- jeu. mai 30, 2013 6:36 pm
#256156
Bonsoir
Aujourd'hui, Thomas a fini ses cours à 15 Heures. Cela a permis que je pose une journée de congés, que l'on trouve un rendez-vous et que l'on aille chez l'appareilleur avec Thomas pour prendre les mesures de son nouveau corset GTB.
Que dire si ce n'est que nous en avons longuement discuté avec Thomas en roulant pour nous rendre chez l'appareilleur. Thomas s'est montré courageux en expliquant qu'il avait déjà porté un corset et qu'il allait bien y arriver, en espérant que cela ne dure que la nuit pendant longtemps. Ses soucis aussi sont remontés à la surface, ceux d'hier. Cette gêne pour mettre des sous-vêtements qui tiennent avec le corset, cette inquiétude à arriver à retrouver ses marques pour dormir. Et plein de choses aussi que son coeur a gardé d'hier... Mes mots ont été les mêmes qu'il y a longtemps. Près de lui, fier de lui...
L'arrivée chez l'appareilleur a mis définitivement fin à la conversation en même temps que l'angoisse et des marques d'hier oubliées remontaient à la surface. La même salle d'attente, les mêmes gens dévoués et accueillants. La même patience, la même gentillesse aussi. Nous avons retrouvé la cabine 3D d'hier pour les mesures, le jersey, la vitrine avec les corsets aussi. Un bout de nos drôles de vie de parents d'enfant appareillé.
La force et la solidité de Thomas ont peut-être rendu ce moment qui m'est si douloureux plus doux. A vrai dire, le retour de ce corset me fait de la peine sans tergiverser, sans jamais le cacher. Peut-être suis-je un peu trop romantique, émotif ou je ne sais quelle qualité qu'il ne faut plus avoir aujourd'hui mais ce corset me rend triste et m'empêche d'être heureux autant que je pourrais l'être. Le bonheur des miens est une chose essentielle à mon bonheur. Il en est ainsi à jamais. Ce retour en arrière m'a tapé dans le coeur, fait "quelque chose" que je n'ai pas de honte à cacher, que j'assume. Je sais aussi que tout cela me pousse à me rapprocher des miens, à encourager mon fils à se battre, à gagner ce p... de match, à terrasser cette vilaine sorcière d'hier définitivement. Pour toujours.
Le bonheur des miens est une chose essentielle à mon bonheur et je n'aurais pas de répit si les miens n'en ont pas. Il en sera toujours ainsi. D'ici là, Mercredi, Thomas fera ses premiers essayages et je serais son premier spectateur souriant mais avec le coeur gros en dedans comme jamais...
Meilleures pensées,
Franck
Aujourd'hui, Thomas a fini ses cours à 15 Heures. Cela a permis que je pose une journée de congés, que l'on trouve un rendez-vous et que l'on aille chez l'appareilleur avec Thomas pour prendre les mesures de son nouveau corset GTB.
Que dire si ce n'est que nous en avons longuement discuté avec Thomas en roulant pour nous rendre chez l'appareilleur. Thomas s'est montré courageux en expliquant qu'il avait déjà porté un corset et qu'il allait bien y arriver, en espérant que cela ne dure que la nuit pendant longtemps. Ses soucis aussi sont remontés à la surface, ceux d'hier. Cette gêne pour mettre des sous-vêtements qui tiennent avec le corset, cette inquiétude à arriver à retrouver ses marques pour dormir. Et plein de choses aussi que son coeur a gardé d'hier... Mes mots ont été les mêmes qu'il y a longtemps. Près de lui, fier de lui...
L'arrivée chez l'appareilleur a mis définitivement fin à la conversation en même temps que l'angoisse et des marques d'hier oubliées remontaient à la surface. La même salle d'attente, les mêmes gens dévoués et accueillants. La même patience, la même gentillesse aussi. Nous avons retrouvé la cabine 3D d'hier pour les mesures, le jersey, la vitrine avec les corsets aussi. Un bout de nos drôles de vie de parents d'enfant appareillé.
La force et la solidité de Thomas ont peut-être rendu ce moment qui m'est si douloureux plus doux. A vrai dire, le retour de ce corset me fait de la peine sans tergiverser, sans jamais le cacher. Peut-être suis-je un peu trop romantique, émotif ou je ne sais quelle qualité qu'il ne faut plus avoir aujourd'hui mais ce corset me rend triste et m'empêche d'être heureux autant que je pourrais l'être. Le bonheur des miens est une chose essentielle à mon bonheur. Il en est ainsi à jamais. Ce retour en arrière m'a tapé dans le coeur, fait "quelque chose" que je n'ai pas de honte à cacher, que j'assume. Je sais aussi que tout cela me pousse à me rapprocher des miens, à encourager mon fils à se battre, à gagner ce p... de match, à terrasser cette vilaine sorcière d'hier définitivement. Pour toujours.
Le bonheur des miens est une chose essentielle à mon bonheur et je n'aurais pas de répit si les miens n'en ont pas. Il en sera toujours ainsi. D'ici là, Mercredi, Thomas fera ses premiers essayages et je serais son premier spectateur souriant mais avec le coeur gros en dedans comme jamais...
Meilleures pensées,
Franck