Merci pour vos messages... Le stress commence à monter parce que j'ai rendez-vous jeudi avec le spécialiste qui me suit au CDM... Pas de réelles raisons de stresser, et pourtant... ça monte lorsque l'échéance approche... Sans doute le fait de se replonger au coeur du sujet, alors qu'on essaie de s'en éloigner un peu le reste du temps...
Je n'aurai pas de nouveau contrôle radios cette fois-ci. J'ai passée une IRM lombaire il y a 10 jours comme me l'avait préconisé le 2e chirurgien que j'ai vu... et que je reverrai pour le compte rendu en juin. Ce 2e avis était une démarche personnelle, je vais devoir je pense en informer mon spécialiste jeudi et ça m'angoisse un peu... J'espère qu'il comprendra d'autant que je tiens beaucoup à son suivi qui s'est avéré judicieux et efficace depuis 2005.
Je pense lui dire que j'avais besoin de ce 2e avis pour avancer dans ma réflexion, je souhaite lui dire aussi que mes hésitations sont encore trop fortes pour l'opération, la période favorable étant novembre pour mon organisation personnelle, ce ne sera pas 2013... En espérant que tout aille bien d'ici là...
Pour l'instant, j'ai le sentiment que les personnes qui ont décidé de se faire opérer vont plus mal que moi, que leurs douleurs sont plus fortes ou leurs complexes physiques liés à la scoliose très présents. Certes, mes angles sont assez élevés et cette maudite dislocation est indéniable, mais le déclencheur n'est pas là. Ma fille va entrer au CP à la rentrée, tant que j'ai le choix, je n'ai pas envie d'être en convalescence pour une année si importante pour elle... Elle est petite encore... Je ferai peut-être un compromis, la laisser grandir encore un peu, gagner en autonomie et en même temps me fixer l'objectif fou de programmer cette opération avant mes 40 ans (2016) ... en pensant aussi à mon avenir auprès d'elle, et puisqu'il s'agit de parier sur l'avenir, à ma capacité de m'occuper parfois de ses enfants un jour qui sait... Je sais quelle énergie cela demande et si j'ai laissé d'ici là la douleur l'emporter, la scoliose progresser, je ne pourrais pas bien m'en occuper. C'est idiot, c'est loin, c'est incertain, mais ça fait partie de mes préoccupations quand j'envisage cette opération finalement...
Ce qui me freine le plus c'est l'éventualité d'aller plus mal après qu'avant, la possibilité de se faire réopérer, la perte de mobilité avec les aménagements à faire dans chaque geste que j'ai du mal à bien concrétiser, la longueur de la convalescence. Opérée ou non, la scoliose reste bien là et les soins et le suivi à apporter sont de rigueur dans les 2 cas... Ce n'est pas un adieu définitif à tout ça mais seulement une suite différente à donner... Alors revient en conclusion une phrase qu'a prononcée mon 2e avis chirurgical pas favorable à une intervention pour l'instant "la chirurgie doit vous apporter un plus, vous, vous avez tout !"
Bonnes réflexions à vous aussi... Je sais que je suis loin d'être la seule à cogiter !!!
