- sam. sept. 06, 2008 6:48 pm
#120188
Bonjour je suis la petite fille de Jacqueline. Comme Jacqueline ne sait pas se servir d'un ordinateur mais veut raconter son histoire, j'écrit pendant qu'elle parle. Je vais faire son récit par je puisque c'est elle qui parle.
Tout à commencer pendant la seconde guerre mondiale. Mon village avait été bombardé par les allemands. C'était donc l'évacuation. J'avais à ce moment là 2 mois. Ma mère trouva un abri dans une écurie. il y avait moi et mon frère agé de 6 ans.
Ma mère improvisa un lit dans un bac qui servait d'abrevoir, et me mit à coucher dedans. Cependant, des enfants éffrayés par les bombes, se cachèrent eux aussi, dans l'écurie et voulurent monté dans l'abrevoir, ne m'ayant pas vu, ils m'écrasèrent.
C'est comme ça que j'ai eu ma scoliose. On m'avait écrasé ma cage thoracique droite qui s'était alors renfonsé.
Environ 2, 3 mois plus tard, ma mère arriva à trouver un medecin. J'avais terriblement maigri et j'étais malade. Il n'y avait plus rien. Ma mère me nourrisait avec de la farine et de l'eau des goutières.
Le docteur me pris, me mis sur le dos et me tordi en deux dans le sens contraire de la scoliose. Puis dit à ma mère qu'il fallait me platrer. Ma mère refusa en disant que c'était dangereux pour moi.
Alors on trouva un moyen; Je devais dormir sur une planche attaché ne pouvant pas me retourner.
Mais en attendant j'étais de plus en plus mal. Ce fut des bonnes soeurs qui me sauvèrent en me donnant de quoi manger.
Ma mère ainsi que mon père (je ne me rappelle plus comment ils se sont retrouvé, excusez moi) construisèrent une ferme et ont fait du marché noir.
Je passas toute mon enfance en pleine libreté, les corsets étaient trop chèrs et mes parents tant que j'étais apte à travailler de se faisaient pas de soucis.
Puis à 18 ans je me marria. Mais ce n'était pas de tout repos. Pour gagner de l'argent je gardai des enfants tandis que mon maris travaillait dans une mine. On me donnait aussi à élever des enfants orphelins, maltraités par des parents qui les faisaient dormir dans une niche, ou les abandonné dans les fossets.
j'ai eu moi-même 2 enfants et j'en adopta deux.
Hélas je perdis un enfant à la naissance. le choc fut tellement énorme que je provoca un problème de peau; Maintenant je ne supporte plus crèmes, produits, maquillages sur ma peau sans avoir la peau très irrité.
J'ai actuellement 68 ans. Et ma scoliose ne m'a jamais posé problème;
Mais l'année dernière des nerfs se sont coincés dans ma colonne vertébrales provoquant des très grandes douleurs et des évanouissants fréquents.J'ai été à l'hopital, et les medecins ont fait des radios et j'ai alors, pour la première fois, découvert mon dos.
Ma colone vertébrale a fait une sorte de rotation sur-elle; Les medecins m'ont demandé comment je pouvais vivre.
Ma scoliose ne m'avait jamais causé de problèmes à part quelques douleurs mais rien de trop douloureux.
j'ai eu le droit à des massages chez un kiné et je ne savais pas que celà faisait autant du bien. J'ai maintenant deux séances chez le kiné par semaine.
Je ne sais pas les degrés de ma scoliose il faudrait que je les retrouve.
Quand j'aurai le temps je chercherai et je vous le dirai.
Merci d'avoir lu mon histoire et bon courage à toutes et à tous.

Tout à commencer pendant la seconde guerre mondiale. Mon village avait été bombardé par les allemands. C'était donc l'évacuation. J'avais à ce moment là 2 mois. Ma mère trouva un abri dans une écurie. il y avait moi et mon frère agé de 6 ans.
Ma mère improvisa un lit dans un bac qui servait d'abrevoir, et me mit à coucher dedans. Cependant, des enfants éffrayés par les bombes, se cachèrent eux aussi, dans l'écurie et voulurent monté dans l'abrevoir, ne m'ayant pas vu, ils m'écrasèrent.
C'est comme ça que j'ai eu ma scoliose. On m'avait écrasé ma cage thoracique droite qui s'était alors renfonsé.
Environ 2, 3 mois plus tard, ma mère arriva à trouver un medecin. J'avais terriblement maigri et j'étais malade. Il n'y avait plus rien. Ma mère me nourrisait avec de la farine et de l'eau des goutières.
Le docteur me pris, me mis sur le dos et me tordi en deux dans le sens contraire de la scoliose. Puis dit à ma mère qu'il fallait me platrer. Ma mère refusa en disant que c'était dangereux pour moi.
Alors on trouva un moyen; Je devais dormir sur une planche attaché ne pouvant pas me retourner.
Mais en attendant j'étais de plus en plus mal. Ce fut des bonnes soeurs qui me sauvèrent en me donnant de quoi manger.
Ma mère ainsi que mon père (je ne me rappelle plus comment ils se sont retrouvé, excusez moi) construisèrent une ferme et ont fait du marché noir.
Je passas toute mon enfance en pleine libreté, les corsets étaient trop chèrs et mes parents tant que j'étais apte à travailler de se faisaient pas de soucis.
Puis à 18 ans je me marria. Mais ce n'était pas de tout repos. Pour gagner de l'argent je gardai des enfants tandis que mon maris travaillait dans une mine. On me donnait aussi à élever des enfants orphelins, maltraités par des parents qui les faisaient dormir dans une niche, ou les abandonné dans les fossets.
j'ai eu moi-même 2 enfants et j'en adopta deux.
Hélas je perdis un enfant à la naissance. le choc fut tellement énorme que je provoca un problème de peau; Maintenant je ne supporte plus crèmes, produits, maquillages sur ma peau sans avoir la peau très irrité.
J'ai actuellement 68 ans. Et ma scoliose ne m'a jamais posé problème;
Mais l'année dernière des nerfs se sont coincés dans ma colonne vertébrales provoquant des très grandes douleurs et des évanouissants fréquents.J'ai été à l'hopital, et les medecins ont fait des radios et j'ai alors, pour la première fois, découvert mon dos.
Ma colone vertébrale a fait une sorte de rotation sur-elle; Les medecins m'ont demandé comment je pouvais vivre.
Ma scoliose ne m'avait jamais causé de problèmes à part quelques douleurs mais rien de trop douloureux.
j'ai eu le droit à des massages chez un kiné et je ne savais pas que celà faisait autant du bien. J'ai maintenant deux séances chez le kiné par semaine.
Je ne sais pas les degrés de ma scoliose il faudrait que je les retrouve.
Quand j'aurai le temps je chercherai et je vous le dirai.
Merci d'avoir lu mon histoire et bon courage à toutes et à tous.
