionneux de mes affaires, inquiet souvent. Je traîne de mes soucis d'existence pas mal de fantômes derrière moi et je ne m'en porte pas mal pour autant.
Parfois, Thomas pleure au coucher, sans raison dit-il, sans savoir pourquoi. La psy dit qu'il ne faut pas venir, le laisser. Pas moi. S'il arrive qu'il pleure ou se sente mal certains soirs, je me couche à côté de lui. Nous discutons de sa journée ou nous jouons. On refait le monde, on met des rires sur les moments difficiles, de l'amour sur les peurs, de la confiance sur les angoisses que peuvent susciter les jours à venir. Et tant pis si l'on perd une heure de sommeil, on y gagne à côté.
Je ne sais pas si la psychomotricienne aura une quelconque incidence sur la scoliose - je ne pense pas. Mais elle en aura peut-être sur le reste des choses, au niveau "psychologique". Ce serait déjà bien. Si cela peut modifier les choses, avoir une influence quelconque, autant essayer. Après si ce n'est pas une réussite ou que Thomas ne veut plus en entendre parler, alors nous arrêterons. Tranquilles d'avoir essayé quand même.
Bonne journée,
Franck
Hier, Thomas s'est rendu chez une psychomotricienne, comme cela était prévu depuis quelques temps en prolongement de ses séances de psychologue qu'il suivait déjà depuis quelques temps.
Ses problèmes "psychologiques" sont les mêmes depuis quelques années : manque de confiance en lui, problème de repères dans l'espace, inquiétude face à un problème ou une situation nouvelle, angoisses et petites manies.
Il lui arrive quelquefois de se sentir moins "bien" que les autres, moins intéressant et d'avoir peur d'être seul. Il a de même des problèmes en mathématique, mais d'ordre logique. Il n'a en quelque sorte pas compris la mécanique des maths. Il range régulièrement ses affaires après avoir joué, minutieusement. Pour lui, il est important de savoir où sont les choses auxquelles il tient. Il prend soin de ses jouets, n'aime pas toujours les prêter. Pas par égoïsme mais de peur que quelqu'un les maltraite, les abime. Tout un tas de petites manies qu'il faut, même s'il y a là des qualités, éviter de laisser se transformer en Troubles Obsessionnels du Comportement. Peut-être est-ce aussi par rapport à cela qu'il a bien accepté le corset ?
Il est suivi par une psychologue, pour l'aider. Après, je ne prends pas tout au pied de la lettre. Moi aussi, je suis minutieux, précautionneux de mes affaires, inquiet souvent. Je traîne de mes soucis d'existence pas mal de fantômes derrière moi et je ne m'en porte pas mal pour autant.
Parfois, Thomas pleure au coucher, sans raison dit-il, sans savoir pourquoi. La psy dit qu'il ne faut pas venir, le laisser. Pas moi. S'il arrive qu'il pleure ou se sente mal certains soirs, je me couche à côté de lui. Nous discutons de sa journée ou nous jouons. On refait le monde, on met des rires sur les moments difficiles, de l'amour sur les peurs, de la confiance sur les angoisses que peuvent susciter les jours à venir. Et tant pis si l'on perd une heure de sommeil, on y gagne à côté.
Je ne sais pas si la psychomotricienne aura une quelconque incidence sur la scoliose - je ne pense pas. Mais elle en aura peut-être sur le reste des choses, au niveau "psychologique". Ce serait déjà bien. Si cela peut modifier les choses, avoir une influence quelconque, autant essayer. Après si ce n'est pas une réussite ou que Thomas ne veut plus en entendre parler, alors nous arrêterons. Tranquilles d'avoir essayé quand même.
Bonne journée,
Franck