Bonjour tout le monde,
Merci Biba pour ton petit mot. J'ai pu le lire juste avant de partir pour l'hopital

. Pendant le week-end et le lundi, j'ai fait mon ménage à fonds. Le mardi matin, j'ai fait quelques courses pour faire beau dans le frigo

Je me suis obligée à ne pas y penser. C'est sur le chemin qui m'a mené vers le bloc opératoire que j'ai commencé à flipper. Enfin, il fallait le faire. J'avais deux grains de beauté à retirer. Un dans le dos, en bas, prés du rein droit. Et l'autre, sur le sein gauche. J'avais surtout peur pour le sein, en faite, j'ai eu plus mal pour le dos. Pour le sein, je n'ai rien senti. A part lorsque le chirurgien a cousu. Je n'aime pas les opérations sous amesthésie local. Je déteste

J'avais l'impression d'être un dinde qu'on était en train de farcir. Vous là recousez en prenant vulgairement les extrémitées et s'est fini. Le chir a commencé par le dos. J'ai tout senti, je pleurais

Il m'a proposé d'arrêter si je me sentais pas capable de continuer. J'ai respiré à fond et me suis dit que c'était ridicule de venir pour un, que plus tard l'autre grain de beauté pourrait mal tourner, alors j'ai fais faire le deuxième. L'autre chirurgien qui était présent m'a tenu la main. C'est bête mais ca m'a fait un bien fou. Et pour l'autre je n'ai rien senti. Mais pour combler le tout, je leur ai dit que j'étais allergique aux pansements. Ils m'ont demandé comment je faissais dans ces cas là. Ils n'avaient ni bandage ni filet alors ils m'ont quand même mis des pansements mais je devais les retirer dans la soirée pour ne rien avoir. Mon fils de 8 ans a joué les infirmier pour mon dos. Il n'a nettoyé à l'ether. Il a été courageux

.
Pour Rosy.
Merci pour ton message. Je suis obligée de prendre mon rendez-vous pendant les grandes vacances car l'hopital où je suis suivie maintenant est à 200 km. Le médecin que je vais voire m'a été recommandé par le médecin qui m'a suivie étant enfant. Mon mari est chauffeur routier national. Il part le lundi et rentre le vendredi. En semaine, les enfants vont à l'école et je n'ai personne autour de moi pour s'en occuper. J'ai bien la cantine mais s'il m'arrive un accident sur la route, les enfants m'ont nul part où aller. Nous avons de bon rapport avec nos voisins mais sa s'arrête là car en campagne les rumeurs vont vite. C'est pour ça que j'attends les grandes vacances. J'irai voire le médecin avec la famille. Les enfants ont un peu l'habitude. Lorsque je vais à Dijon, en général, ils viennent avec moi. D'ailleurs le médecin est ravi de les voire.
Un grand merci a tous ceux et celles qui lisent mon histoire.
