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Un espace d'échanges pour ne plus être seul avec sa scoliose

Par trax
#213549
Très émouvant, cette histoire. :bravo1 :bravo2 :bisous1
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Par LYLY 41
#213565

Le feu de l’adversité

L'or est le métal le plus précieux au monde parce que c'est aussi l'un des plus rares. Cependant, on ne ramasse pas d'or pur en se baissant, jamais on ne trouve une pépite étincelante, cachée comme un œuf de pâques entre les herbes.

L'or est là, il existe, la terre le produit sans effort, mais c'est à l'homme de le dégrossir, d'en révéler la beauté.

Comment ? Par l'épreuve du feu. Pour débarrasser l'or de ses impuretés naturelles, on le brûle. La matière ainsi calcinée se trouve purgée de ses imperfections.

Même chose pour le diamant : sachez que 250 tonnes de minerais sont nécessaires pour obtenir un diamant d'1 carat ! Et encore, une fois arraché à la terre, il devra être poli et taillé...

Ainsi, la nature contient des trésors, mais c'est à l'homme de travailler sur les éléments bruts pour en façonner la beauté.

(c) 2005, www.club-positif.com


Avez-vous pensé que vous étiez comme l'or ou un diamant brut ? La nature vous a gâté : elle a fait de vous une beauté à l'état brut, mais elle a créé en même temps les épreuves qui vous permettront de façonner votre véritable identité, de vous purifier. Rien ne forgera votre caractère ou affermira votre identité autant que l'adversité.

À vous de trouver le degré de chaleur nécessaire pour faire fondre les impuretés qui entravent votre beauté ? Personne n'investit sans espérer un retour sur son investissement.

À vous de faire le nécessaire pour protéger l'investissement que la nature a fait en pariant sur vous !


« Si tu ne vois pas encore la beauté en toi,
fais comme le sculpteur d'une statue qui doit devenir belle ;
il enlève une partie, il gratte, il polit, il essuie jusqu'à ce qu'il dégage
de belles lignes dans le marbre. »

Plotin
:fleur :sourire :fleur :sourire :fleur :sourire :fleur :sourire :fleur :sourire :fleur
:sourire :fleur :sourire :fleur :sourire :fleur :sourire :fleur
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Par LYLY 41
#213705
Interpréter les événements

Chaque existence a sa propre histoire. Nous donnons tous une signification aux événements qui marquent notre vie, et nous décidons ensuite d’être heureux ou malheureux selon le sens positif ou négatif donné à ces expériences. Ce que beaucoup de gens ignorent, pourtant, c’est qu’ils sont libres de choisir le sens sous lequel ils interprètent chacune des expériences de leur vie.

Vous conférez constamment un sens aux événements que vous vivez, alors pourquoi ne pas choisir une signification positive et fortifiante, un sens qui n’engendre pas de stress ou d’angoisse?

Supposons que quelqu’un klaxonne et vous coupe la voie dans le trafic, vous pouvez penser que ce conducteur est un rustre égoïste ou que vous avez fait une fausse manœuvre. Mais vous pouvez aussi croire qu’aucune raison ne justifie son comportement ou encore imaginer qu’il vient d’apprendre que sa femme se prépare à accoucher et qu’il veut se rendre à l’hôpital à temps. Vous pouvez être mécontent et en colère ou bien éprouver de la compassion pour cet homme.

Puisqu’il vous est impossible d’interpréter ses motivations réelles, attribuez donc à ses gestes une signification qui ne vous portera aucun préjudice. Et donnez des significations à votre vie qui ne vous aliéneront pas!

– Source : Le coaching de l'âme - Denise Linn, p. 102


« Si nous ne pouvons rien sur les événements,
nous pouvons les modifier par la manière dont nous les acceptons. »

Alfred Capus :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil :sourire :soleil
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Par LYLY 41
#213813
Qui est coupable?

Pour préserver sa sérénité et sa paix intérieure, il faut s'éloigner des personnes qui empoisonnent notre environnement. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile de le faire mais au moins nous pouvons « prendre notre place » et garder nos énergies pour nous plutôt que de la laisser s'écouler comme la sève s'écoule de l'arbre blessé…

Il faut s'aimer assez pour se tenir debout face à celui ou celle qui cherche à se valoriser mais en nous blessant! Il faut cesser de se complaire dans le rôle de « victime », relever la tête, s'ouvrir les yeux et AGIR! Il n'est jamais trop tard pour se donner à soi assez d'amour et ainsi vivre dans la plénitude. Je vois, j'entends, je parle avec encore trop de personnes qui subissent leur vie plutôt que de la vivre pleinement. Cela me fait toujours mal et je voudrais tant sarcler leur cœur et les aider à arracher les mauvaises herbes mais… chacun est responsable de son petit lopin de terre.

Je peux aider en écoutant, en marchant quelques temps aux côtés de la personne. Je peux lui tendre les fleurs de l'amitié sincère. Je peux diriger vers elle des pensées lumineuses mais… elle doit elle-même faire l'inventaire de sa vie! Déjà, RECONNAÎTRE c'est une bonne chose. RÉAGIR est aussi une bonne façon de se réveiller mais AGIR est encore mieux! QUAND LES HOMMES VIVRONT D'AMOUR, IL Y AURA LA PAIX SUR LA TERRE!

Vaut mieux parfois vivre seul(e) et surmonter ses peurs. Renouer avec soi-même et tourner la page vitement! Vaut mieux s'éloigner à grands pas de ces « personnes-éteignoirs »! Elles n'en valent pas la peine et comme la seule personne que je peux changer, C'EST MOI… bien, je n'ai qu'à le faire. Je peux demander de l'aide et me faire confiance! La Vie est bien trop courte pour la subir! Donc, si vous rencontrez de ces êtres « toxiques », prenez votre envol en toute vitesse. Que votre vie soit douce comme mousseline et jolie comme dentelle!

LE CRITIQUEUR CHRONIQUE : Rien n'est jamais assez bon pour ce « perfectionniste ». Il veut toujours avoir raison à tout prix. La meilleure tactique pour le désamorcer est de souligner les vraies raisons de son irritation.

L'ADVERSAIRE : Cette personne veut absolument être la première en tout et cherche continuellement à se montrer plus maligne que vous. C'est un manque flagrant d'estime de soi. Demandez-lui calmement si ça lui fait du bien de l'emporter sur tout et pourquoi.

LA DIARRHÉE VERBALE : Il impose un flux de paroles presque toujours inutiles et des récits interminables malgré votre air ennuyé. Il a besoin de se sentir important. Dites-lui que vous l'appréciez mais que parfois, il parle trop.

LE PUNCHING BAG ÉMOTIF : Quelque chose ne va pas? Il cherche immédiatement quelqu'un à blâmer. Il a un sérieux problème avec ses émotions et se défoule constamment sur son (sa) conjoint(e) ou sur la personne qui habite à ses côtés. Incapable de prendre ses responsabilités, il accuse toujours les autres et les affuble de tous les torts. Lui, il est PARFAIT! Si vous avez envie de lui servir de « punching bag » émotif, c'est le partenaire idéal.

LE PORC-ÉPIC : Il lance des pics. Il a souvent recours à une forme d'humour très sarcastique. Il est incapable d'être vrai et cache ses sentiments, ses émotions sous un aspect caustique. Il est préférable de l'affronter, de lui dire que vous n'avez pas à subir son comportement et ses sarcasmes.

L'EMMERDEUR PUBLIC : C'est une commère souffrant d'indiscrétion aiguë. Cette personne vit pour semer la zizanie. L'emmerdeur public a également besoin de se sentir important. Interrogez-le sur ses paroles ou ses actions pour éviter de vous faire manipuler.

LA CERVELLE D'OISEAU : Il a toujours les pieds dans les plats. Il dit tout ce qui lui passe par la tête sans considération pour vos sentiments. Respirez par le nez et dites-lui que son comportement est blessant et inacceptable.

LA VEDETTE : Il se regarde constamment le nombril, ne parlant que de lui-même. Il est inquiet et craint le rejet. Tentez de le désamorcer, faites preuve de patience et fuyez si ça ne s'arrange pas.

LE COURANT D'AIR : Ce type de personne prend ses jambes à son cou quand une situation stressante se présente. Il est allergique à l'engagement. Il a toujours peur de déplaire et de ne pas être à la hauteur. Il préfère fuir. Si vous arrivez à le coincer, utilisez la technique de l'affrontement.

LE COUTEAU DANS LE DOS : Il utilise vos propres confidences contre vous. Caméléon changeant constamment de discours. Il éprouve du ressentiment à votre égard, mais n'a pas le courage d'y faire face. Faites-lui savoir franchement que vous êtes conscient de son hypocrisie.

LE TÉTEUX : C'est un éternel quémandeur. Il s'intéresse à vous quand ça lui convient. Il ferait n'importe quoi pour réussir, car son estime de lui-même est un jeu. Faites-lui savoir que vous vous sentez exploité.

LE COUPABLE : Et si le ou la coupable, c'était vous-même? Quand quelque chose ne va pas et qu'on veut trouver le ou la coupable, pourquoi ne pas aller se regarder dans un miroir? Car peu importe la problématique, QUI a choisi de vivre dans cette situation pour AUJOURD'HUI?

Tiré du livre Un homme, ça ne pleure pas! Blog Méditations



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Par LYLY 41
#213889
:fleur
Le sommeil est un des dons les plus délicieux de la nature.
C'est un ami auprès duquel on trouve refuge,
un magicien qui apporte discrètement du réconfort.

Hermann Hess


« Le stress, la fatigue, viennent de ton propre esprit qui vagabonde et s'épuise dans les jeux d'imagination. Ta pensée s'oriente toujours vers les regrets du passé, ou vers les images d'un futur idéal. Ce sont des fantasmagories qui n'amènent que souffrance et solitude car elles se déroulent dans des dimensions qui n'existent pas. Seul le présent est réel. Il est ta force de vie à partir de laquelle tu peux entreprendre, construire et réaliser ta vie. »
D. Rimpoché :fleur
Par trax
#213945
:bravo :amis :bisous1
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Par LYLY 41
#214029

La sagesse de renoncer

Le renoncement n'est pas forcément synonyme de manque de courage. Ce peut être aussi une grande sagesse. Savoir faire la part des choses, distinguer ce qui vaut la peine d'être conquis de ce qui ne le vaut pas, accepter sans regret ce qui est…

« Un homme sage doit savoir se faire un triomphe de sa propre défaite », rappelle Gracian. Il ne s'agit pas de baisser les bras ou de démissionner devant la moindre difficulté, mais plutôt de ne pas perdre son temps et s'user dans de vains combats.

Ainsi faut-il savoir renoncer à sa jeunesse ou à sa beauté et accepter le conseil des années. Il faut admettre que les choses ne se passent pas toujours comme on l'avait prévu et savoir se retirer de la partie, pas forcément pour la perdre, mais pour la voir en perspective.

Il faut laisser passer devant soi les plus jeunes et les plus rapides, même si c'est vous, avant, qui passiez devant les autres. Mais aussi apprendre à renoncer aux mondanités et préférer s'entourer d'amis fidèles, s'arrêter de courir après l'argent pour prendre le temps de vivre...

Le renoncement est bien souvent une renaissance et une libération. Car en quittant une chose, on trouve forcément une autre. En acceptant, on avance. C'est le point de départ de retrouvailles avec soi-même.

Rambert, Catherine. Le livre de la sérénité, Éditiono1, 1999


La grâce, c'est peut-être de voir ce qu'il faut choisir et ce à quoi il faut renoncer.
Jacques de Bourbon Busset
:hello
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Par LYLY 41
#214185

Le musicien de rue

Le musicien de rue était debout dans l'entrée de la station « Enfant Plazza » du métro de Washington DC. Il a commencé à jouer du violon. C’était un matin froid, en janvier dernier. Il a joué durant quarante-cinq minutes. Pour commencer, la chaconne de la 2e partita de Bach, puis l’Ave Maria de Schubert, du Manuel Ponce, du Massenet, et à nouveau du Bach.

À cette heure de pointe, vers 8 h du matin, quelque mille personnes ont traversé ce couloir, pour la plupart en route vers leur travail. Après trois minutes, un homme d’âge mûr a remarqué qu’un musicien jouait. Il a ralenti son pas, s’est arrêté quelques secondes puis a démarré en accélérant. Une minute plus tard, le violoniste a reçu son premier dollar : en continuant droit devant, une femme lui a jeté l’argent dans son petit pot. Peu après, un quidam s’est appuyé sur le mur d’en face pour l’écouter mais il a regardé sa montre et a recommencé à marcher. Il était clairement en retard. Celui qui a marqué le plus d’attention fut un petit garçon qui devait avoir trois ans. Sa mère l’a tiré, pressé mais l’enfant s’est arrêté pour regarder le violoniste. Finalement sa mère l’a secoué et agrippé brutalement afin que l’enfant reprenne le pas. Toutefois, en marchant, il a gardé sa tête tournée vers le musicien.

Cette scène s’est répétée plusieurs fois avec d’autres enfants. Et les parents, sans exception, les ont forcés à bouger. Durant les trois quarts d’heure de jeu du musicien, seules sept personnes se sont vraiment arrêtées pour l’écouter un temps. Une vingtaine environ lui a donné de l’argent tout en continuant leur marche. Il a récolté 32 dollars.

Personne ne l’a remarqué quand il a eu fini de jouer. Personne n’a applaudi. Sur plus de mille passants, seule une personne l’a reconnu. Ce violoniste était JOSHUA BELL, actuellement un des meilleurs musiciens de la planète. Il a joué dans ce hall les partitions les plus difficiles jamais écrites, avec un Stradivarius valant 3,5 millions de dollars. Deux jours avant de jouer dans le métro, sa prestation future au théâtre de Boston était « sold out » avec des prix avoisinant les 100 $ la place.


C’est une histoire vraie. L’expérience a été organisée par le « Washington Post » dans le cadre d’une enquête sur la perception, les goûts et les priorités d’action des gens. Les questions étaient : dans un environnement commun, à une heure inappropriée, pouvons-nous percevoir la beauté ? Nous arrêtons-nous pour l’apprécier ? Reconnaissons-nous le talent dans un contexte inattendu ?

Une des possibles conclusions de cette expérience pourrait être : si nous n’avons pas le temps pour nous arrêter 5 minutes afin d’écouter un des meilleurs musiciens au monde, jouant pour nous gratuitement quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, avec un violon Stradivarius valant 3,5 millions de dollars, à côté de combien d’autres choses magnifiques, voire sublimes, passons-nous ?

Il est clair que le jeu de plus en plus trépident de notre condition sociale tend à nous robotiser, réduisant notre champ de conscience et notre sensibilité à des domaines préprogrammés et médiatisés. Attention de ne pas nous laisser déshumaniser par l’obsession de nécessités domestiques, voire virtuelles, oubliant l’essentiel de ce qui est censé nourrir notre indispensable ascension intérieure et les véritables buts de la vie universelle.


– Source : Trouvé sur le blog Regards de femmes
:violons
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Par LYLY 41
#214337
La vie comme banc d'essai*



« La vie n’est qu’un banc d’essai, une expérience. Sinon on aurait tous un manuel d’instructions qui nous dirait où aller et comment faire. »

Chaque fois que je pense à cette phrase, elle me rappelle de ne pas prendre la vie trop au sérieux.

Quand on imagine la vie et ses défis comme un banc d’essai, ou une série d’expériences, on s’aperçoit que chaque obstacle constitue une occasion d’avancer et de mieux se connaître.

Que l’on croule sous les problèmes ou les responsabilités, que l’on se trouve devant un obstacle qui paraît insurmontable, quand on voit la vie comme un test, on a forcément toujours une chance de gagner.

Si, au contraire, on perçoit chaque nouveau défi comme une lutte à finir, on s’expose à bien des stress inutiles. On ne doit pas attendre pour être heureux que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les conditions idéales au bonheur n’arrivent que trop rarement.

Faites-en l’expérience en appliquant le principe du banc d’essai à un problème que vous devez surmonter, un patron difficile ou une relation compliquée, par exemple. Et voyez comment vous pouvez revoir la situation, non sous l’angle d’un problème, mais d’un essai. Qu’avez-vous à perdre ? Ainsi, au lieu de vous battre contre ce problème, essayez de voir s’il peut vous enseigner quelque chose.

Demandez-vous : « Pourquoi ce défi dans ma vie ? Que signifie-t-il et que m’en coûtera-t-il de l’affronter ? Est-ce que je pourrais envisager ce problème d’une autre façon ? Est-ce que je peux le voir comme une sorte d’essai ou d’expérience ? »

En optant pour l’essai, vous serez étonné de constater que les solutions ont changé. Si par exemple, vous êtes frustré parce que vous manquez de temps dans une journée et que vous courez pour arriver à tout faire, vous en rejetez le blâme sur votre horaire, vos responsabilités, les circonstances, ou toute autre raison.

En choisissant de voir ce problème comme un bout d’essai, vous pourriez réaliser que pour vous sentir mieux, il n’est pas nécessaire d’organiser votre vie afin d'avoir plus de temps mais plutôt pour arriver à être satisfait de vous, même si vous n’avez pas tout accompli. En d'autres termes, le vrai défi est de voir votre problème comme un bout d’essai.

Au fil des essais et des expériences, vous apprendrez à affronter vos plus grandes frustrations. Et surtout, vous arriverez plus facilement à accepter les choses comme elles sont au lieu de toujours les combattre.


– Dr Richard Carlson :cinema
Par midou76
#214350
:bravo .. :bravo2 ..Lyly

Voilà un bout de temps que je suis pas venu sur cette page, j'ai de quoi m'occuper un bon moment. Merci merci. :biz .. :biz .. :hello
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Par LYLY 41
#214421
J'espère que tu as eu le temps de tout lire Midou et que cela t'a permi d'être un peu plus sage... :cotent :bisous1

La femme qui essayait d'escalader un lac


Il était une fois une femme qui avait passé sa vie à escalader des montagnes très très hautes. Elle avait commencé à grimper étant toute petite, et n'avait en tête aucune expérience autre que la montagne. Au fil des années, elle avait escaladé des parois de plus en plus à pic, et les gestes qu'il fallait faire pour grimper lui étaient devenus presque naturels. Elle était experte en la matière. Elle avait une musculature très forte dans les jambes et dans le dos, et elle grimpait tout aussi naturellement qu'elle respirait. Son corps le faisait automatiquement.

Quand elle arrivait au sommet d'une montagne, elle était folle de joie de sa réussite et elle avait hâte d'entreprendre l'étape suivante de ses voyages pour conquérir de nouveaux sommets. Mais un jour, en regardant devant elle, elle vit un magnifique lac bleu, immense, qui s'étendait aussi loin que pouvait porter son regard. Elle avait passé sa vie à escalader des montagnes, et voir un lac était quelque chose de nouveau pour elle. En fait, elle ne savait même pas ce que c'était. Elle a observé l'étrange nappe bleue qui s'étendait à ses pieds et conclut qu'il devait s'agir d'une nouvelle forme de montagne bleue. Comme pour continuer son voyage elle n'avait pas d'autre issue que de traverser cette bien curieuse montagne, elle entreprit de le faire.

Aussi la montagnarde se dirigea-t-elle vers l'étendue d'eau et essaya-t-elle d'y grimper, comme elle avait l'habitude de le faire sur les pentes des montagnes. Au début, elle ne comprenait pas pourquoi elle n'avançait pas. En fait, elle s'épuisait. Elle rassembla donc toute l'énergie dont elle était capable pour « escalader » avec encore plus de vigueur, avançant une jambe, puis l'autre, en essayant de « s'agripper » à ces étranges rochers bleus. Mais en vain. Elle ne cessait de retomber sur place et n'avançait nulle part.

Alors qu'elle était sur le point de renoncer, elle aperçut quelqu'un en train de flotter à l'autre bout du lac, faisant doucement glisser son corps à travers les flots grâce aux plus légers mouvements des bras et des jambes qui soient.

« Qu'êtes-vous en train de faire, mon amie?, lui demanda la personne.

— Qu'ai-je donc l'air de faire?, répondit-elle d'une voix embarrassée. J’escalade le lac.

— Mais ma pauvre amie, répondit l'homme du lac, ignorez-vous donc que vous ne pouvez traverser un lac en l'escaladant? Il n'y a qu'une manière de le faire, c'est en nageant.

— Mais je sais grimper à merveille!, insista la montagnarde. J'ai passé toute ma vie à escalader des montagnes. Je peux m'attaquer à n'importe laquelle, même la plus haute. Je peux atteindre le plus difficile des sommets. Il doit sûrement y avoir un moyen d'escalader le lac.

— Je suis sûr que vous êtes experte pour escalader les montagnes, répondit l'homme poliment. Mais cette capacité que vous avez ne vous aidera en rien pour traverser ce lac. Il vous a fallu une forme de sagesse pour arriver au sommet de la montagne, vous avez dû déployer une énergie extraordinaire. Mais maintenant, il vous faut apprendre une autre forme de sagesse pour pouvoir traverser le lac. Il faut vous soumettre au pouvoir de l'eau et reconnaître sa suprématie sur vous. Vous devez arrêter d'essayer avec tant de vigueur d'être plus forte que le lac. En fait, moins vous essayerez, et mieux ça ira! »

Et c'est ainsi que l'homme du lac apprit à nager à la femme des montagnes. Au début, elle ne pouvait s'empêcher de battre l'eau des pieds et des bras, et s'éclaboussait partout, car elle était habituée à déployer une très forte énergie pour escalader les montagnes. Mais son instructeur était très patient, et peu à peu, elle a appris à flotter à la surface de l'eau, à laisser les vaguelettes asperger son corps et à se laisser dériver par le vent, jusqu'à ce que finalement, elle arrive à ne plus rien faire du tout.

Et c'est ainsi que la femme des montagnes a compris que la force du relâchement était tout aussi puissante que la force de l'acharnement à avancer.

De Angelis, Barbara. Les moments vrais, Éditions Marabout. :sourire
Par trax
#214512
:bravo2
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Par LYLY 41
#214535
Survivre à l'épreuve

Rupture d'un amour. Mort d'un être cher. Cancer. Grave accident de voiture. Cataclysme. Personne n'est à l'abri de l'extrême. L'épreuve survient sans avertir.

Nous possédons tous cependant des ressources insoupçonnées, des forces cachées qui se mobilisent au moment de l'épreuve, qui déclenchent en nous des réactions de survie et nous rendent capables d'affronter le pire, puis de continuer à espérer, parfois même à savourer encore plus pleinement chaque instant de notre existence.

Ces forces cachées, ces réactions de survie, le professeur de psychologie sociale Gustave-Nicolas Fischer les nomme « ressorts invisibles » puisqu'elles nous permettent « de rebondir dans l'épreuve en faisant de l'obstacle un tremplin, de la fragilité une richesse, de la faiblesse une force, des impossibilités un ensemble de possibles », écrit-il dans son livre LE RESSORT INVISIBLE.

Par ailleurs, en nous confrontant à la douleur extrême, l'épreuve permet à la face cachée de notre être de se manifester, révélant toute notre beauté intérieure. Et l'on s'aperçoit que notre échelle de valeurs s'en trouve modifiée, donnant un autre sens à la vie.

Dans le cas d'une grave maladie, par exemple, la fragilisation du corps peut être un tremplin pour apprécier des valeurs qui l'étaient moins auparavant. Cela donne une tout autre philosophie de la vie. Pour sa part, Boris Cyrulnik, souligne dans son livre UN MERVEILLEUX MALHEUR :

« Quand un grain de sable pénètre dans une huître et l'agresse au point que, pour s'en défendre, elle doive sécréter la nacre arrondie, cette réaction de défense donne un bijou dur, brillant et précieux. »

Selon lui, il en va ainsi des humains : passer au travers de l'épreuve solidifie notre résistance tout en soulignant la beauté de notre âme. Nous ne devenons pas invulnérable pour autant, mais les blessures de la vie nous grandissent et nous invitent à vivre plus intensément.

Source : Les pensées de Crystal

Gustave-Nicolas Fischer, Le ressort invisible, Éditions du Seuil, 1994, 283 pages
Boris Cyrulnik, Un merveilleux malheur, Éditions Odile Jacob, 1999, 238 pages


Bonnes journée mes petites huîtres perlières.... :bisous1
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Par LYLY 41
#214646
La légende des deux faucons

Le roi d’un pays lointain reçut un jour comme offrande deux jeunes faucons qu’il remit sans tarder au fauconnier pour qu’il les dresse.

Au bout de quelques mois, le roi demanda au maître fauconnier des nouvelles concernant le dressage des deux précieux oiseaux.

Celui-ci l’informa qu’un des deux faucons répondait parfaitement au dressage, mais que l’autre n’avait pas bougé de la branche où il l’avait posé le premier jour.

Le roi fit venir des guérisseurs de toutes sortes pour qu’ils voient le faucon, mais personne n’arriva à faire voler l’oiseau. Il confia alors la mission aux membres de la cour, mais rien de plus ne se passa…

Désespéré, le roi décida de faire savoir à son peuple qu’il donnerait une juteuse récompense à la personne qui arriverait à faire voler le faucon. Et dès le lendemain matin, il vit le faucon en train de voler élégamment devant les fenêtres du palais.

Le roi dit à sa cour : « Amenez-moi l’auteur de ce miracle ! ». Et un modeste paysan se retrouva alors devant lui.

Le roi lui demanda : « C’est toi qui as fait voler le faucon ? Comment as-tu fait ? Est-ce que tu es magicien ?

Intimidé, le paysan dit au roi : « Ce n’est pas de la magie ni de la science, Majesté, j’ai juste coupé la branche et le faucon a volé. Il s’est rendu compte qu’il avait des ailes et il a commencé à voler. »

La légende raconte que depuis ce jour, le faucon vola librement et sans restriction aucune et le roi simplement prenait plaisir à le regarder…


Et vous, à quoi êtes-vous accroché ? Qui vous empêche de voler ? De quoi ne pouvez-vous pas vous détacher ? Nous sommes installés dans une zone de confort à l’intérieur de laquelle nous vivons et nous croyons que c’est la seule chose qui existe.

À l’intérieur de cette zone se trouve tout ce que nous savons et croyons... Nous cohabitons avec nos valeurs, nos peurs, et nos limites. Nous avons des rêves, nous voulons de résultats, nous cherchons des opportunités, mais nous ne sommes pas toujours prêts à prendre de risques et à emprunter des chemins difficiles.

Arrêtez de vous accrocher à votre propre branche et prenez le risque de voler plus haut. OSEZ VOLER !!!

source : la petite douceur :fleur
Par trax
#214675
J'aime beaucoup :respect :bisous
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