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Par chris
#207609
Merci Nath pour cette citation de Lao Tseu, elle pourrait presque ressembler à un précepte bouddhiste :bisous1
Par Nath72
#207992
Un pauvre chinois suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu'il possédait un cheval blanc extraordinaire. Chaque fois qu'on lui proposait une fortune pour l'animal, le vieillard répondait :
" Ce cheval est beaucoup plus qu'un animal pour moi, c'est un ami, je ne veux pas le vendre".
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l'étable vide donnèrent leur opinion : " Pauvre idiot, il était prévisible qu'on te volerait cette bête. Pourquoi ne l'as-tu pas vendue ? Quel malheur! "
Le paysan se montra plus circonspect : "N'exagérons rien, dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l'étable. C'est un fait.Tout le reste n'est qu'une appréciation de votre part. Comment savoir si c'est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu'un fragment de l'histoire, qui sait ce qu'il adviendra ?"
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d'esprit.
Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n'avait pas été volé, il s'était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s'attroupèrent de nouveau :
"Tu avais raison , ce n'était pas un malheur mais une bénédiction.
- Je n'irai pas jusque là, fit la paysan. Contentons nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c'est une chance ou une malchance. Ce n'est qu'un épisode. Peut-on connaître le contenu d'un livre en ne lisant qu'une phrase?"
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel. Qui pouvait le nier ? Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L'un d'eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
"Pauvre ami! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t'ont pas porté chance. Voilà que ton fils unique est estropié. Qui donc t'aidera dans tes vieux jours? Tu es vraiment à plaindre.
- Voyons, rétorqua le paysan, n'allez pas si vite. Mon fils a perdu l'usage de ses jambes. Qui dira ce que cela nous aura apporté? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l'avenir."
Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes du village furent enrôlés dans l'armée, sauf l'invalide.
" Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu vais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer.
- Je vous en prie, répondit le paysan, ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l'armée, le mien reste à la maison, c'est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c'est un bien ou un mal."

Conte chinois. :cheval
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Par chris
#208028
:bravo2 Nath, et oui il ne faut pas se précipiter à tirer des conclusions sur les événements, il faut laisser les choses venir pour savoir :bisous1
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Par Rosy
#208030
encore une bien belle histoire! :bravo1 nath :bisous
Par pop
#208079
J'adoooore les contes ! :bisous Nath !
Par Nath72
#208478
Le papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,
Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur,
Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses
S'enivrer de parfums, de lumières et d'azur,
Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,
S'envoler comme un souffle aux voûtes éternelles
Voilà du papillon le destin enchanté !
Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,
Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,
Retourne enfin au ciel chercher la volupté !

Alphonse de Lamartine (1790-1869) Nouvelles méditations poétiques


Clin d'oeil au joli corset de Lyly , Papillons et coccinelles multicolores sur vert prairie.....
Et de circonstances ce soir avec le beau film " Le Papillon"
:love
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Par Rosy
#208495
un bien beau poème! :bravo nath :bisous
Par pop
#208704
"Le doute,
Il vaut mieux croire que douter.

Car les gens ne naissent pas gentils.... ce que les gens obtiennent en naissant, ce sont seulement des instincts.

Comme l'envie de manger ou l'envie de posséder quelque chose. Ce sont des sentiments liés à la survie.

Mais développer sa conscience, c'est comme faire grandir son profond de soi. C'est pour cela que chacun a sa forme de gentillesse. :bisous1

Une forme qui est unique. Les désirs sont faciles à comprendre... car tout le monde en a, depuis la naissance.

Mais les valeurs positives que l'on peut développer sont différentes, selon les gens... Parfois on peut prendre la gentillesse pour de l'hypocrisie ou même ne pas la comprendre du tout.

Il faut "croire" car douter est là, à la portée de n'importe qui ! C'est très facile. Je voudrais que l'on devienne des personnes capables de "croire". Si l'on y parvient, on pourra aider n'importe qui ! :coeur2

Auteur inconnu
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Par Rosy
#208708
oui, croire en soi, croire en l'autre pour avancer.... :bravo2 pop :bisous
Par Nath72
#208723
Joli Pop,

croire en sa valeur, croire en la fraternité

et savoir que gentille ne veut pas dire "poire"....

:biz
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Par chamalow
#208756
J'en ai un ! C'est ma grand-mère qui m'a envoyé cette histoire un jour (c'est un peu long ...) :

On raconte qu'au III siècle, en Chine, un prince de la région nord du pays, allait être courronné empereur, mais pour se conformer à la loi, il devait se marier. Il décida d'organiser un concoursentre les filles de la cour pour trouver celle qui serait signe d'être son épouse. Le jour suivant, le prince annonça qu'il recevrait dans une réunion spéciale, toutes les filles et qu'il lancerait un défi.
Une viellie employé du palais, très agée, entendant les commentaires sur les préparatifs de la cérémonie, fut envahie de tristesse parce qu'elle savait que sa dille nourrissait un profond sentiment d'amour pour le prince. En arrivant chez elle, elle rapporta les faits à sa fille, s'étonna d'apprendre qu'elle prétendait aller à la réception et lui dit, incrédule :
<< Ma fille, que vas-tu faire en y allant ? Il y aura toutes les filles belles et riches de la cour. Sors toi cette idée de la tête, tu es souffrante, c'est une folie.
- Non chère maman, je ne suis pas souffrante et encore moins folle, je sais que jamais je ne pourrais être choisie, mais c'est l'occasion d'être au moins quelques moment près du prince, et ceci me rend heureuse. >>
A la nuit tombée, la jeune fille arriva au palais. Elles étaient toutes là, toutes les belles filles, avec leurs plus jolis vêtements et leurs plus beaux bijoux ! Alors finalement, le prince annonça le défi :
<< Je vais donner àchacune de vous, une graine. Celle qui, dans six mois, m'apportera la plus belle fleur, sera choisie pour être mon épouse et future impératrice de Chine. >>
La proposition du prince était en parfait accord avec les traditions profondes de ce peuple, qui valorisait beaucoup le savoir-fairede 'cultiver' quelque chose, des coutumes, des amitiés, etc...
Le temps passa et la douce jeune fille, comme elle avait peu d'habilité dans l'art du jardinage, veillait avec beaucoup de patience et de tendresse sur sa graine, car elle savait que si la beauté de la fleur arrivait à la même hauteur que son amour, elle n'avait pas besoin de se préoccuper du résultat. Trois mois passèrentet rien ne vint. La jeune fille essaya tout, employa toutes les méthodes qu'elle connaissait, rien ne poussa. Jour après jour, elle percevait chaque fois plus loin son rêve, et chaque fois plus profond son amour...
Enfin, les six mois s'achevèrent et rien n'avait poussé. Consciente de son effort et de son dévouement, la fille communiqua à sa mère que, malgré les circontances elle retournerait au palais, à la date prévue, n'espérant rien de plus que quelques moments en compagnie de prince. Le jour fixé, elle était là, avec son pot de fleur vide, chacune des autres filles, avec une fleur plus jolie que l'autre, de forme et de couleur variées. Elle était admirative, elle n'avait jamais assisté à un spectacle aussi beau. Arrive finalement le moment attendu et le prince observe chacune des filles avec beaucoup de prudence et d'attention.Après les avoir toutes passées en revue, une à une, il annonce le beau résultat et indique la belle jeune fille comme sa future épouse. Les personnes présentes eurent les réactions les plus inattendues. Personne n'avait compris pourquoi celle qui n'avait rien cultivé avait été choisie. Alors le prince expliqua :
<< Est digne d'être impératrice, la seule qui a cultivé la fleur qu'elle a ramené, la fleur de l'honnêteté, parce que toutes les graines que j'avais distribuées étaient stériles. >>

L'honnêteté est comme une fleur tissée avec des fils de lumière, qui illumine celui qui la cultive et disperse sa clarté autour de lui.
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Par Rosy
#208757
:bravo2 chamalow! ta grand-mère a bon choix! :bisous
Par Nath72
#208767
:rose

Comme c'est joliment dit !

:bravo :biz
Par pop
#208780
Moralité : le prince est un malin :mdr
Comme quoi, la persévérance, et l'honnêteté paient ! :amis bravo Chamalow et Mamy Chamalow !
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Par chamalow
#208783
J'aime beaucoup cette histoire !
Pop : Bien trouvé le Mamy Chamalow ! Je suis vraiment :ptdr
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