- lun. nov. 10, 2008 4:53 pm
#126355
Bonjour bonjour,
A 18 ans je ne sais pas trop où placer cette histoire, adulte ado, c'est un peu la même chose.
Commençons par le début. On m'a découvert une scoliose lombaire il y a environ 4 ou 5 ans. De 6° si mes souvenirs sont bons. Rien n'a été fait, ça ne paraissait pas grave de toute façon, et puis mes parents ont décidé de déménager à l'étranger.
On laisse donc la scoliose dans son coin, faisant son travail comme elle aime bien le faire. La douleur, on se dit qu'on n'est pas tout seul à avoir mal au dos, je finis par vraiment aimer faire l'autruche et m'amuser à me dire que ce n'est rien. Le mal finit toujours par passer, une position est toujours mieux qu'une autre, bref on ne fait pas attention. Jusqu'à ce week-end. La douleur qui pointe le bout de son nez, clouant au lit parce que la chaise est trop dur, rester debout n'est même pas à envisager.
Et puis j'appelle maman au secours. He oui je vis déjà seule, comme une grande que je veux être. Pas si grande que ça puisque je me retrouve à pleurer au téléphone. Elle me botte un peu les fesses, me fait sourire et me dit d'aller chez le médecin le plus tôt possible. Aujourd'hui donc. Le médecin, une dame gentille, (et là on est content de tomber sur quelqu'un comme ça, qui sait ou du moins qui s'y connaît un peu sur la scoliose), c'est important pour la première visite chez un docteur depuis que je suis rentrée en France, me dit que j'ai une "belle scoliose", avec une bosse sur le côté droit, près de l'omoplate, et que mon épaule gauche est bien plus basse que la droite. Elle ne fait que me confirmer ce que je pensais. Evidemment la scoliose n'allait pas juste rester dans son coin. Ca aurait été trop facile.
Les anti-douleurs et les anti-inflammatoires me font donc de beaux sourires sur le coin du bureau. J'ai aussi 14 séances chez le kiné, qui démarre vendredi 14/11 et puis des radios. Bien évidemment, elles aussi à faire le 14. Chouette journée. Mais au moins je suis fixée sur la cause de cette douleur.
Maintenant il n'y a plus qu'à digérer tout ça, bien que je m'y attendais. Avoir lu vos histoires me fait peur, peur que ce soit vraiment grave. Mais je prends mon mal en patience et attend vendredi, pour être vraiment fixée.
La suite au prochaine épisode :)
p.s: excusée moi de la longueur de mon histoire.
A 18 ans je ne sais pas trop où placer cette histoire, adulte ado, c'est un peu la même chose.
Commençons par le début. On m'a découvert une scoliose lombaire il y a environ 4 ou 5 ans. De 6° si mes souvenirs sont bons. Rien n'a été fait, ça ne paraissait pas grave de toute façon, et puis mes parents ont décidé de déménager à l'étranger.
On laisse donc la scoliose dans son coin, faisant son travail comme elle aime bien le faire. La douleur, on se dit qu'on n'est pas tout seul à avoir mal au dos, je finis par vraiment aimer faire l'autruche et m'amuser à me dire que ce n'est rien. Le mal finit toujours par passer, une position est toujours mieux qu'une autre, bref on ne fait pas attention. Jusqu'à ce week-end. La douleur qui pointe le bout de son nez, clouant au lit parce que la chaise est trop dur, rester debout n'est même pas à envisager.
Et puis j'appelle maman au secours. He oui je vis déjà seule, comme une grande que je veux être. Pas si grande que ça puisque je me retrouve à pleurer au téléphone. Elle me botte un peu les fesses, me fait sourire et me dit d'aller chez le médecin le plus tôt possible. Aujourd'hui donc. Le médecin, une dame gentille, (et là on est content de tomber sur quelqu'un comme ça, qui sait ou du moins qui s'y connaît un peu sur la scoliose), c'est important pour la première visite chez un docteur depuis que je suis rentrée en France, me dit que j'ai une "belle scoliose", avec une bosse sur le côté droit, près de l'omoplate, et que mon épaule gauche est bien plus basse que la droite. Elle ne fait que me confirmer ce que je pensais. Evidemment la scoliose n'allait pas juste rester dans son coin. Ca aurait été trop facile.
Les anti-douleurs et les anti-inflammatoires me font donc de beaux sourires sur le coin du bureau. J'ai aussi 14 séances chez le kiné, qui démarre vendredi 14/11 et puis des radios. Bien évidemment, elles aussi à faire le 14. Chouette journée. Mais au moins je suis fixée sur la cause de cette douleur.
Maintenant il n'y a plus qu'à digérer tout ça, bien que je m'y attendais. Avoir lu vos histoires me fait peur, peur que ce soit vraiment grave. Mais je prends mon mal en patience et attend vendredi, pour être vraiment fixée.
La suite au prochaine épisode :)
p.s: excusée moi de la longueur de mon histoire.
est-ce que tu as quelques "pistes" concernant un kiné ?
Bonjour Choue, je viens de lire ton histoire.... Tu ne nous parle pas trop des radios et de sa lecture. Un kiné qui prend à la légère une ordonnance médicale d'un généraliste, n'est pas un bon kiné. Je t'encourage d'abord à trouver sur Paris, et je n'en connais pas, un kiné qui fait de la Mézière pour commencer. Après je pense qu'il y a des moyens auxquels tu ne penses pas, car ton cas est singulier. Mais il faut trouver le soulagement...T'asseoir sur un ballon par exemple, la natation bien sûr... Une ceinture soit gibaud car chaude, soit plus structurée pour te maintenir...Il faut prendre soin de toi car tu souffres...Et personne n'a le droit de te laisser comme celà...L'acupuncture peut aussi parfois bien soulager....la sophrologie aussi...l'apprentissage de la respiration est essentiel à mon avis.... Tu t'inquiètes et c'est normal, mais tu es jeune et nous sommes toutes la preuve qu'il existe quelqu'un quelque part pour toi... Bon courage à toi