Bonsoir,
je suis de retour de BARCELONE, tout va bien le contrôle opératoire c'est bien passé je ne reviens que dans un ans, Clochette m'a accompagnée et c'était trés sympa.
il m'a donné des excercices d'etirements de musculation à faire chez moi, pour tenir ma colonne.
La Force de Traction Médullaire
C’est un article dans Apostill (de Antonio Ruiz de Asua Mercadal) qui apporte un éclairage nouveau et intéressant sur le rôle de la dure mère et les pathologies en résultant. Cet article met en avant l’ascension relative de la moelle chez l’embryon humain.
En effet, pendant le premier trimestre du fœtus le développement de l’axe neural et de son contenant, le futur rachis sont synchrones. Ensuite, parce que la future moelle dérive de l’ectoderme insensible à l’hormone de croissance tandis que le mésoderme qui donnera la dure mère, les ligaments et les vertèbres y est sensible, ce dernier s’allonge plus rapidement et l’on assiste alors à une remontée de la moelle dans le tube neural qui part du sacrum et fini aux environs de L1. Il en résulte une force dite de traction médullaire et, sous l’effet de cette traction céphalique, les racines nerveuses lombaires s’allongent et prennent le nom de queue de cheval.
L’installation de cette force est graduelle et donne lieu à des adaptations et compensations tendant à l’équilibrer. Mais il se peut que le différentiel de croissance soit trop fort et induise des déformations plastiques qui donnent lieu à des pathologies. Cette amplitude anormalement élevée peut être visualisée par des examens tels que la tomodensitométrie et la résonance magnétique nucléaire. Ainsi, 80% des patients atteints de troubles ont un cône médullaire plus bas que L1. Les forces axiales depuis le filum terminale de la dure mère font été de poids allant jusqu’à 560 g (sans que soit précisé la norme d’ailleurs). Les pathologies induites semblent être : malformation d’arnold-chiari (protrusion des amygdales cérébelleuses dans le canal médullaire), scoliose idiopathique, syringomyélie, rétrocession de l’odontoïde, pour les principales.
Ainsi ces pathologies peuvent être expliquées par le fait que le rachis essaie de diminuer la force de traction en se déformant dans sa structure (platibasia, rétrocession de l’odontoïde) ou dans son ensemble par une modification des courbures (scoliose). C’est l’image du collier de perles dont on raccourcit le fil central, si les perles sont peu denses, elles se déforment, si elles sont plus denses elles se disposent de façon à faire des courbes pour diminuer leur longueur gobale. Cette hypothèse est confortée par le traitement chirurgical exécuté par le Dr R, qui consiste en une sacriectomie suivie de la section du phylum terminale qui se rétracte alors. Les résultats sont immédiats dans le soulagement des symptômes, moins rapides évidemment sur l’imagerie des malformations avérées. (Étude faite sur 40 patients avec des améliorations spectaculaires).
