- sam. févr. 23, 2019 11:09 am
#305603
Bonjour,
Je m'appelle Caroline, j'ai 37 ans. On m'a découvert une scoliose thoraco-lombaire quand j'avais 14 ans. J'ai été suivie à l'hôpital de Garches, alors spécialisé dans la scoliose. Elle devait être de 27°, de mémoire. J'ai porté un corset, celui de Chéneau, pendant moins d'un an. Je l'ai fait sérieusement, voulant éviter l'opération et des déformations plus importantes. Quand on me l'a retiré, les médecins avaient l'air satisfait. J'ai le souvenir que l'angle de Cobb tournait autour de 30. 28, 29, 30, 31°? Je ne sais plus. Or, je sais qu'à partir de 30, on considère que la scoliose est nécessairement évolutive. Toutefois, si l'on m'a dit de surveiller, surtout à la ménopause, les médecins n'avaient pas l'air affolés. La ménopause, je n'y suis pas encore, et la scoliose ne me fait pas souffrir, je vis normalement (en dehors du préjudice esthétique qui me pèse). Je fais de l'aïkido depuis 15 ans. Mais il y a un mois j'ai eu un lombago. J'ai donc passé un scanner et une radio de la scoliose. Le scanner n'a rien révélé, mais ma scoliose est maintenant à 39°. Ce que je craignais se réalise : elle évolue. Je recherche un spécialiste de la scoliose en région parisienne pour faire le point. Pour le moment, je ne veux pas de l'opération, et je doute qu'on la propose à mon stade : je n'ai pas de douleurs en dehors de la lombalgie à laquelle j'espère mettre fin avec de la kiné et qui ne me dérange pas H24 (et on ignore si elle est liée à la scoliose) et même si je me trouve mal foutue, je sais, objectivement, que ce n'est pas la cata pour le moment : mes épaules et hanches sont alignées, la gibbosité n'est pas trop importante pour le moment et habillée, on ne voit rien. J'y perdrai en qualité de vie et la pratique de l'aïkido ne serait plus possible, ce que je n'envisage pas pour le moment. Mais je suis quand même inquiète et me sens bien seule, d'où ma présence ici. J'ai peur de me dégrader encore, de devenir vraiment bossue (et ça en prend le chemin). Ce que je trouve terrible, c'est de n'avoir aucune emprise dessus : quoi qu'on fasse, elle évolue. J'essaie de relativiser, je sais qu'il y a pire, mais ça ne m'aide pas à mieux accepter ma condition. J'ai l'impression que les gens ne comprennent pas le problème et mes inquiétudes. En même temps, je comprends aussi qu'ils ne sachent pas quoi dire...
Je m'appelle Caroline, j'ai 37 ans. On m'a découvert une scoliose thoraco-lombaire quand j'avais 14 ans. J'ai été suivie à l'hôpital de Garches, alors spécialisé dans la scoliose. Elle devait être de 27°, de mémoire. J'ai porté un corset, celui de Chéneau, pendant moins d'un an. Je l'ai fait sérieusement, voulant éviter l'opération et des déformations plus importantes. Quand on me l'a retiré, les médecins avaient l'air satisfait. J'ai le souvenir que l'angle de Cobb tournait autour de 30. 28, 29, 30, 31°? Je ne sais plus. Or, je sais qu'à partir de 30, on considère que la scoliose est nécessairement évolutive. Toutefois, si l'on m'a dit de surveiller, surtout à la ménopause, les médecins n'avaient pas l'air affolés. La ménopause, je n'y suis pas encore, et la scoliose ne me fait pas souffrir, je vis normalement (en dehors du préjudice esthétique qui me pèse). Je fais de l'aïkido depuis 15 ans. Mais il y a un mois j'ai eu un lombago. J'ai donc passé un scanner et une radio de la scoliose. Le scanner n'a rien révélé, mais ma scoliose est maintenant à 39°. Ce que je craignais se réalise : elle évolue. Je recherche un spécialiste de la scoliose en région parisienne pour faire le point. Pour le moment, je ne veux pas de l'opération, et je doute qu'on la propose à mon stade : je n'ai pas de douleurs en dehors de la lombalgie à laquelle j'espère mettre fin avec de la kiné et qui ne me dérange pas H24 (et on ignore si elle est liée à la scoliose) et même si je me trouve mal foutue, je sais, objectivement, que ce n'est pas la cata pour le moment : mes épaules et hanches sont alignées, la gibbosité n'est pas trop importante pour le moment et habillée, on ne voit rien. J'y perdrai en qualité de vie et la pratique de l'aïkido ne serait plus possible, ce que je n'envisage pas pour le moment. Mais je suis quand même inquiète et me sens bien seule, d'où ma présence ici. J'ai peur de me dégrader encore, de devenir vraiment bossue (et ça en prend le chemin). Ce que je trouve terrible, c'est de n'avoir aucune emprise dessus : quoi qu'on fasse, elle évolue. J'essaie de relativiser, je sais qu'il y a pire, mais ça ne m'aide pas à mieux accepter ma condition. J'ai l'impression que les gens ne comprennent pas le problème et mes inquiétudes. En même temps, je comprends aussi qu'ils ne sachent pas quoi dire...