Quand j'ai été opérée pour la première fois (y a plus de trente ans...) il fallait rester couchée trois mois...et "l'absence en cours" a été un grand problème pour moi d'autant plus que le chirurgien avait déjà parlé d'opérer deux ans auparavant et que nous nous étions organisés pour que "ça se passe pendant les vacances d'été".... (pour la majeure partie...) Or, la deuxième fois qu'il en a parlé... je n'ai pas voulu "lui laisser l'occasion de revenir sur ce qu'il avait proposé" (je l'ai très mal vécu la première fois....) et c'est moi qui, du haut de mes 17 ans, "ait insisté"... pour que l'opération ait lieu.... (même si ensuite mes parents ont pris d'autres avis qui allaient tous dans le sens de l'opération....)
J'ai donc été opérée alors que j'aurais dû faire ma rentrée en première...début septembre 79.... Par chance une de mes profs que j'avais déjà en seconde et qui nous avait "motivées" pour prendre "les cours en double" pour les absentes durant toute l'année m'a promis de "monter une équipe" pour que je reçoive mes cours.... Elle a tenu sa promesse... et quand je suis rentrée de l'hosto (environ 15 jours après l'opé... j'ai encore attendu quelques jours parce que j'étais très fatiguée... avant de "me mettre doucement" au travail (même si allongée ce n'était pas évident...). Ma marraine qui avait fait la même méthode de sténo que moi s'est "transformée" en prof particulière.... en venant toutes les semaines pour deux à quatre heures de cours....
A mon arrivée au deuxième trimestre... les profs que je connaissais déjà de l'année précédente, m'ont accueillie en me demandant comment j'allais et si tout s'était bien passé... et si j'avais "pu un peu" travailler.... Les nouveaux profs ont eu un mot gentil pour la plupart... Seule la prof d'allemand (que je détestais déjà l'année précédente... ) a fait comme "si je n'existais pas..." et ne m'a jamais demandée si j'avais "besoin d'aide".... J'ai dû "abandonner ma deuxième langue" qui était optionnelle parce que je ne m'en serais "plus sortie du tout à l'oral.. (alors que sans ça, j'aurais sans doute échangé avec l'allemand...)
Les profs avaient même décidé en fin de seconde qu'ils ne feraient "aucune difficulté" s'il fallait envisager le redoublement;.. ce que je me refusais à faire ayant déjà dû redoubler la troisième (mal accepté...) .
Quant à la prof de sténo elle m'a fait venir au tableau à la fin du premier cours, pour me poser des questions.... et a été très étonnée du niveau que j'avais réussi à avoir....
Finalement, l'année s'est bien terminée... et j'ai pu passer en terminale "sans trop de problèmes"...
Voilà, mes souvenirs......
Par contre, je sais que quand j'ai redoublé ma troisième et que le chir a parlé d'opération la première fois... mon prof principal "en a fait tout un fromage" devant toute la classe... et m'a fait "expliqué" ce que j'avais... je n'aimais déjà pas la classe dans laquelle j'étais... mais ça n'a rien arrangé... parce que les moqueries en douce n'ont fait qu'augmenter.....
je ne pense pas que la solution soit "de trop en parler"... : cette année, je suis déléguée dans la classe de ma fille où "plusieurs filles ont fait des crises de spasmo durant les deux premiers trimestres".... : au premier conseil, les délégués intervenaient pour une grande majorité d'élèves en disant "il a des problèmes personnels".... : j'ai trouvé ça "un peu facile".... et ça a eu pour conséquence (je pense...) une aggravation des crises chez certaines jeunes (et la multiplication du nombre de personnes "atteintes"...) Finalement c'est quand les profs ont arrêté "de trop s'en préoccuper"... que "les choses se sont tassées d'elles mêmes"... (et surtout que certains parents "ont pris leurs responsabilités".... mais bon.. c'est un contexte un peu particulier.....)
En tous les cas bon courage.... aux jeunes qui ont des corsets.... parce que cest pas évident tous les jours....