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Un espace d'échanges pour ne plus être seul avec sa scoliose

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Par pascalou
#138708
Alors, quant au centre anti-douleurs, j'ai laissé tomber depuis longtemps, car j'avais fait le tour à l'époque des traitements et du neuro-stimulateur antalgique, (qui n'a pas été un franc succès).
En ce moment je vois le kiné, car j'avais encore une contracture à la cuisse depuis ma cruralgie, je sentais bien que j'avais un petit peu mal quand j'embrayais en conduisant, et que j'aidais ma jambe gauche pour qu'elle rentre dans la voiture, mais j'ignorai que c'étais la suite de cette inflammation que j'ai eu il y a quelques mois !
Donc, ce matin j'ai vu le gastro, il faut que je passe ces fichus examens, la date est fixée au 24 avril puis nous verrons bien les résultats !
Par contre j'avais oublié de dire à Chris que je vois mon chirurgien tous les 2 ans maintenant, je suis toujours suivie par lui, en plus c'est un vrai plaisir d'aller le voir, car il est vraiment humain, (avec moi) mais il faut avouer q'uune fois qu'ils ont fait leur travail de chirurgien, on est un peu laissé dans la nature, et cela a été mon médecin traitant qui m'avait pris en charge, tout en sachant qu'il ne faut pas laisser la douleur s'installer pour prendre
des anti-inflammatoires ou autres, mais il est vrai, que j'attends souvent le seuil maximum d'intolérance.
Bises à vous tous.
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Par pascalou
#142106
Bonjour Elize,

J'espère que tu vas bien, je viens juste d'aller sur le site et j'ai vu ton petit message.
Je ne vais pas trop mal, j'étais en Bretagne la semaine dernière et j'ai retrouvé une ancienne opérée de Perharidy avec qui j'étais copine, nous avions 15 ans à l'époque de notre opération de la scoliose et nous nous sommes retrouvées 35 ans après, alors quel grand moment d'émotions.
Nos souvenirs sont remontés à la surface et nous nous sommes rendues compte que nous en avions énormément de bons, malgré nos galères, traction, plâtre, remarcher au bout de 4 mois, mais tout cela on les a occulté car nous avions un esprit de solidarité que je n'ai jamais retrouvé ensuite avec les "gens normaux".
Mes examens n'ont rien donné d'alarmant, à part une gastrite à l'estomac, que je soigne.
Bises à toi
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Par pascalou
#142145
Juste une petite question, mon avatar a disparu, c'était un petit pingouin, y a t'il une raison ?
Merci et bonne soirée à tous
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Par chris
#142146
Cela vient certainement du site d'ou tu l'as pris, il n'accepte peut etre plus que quelqu'un utilise ses gifs, essaie d'en prendre un ailleurs
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Par pascalou
#162983
Me revoilà à discuter sur le site, il y avait longtemps. J'ai encore traversé une longue "traversée du désert", et oui, maintenant il faut que j'apprenne que vivre avec une atrhodèse aux lombaires, le haut de mon dos, est beaucoup plus sollicité, donc les cervicales ont des soucis.
J'ai vécu 3 semaines d'enfer, avec des idées très noires, me voir vieillir avec la souffrance me parait intolérable, insupportable, je crois que j'ai eu ma dose depuis l'âge de 15 ans.
J'ai revu mon chirurgien, qui m'a aussitôt préconisé une infiltration aux cervicales, car même pour m'habiller cela était pénible.
J'ai donc fait cette infiltration, car lorsque l'on souffre, je pense que l'on ferait n'importe quoi pour cela cesse, je l'ai fait à Paris 7ème, j'ignorai comment cela se passait, ce n'est pas une partie de plaisir, car il y a une 1ère infiltration avec du produit anesthésiant, puis ensuite je suppose qu'on m'a injecté le produit pour me soulager qui a irrigué toutes les zones douloureuses allant des cervicales, aux avant-bras, ompoplates.... Cela s'est fait sous scanner. Le soir, vers 22 h 00 toutes les douleurs sont revenues puissance 10, j'ai pleuré comme une enfant, cela faisait 3 semaines que je me contenais, tout est sorti, puis je me suis endormie abruttie par les médicaments.
Jusqu'à quand ces souffrances ? Là, je retravaille, d'ailleurs ce n'est pas faute d'avoir essayer de venir travailler, car je pensais que le fait de travailler allait m'occuper l'esprit, et moins penser à la douleur, la première fois j'ai tenu 1 jour et demi, et suis partie en larmes chez moi, avec une impression d'échec. Je veux vivre comme tout le monde, j'ai besoin de travailler pour me prouver que j'existe, que je peux le faire. Donc après mon infiltration qui a eu lieu un jeudi, je n'ai pas travaillé le vendredi, et le lundi je suis revenue, et les douleurs se sont bien atténuées, j'ai encore mal à l'omoplate droit, sensation de brûlure, donc ce soir je vais me commander un collier cervical souple, je verrai la suite.
Par contre grâce à internet j'ai retrouvé 3 de mes anciennes compagnes de Perharady, et cela a été un vrai bonheur de discuter avec chacune d'elles, je suis la plus machanceuse de notre groupe, tant mieux pour elles.
Voilà, après ce roman que je viens d'écrire, j'espère que je ne vous ai pas ennuyé avec mes douleurs.
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Par Rosy
#162991
contente de te relire pascalou mais avec de meilleures nouvelles, c'aurait été mieux. effectivement, les cervicales en prennent un coup et c'est vrai que ce n'est pas une partie de plaisir ces douleurs (j'en sais quelque chose et là je sors de l'ostéo!). pourquoi ne pas essayer le centre anti-douleurs? peut-être auraient ils une solution à te proposer? fais-tu un peu de kiné? :bisous
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Par pascalou
#163007
Bonjour Rosy,
Je fais de la kiné, j'avoue que cela me soulage surtout les massages dans les zones douloureuses, par contre, je ne peux voir un ostéo, car avec mes opérations, j'ai été bloquée une fois, et l'on me l'a déconseillé.
Depuis l'âge de 11 ans je vois un kiné, alors il est vrai, que pour moi c'est plus une contrainte, mais je dois reconnaître qu'en ce moment j'en ai besoin, il m'a vu mal physiquement et moralement, pourquoi cette sensation de brûlure à l'omoplate persiste ? Jusqu'à quand ? Je travaille, j'essaie de ne pas trop me plaindre, mais des fois c'est tellement lourd.
J'arrive à tout remettre en question, si je n'avais pas été opérée, comment serais-je aujourd'hui ? Car si c'est pour vivre comme ça, franchement cela ne valait pas le coup, et oui, je suis négative, j'ai beaucoup de mal à positiver en ce moment, et l'éternelle question, "pourquoi moi", j'en ai assez subit comme ça.
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Par Rosy
#163009
je te comprends tout à fait. nous sommes nombreuses à passer par ces étapes, ce questionnement. dis-toi bien que sans opération, tu aurais eu une vie future très très dure. pour ce qui est de l'ostéopathie, tu sais il existe plusieurs "méthodes", il faut surtout se diriger vers celles qui ne font pas craquer, qui agissent en douceur et je t'assure que les résultats sont là. je ne peux que te conseiller d'essayer en ayant trouver le bon praticien. :bisous
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Par pascalou
#171129
Bonjour,
Je me pose beaucoup de questions, comme je pense pas mal d'entre nous. Aujourd'hui, je me sens beaucoup mieux qu'en février où j'ai passé de sales moments, mais je vis toujours avec la douleur que j'arrive à gérer.
Je suis en invalidité à 80 % et plus avec besoin d'accompagnement, comme en ce moment nos retraites sont sur la sellette, et qu'il va nous falloir travailler plus longtemps, je suis inquiète.
Le fait de travailler m'aide personnellement, mais aller jusqu'à 62 ans, j'ignore comment faire physiquement ?
Nous ne sommes pas tous égaux sur la santé, et si la pénibilité au travail est reconnue, le fait d'être "travailleur handicapé" sera t'il également pris en compte ?
Je pense qu'il va falloir que cette nouvelle loi soit mise en place, et ensuite il faudra peut être que je me renseigne auprès des organismes, je suis de 1959 mais cela me travaille déjà !
Bonne journée à tous
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Par Rosy
#171131
...même année que moi! eh oui, nos retraites sont sur la sellette actuellement! et actuellement, il est difficile de dire si le statut de travailleur handicapé sera pris en compte. je vois que tu es en invalidité 80% et plus. est-ce ton vouloir de continuer à travailler avec ce taux? :bisous
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Par chris
#171133
Alors en fait le gouvernement semble avoir tranché hier, ça a été bien rapide, donc à partir de 2018 il va falloir travailler jusqu'à 62 ans, et pour les personnes qui ont un taux d'invalidité d'au moins 20% quel que soit leur nombre d'années de cotisations auront droit à la retraite à 60 ans,
:bisous1
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Par pascalou
#176820
Je viens juste d'aller sur le site et je vous remercie de vos réponses. C'est vrai que je suis en invalidité à 80 % "avec besoin d'accompagnement" et je continue à travailler. J'avoue que j'ai des périodes douloureuses, en février d'ailleurs cela a été l'enfer, mais le fait de travailler me donne l'impression d'une certaine "normalité". Quand je suis obligée de m'arrêter à cause de mes douleurs, le moral en prend toujours un sacré coup, et travailler parfois m'aide, mon esprit est moins polarisé sur mes douleurs, sincèrement il y a des fois où cela ne marche pas et un arrêt de travail est nécessaire.
Mais je m'inquiète pour la fin de ma carrière, je vieillis comme tout le monde, et quand j'ai des périodes douleureuses, j'ai du mal à me projeter dans le futur et j'ignore comment je serai à 60 ans, alors si mon invalidité peut me permettre d'arrêter de travailler à 60 ans au lieu de 62 ans, c'est déjà ça. Je n'ai qu'un seul salaire également, alors travailler et avoir un revenu est de nos jours, plus que nécessaire. Donc je m'accroche ! Mes collègues d'ailleurs voient à ma façon de marcher quand je ne vais pas très bien, et j'essaie de positiver en me disant qu'il y a pire que moi.
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Par chris
#176870
Bonsoir Pascalou

Je ne comprend pas tout, j'ai vu récemment une assistante sociale de la CPAM et d'après ses explications et ce que tu dis tu dois être en invalidité catégorie 3 alors je croyais que quand on était dans cette catégorie on ne pouvait pas travailler. Tu parles bien de l'invalidité de la CPAM ?
Pour ton avenir vu tes problèmes un jour faudra peut etre prendre une décision avant l'age de la retraite et peut etre envisager de rester en invalidité et cesser de travailler.
Ca sera surement pas simple car effectivement à ce moment la tu auras une baisse de revenu. :bisou1
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Par pascalou
#177113
Chris, pour répondre à ta question, je suis bien reonnue travailleur handicapé mais auprès de la Maison de l'Handicap (anciennement COTOREP), je suis fonctionnaire, et je ne dépends pas du régime de la Sécu, mais d'un régime spécifique aux fonctionnaires.Si je suis en arrêt de travail, c'est transparent pour la sécu, je suis rémunérée par ma collectivité, sans remboursement par la CPAM, Par contre pour mon employeur, je suis bien reconnue comme travailleur handicapé.
J'ignore si je suis claire dans mes explications. Il n'y a malheureusement pas ques des avantages à être fonctionnaire car si je suis arrêtée au delà de 21 jours dans l'année calendaire, mon salaire est minorée de 10, 20 30 jusqu'à 50 % cela s'appelle le travail au mérite.
Ce n'est pas toujours évident.
A bientôt
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Par chris
#177143
Je ne connais pas trop le système des fonctionnaires bien qu'ayant un mari fonctionnaire, mais je crois que chaque corps a son propre régime.
Mais dans le privé c'est aussi ainsi on a une perte progressive des indemnités.
Mais si tu ne dépends pas de la sécu, tu dois dépendre quand meme d'un régime social ? après je ne sais pas comment chaque régime peut reconnaitre le handicap, mais la reconnaissance travailleur handicapé de la MDPH c'est différent de la reconnaissance d'invalidité d'un régime sociale. :bisou1

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