- ven. déc. 11, 2009 8:38 am
#156531
Bonjour Vivi,
Quand on a des soucis plein le cœur, même en faisant le plus d’efforts, on laisse des plumes dans nos angoisses. Même si l’on se dit que l’on va tenir pour les siens, notre concentration, notre patience sont soumis à rude épreuve. Alors, il en faut parfois peu pour craquer de temps à autre.
Cela nous est tous arrivé, on a tous connu ces situations où l’on est tendu à l’extrême. On s’en veut toujours après en regrettant de s’être emporté. Je crois que nos enfants ne nous en veulent pas pour autant, qu’ils nous gardent toute leur affection, intacte. Ne sont-ils pas, eux aussi, assez inquiets de ce qu’il va arriver pour comprendre nos sentiments. Le soir venu, avant de dormir, on s’asseoit au bord du lit avec nos enfants et l’on se parle, on s’écoute. On s’explique les choses qui vont arriver, on discute, on rassure nos enfants autant que l’on peut et sûrement que tout cela nous sert de thérapie à nous aussi. Au fil des jours, des nuits on se sent plus forts, plus proches des siens... en confiance.
Rien ne nous prendra notre affection et l’amour que nos enfants nous portent. Ni le temps qui passe, ni l’opération, ni notre angoisse de certains jours que l’on exprime mal quelquefois...
Meilleures pensées,
Franck