- lun. nov. 28, 2011 7:53 pm
#220025
Bonjour à tous et à toutes !
Qu'est-ce que ça fait du bien de vous lire ! Enfin... je viens de découvrir ce site et je me sens beaucoup moins seule !
Pour ma part, c'est un peu la même histoire que bien d'autres : scoliose détectée à 12 ans, séances de kiné et corset de 14 à 15 ans. Et puis plus rien ! Seulement au fond de la tête la dernière phrase du médecin qui m'a dit à 15 ans que le corset ne servirait plus à rien et qu'un jour, il faudrait que je me fasse opérer...
Quelques années "normales" et deux grossesses... et le corps se déforme et fait de plus en plus mal. Mais la douleur, je m'y suis habituée, elle faisait partie de mon quotidient, de la maison au boulot. Et puis, à force d'anti-inflamatoires, j'ai demandé une radio de contrôle à mon médecin... Vu de l'extérieur et habillée dans des vêtements assez amples, rien ne se voyait, mais j'en était en 2007 à 50°. La douleur s'est amplifiée, j'ai été aiguillée vers un chrirurgien ortho qui m'a conseillé l'opération et bien expliqué, et également écoutée. En effet, je n'étais pas prête du tout. Pour moi, l'opération voulait dire fin de ma vie et de ma liberté. Trois ans plus tard, je suis retournée le voir avec encore plus de douleurs (la scoliose avait atteind les 60°), des sensations qui se faisaient la malle du coté droit, difficulté à respirer, à marcher et un employeur incompréhensif malgré ma reconnaissance de travailleur handicapé.
L'opération était donc prévue pour le 28 avril 2010. A mon réveil, c'est le professeur qui est venu m'annoncé qu'il n'avait pas bloqué jusqu'au sacrum comme il le pensait mais seulement de L4 à T10.
5 semaines de centre de rééducation et un an d'arrêt avec kiné 3 fois par semaines après, j'ai repris mon travail de secrétaire en mi-temps thérapeutique et je ne regrette pas cette opération qui a changé ma vie, mais dans le bon sens. Depuis, j'arrive même à évaluer la douleur, car à l'hôpital, je ne réagissait que lorsque j'arrivait au dela de 8, tellement j'étais habituée à elle !
Le seul "hic" c'est l'entourage ! Pas le proche qui connait mon histoire car ils l'ont vécu avec moi ; mais au travail par exemple où ce handicap ou cette maladie, comme vous voudrez , n'est pas reconnue. Rien ne se voit de l'extérieur, donc on n'a rien ! Et ça me révolte !
Qu'est-ce que ça fait du bien de vous lire ! Enfin... je viens de découvrir ce site et je me sens beaucoup moins seule !
Pour ma part, c'est un peu la même histoire que bien d'autres : scoliose détectée à 12 ans, séances de kiné et corset de 14 à 15 ans. Et puis plus rien ! Seulement au fond de la tête la dernière phrase du médecin qui m'a dit à 15 ans que le corset ne servirait plus à rien et qu'un jour, il faudrait que je me fasse opérer...
Quelques années "normales" et deux grossesses... et le corps se déforme et fait de plus en plus mal. Mais la douleur, je m'y suis habituée, elle faisait partie de mon quotidient, de la maison au boulot. Et puis, à force d'anti-inflamatoires, j'ai demandé une radio de contrôle à mon médecin... Vu de l'extérieur et habillée dans des vêtements assez amples, rien ne se voyait, mais j'en était en 2007 à 50°. La douleur s'est amplifiée, j'ai été aiguillée vers un chrirurgien ortho qui m'a conseillé l'opération et bien expliqué, et également écoutée. En effet, je n'étais pas prête du tout. Pour moi, l'opération voulait dire fin de ma vie et de ma liberté. Trois ans plus tard, je suis retournée le voir avec encore plus de douleurs (la scoliose avait atteind les 60°), des sensations qui se faisaient la malle du coté droit, difficulté à respirer, à marcher et un employeur incompréhensif malgré ma reconnaissance de travailleur handicapé.
L'opération était donc prévue pour le 28 avril 2010. A mon réveil, c'est le professeur qui est venu m'annoncé qu'il n'avait pas bloqué jusqu'au sacrum comme il le pensait mais seulement de L4 à T10.
5 semaines de centre de rééducation et un an d'arrêt avec kiné 3 fois par semaines après, j'ai repris mon travail de secrétaire en mi-temps thérapeutique et je ne regrette pas cette opération qui a changé ma vie, mais dans le bon sens. Depuis, j'arrive même à évaluer la douleur, car à l'hôpital, je ne réagissait que lorsque j'arrivait au dela de 8, tellement j'étais habituée à elle !
Le seul "hic" c'est l'entourage ! Pas le proche qui connait mon histoire car ils l'ont vécu avec moi ; mais au travail par exemple où ce handicap ou cette maladie, comme vous voudrez , n'est pas reconnue. Rien ne se voit de l'extérieur, donc on n'a rien ! Et ça me révolte !