- mer. nov. 21, 2007 10:58 pm
#93635
Salut Titou et salut à vou tous qui passez régulièrement par l'histoire de Thomas.
Ce soir, c'est pas trop la pêche mais cela reviendra avec le courage que dégagent nos enfants. Nous nous sommes rendus aujourd'hui chez l'appareilleur pour le réajustement du corset à notre initiative. C'est pour moi toujours un moment qui arrache le coeur. Mais cependant un passage obligé.
Le corset a été remonté, resserré, allongé. On a rajouté des mousses à l'intérieur qui semblent plutôt gênantes pour notre champion. Cependant, il y a un problème : le bas du corset s'arrête à mi-hauteur entre le nombril et le pli du bas du ventre. Le praticien a dit qu'il va peut-être falloir refaire un moulage car il manque une partie.En bas maintenant, il est trop court. J'espère que cela restera efficace quand même, ne provoquera pas de douleurs là où le corset appuie sur le ventre et que les pantalons tiendront.
Thomas semble vraiment prisonnier jusqu'au cou ce soir. Mais j'espère que dans deux ou trois jours, les choses auront repris leur cours. On y a passé une bonne heure. Il y aeu un peu de larmes parce que trop haut, trop serré. Nous avons quelque peu essayé de "négocier" un doigt de plus sous le menton pour que notre petit puisse bouger. Finalement, il y a à peine un doigt, deux doigts de Thomas sous la mentonnière. C'est un peu comme un premier jour nous a dit l'appareilleur, il faut se réhabituer. Qu'à celà ne tienne, on y arrivera. Thomas n'arrivait pas à se coucher ce soir, alors on a un tout petit peu désserré le corset pour qu'il dorme sinon la têtière lui rentrait dans le menton.
Un peu de larmes, de la patience, de l'écoute et de la tendresse ont finalement eu raison de ce vilain après-midi. Pour couronner le tout, il n'y a pas eu de kiné car le praticien avait la gastro.
Ca y est tout le monde dort. Serrés les uns contre les autres au fond du ceur. Je vais aller les rejoindre. Un bisou à Thomas qui dort, un câlin à Justine sans la réveiller, une pensée à chacun de vous aux quatre coins de la France dans vos espoirs de guérison. Cela a du bon quelquefois, la tranquillité. Puis une nouvelle journée à venir. Mais demain, plus tard...
Je n'aime pas voir mon fils, ou ma fille pleurer dans leur cheminement médical. Thomas ne pleure avec son corset que quand cela ne va vraiment pas. Par rapport à son traitement, il ne fait jamais de caprices.C'est ce que j'ai fait comprendre à l'appareilleur, qi a cédé du terrain. Mon coeur est un peu juste ce soir dans le corset mais cela va revenir. S'il arrive qu'il se fende, l'amour des miens et leur douceur me sert de plâtre...
Merci à vous,
Bonne nuit,
Franck