Bonjour à toutes,
Chris, Rosy, je croise les doigts :)
Pour mon fils, je fais au mieux en mode maman louve, mais il voit bien que sa mère n'est pas à la fête et c'est déjà compliqué pour lui de gérer sa propre vie avec tous les interdits liés à la pandémie. Il a 20 ans cette année, c'est maintenant qu'il devrait vivre les meilleurs moment d'insouciance et de joie de sa vie de jeune homme. Au lieu de ça ... il a un 3ème confinement, un couvre feu, l'école à distance (et encore, il a pu être en présentiel plus souvent que ses copains car il est en BTS et les lycées sont restés ouvert) et plus de vie social en dehors du virtuel. Ça me rend malade pour lui.
Pour l'opération, une des difficultés c'est qu'il y a la pose de la sonde qui doit être faite en amont de l'ablation du matériel et pour cela il faut que l'urologue ait une date a me proposer au dernier moment .. ça complique un peu car il faut avant ça faire les tests ... enfin c'est une organisation de dingue. En gros il faut 15 jours avant pour la pose de la sonde (on peut le faire une semaine avant mais l'uro n'est pas pour car il y a toujours un risque d'infection qu'il faut avoir le temps de traiter), et avant la pose il faut faire des tests PCR, ECBU qui prennent encore 3 jours. Et tout ça en priant pour que la pose de la sonde soit possible car ce n'est pas le même hôpital, pas la même région et donc pas les mêmes règles pour les annulations d'opération. (La pose se fait sous anesthésie générale, au bloc).
Pour l'argent et les aides de l'état, j'y ai droit heureusement et c'est même ce qui m'a permis de tenir mais ça ne compense pas les pertes. Je jongle avec mes économies, du travail que j'ai pu trouver pour les 1ers mois de l'année mais là j'ai dû annuler toutes mes dates en avril avec le confinement et comme je pensais ne pas pouvoir les rattraper en mai, le travail a été donné à un autre photographe. Je comptais sur cet argent dans mes prévisions et les aides malheureusement ne tiennent pas compte de ce que je perds réellement. Je suis quand même bien contente qu'elles existent, sinon je n'aurai pas pu tenir et mes économies pour l'opération se seraient envolées il y a longtemps. La situation n'est pas encore catastrophique, mais il faut que ça aille vite car je n'ai plus du tout de travail et dans mon activité les contrats sont pris plusieurs mois à l'avance. Je croise, je croise.
Voilà pour toute cette belle galère, mais encore une fois, je sais que ce n'est pas catastrophique, que les choses vont finir par s'arranger et que c'est cette période anxiogène qui pèse si fort sur le moral. Les quelques semaines avant opération sont déjà les plus stressantes, alors actuellement, je pense que tout est vécu sur un mode encore plus fort. Carpe diem et confiance ...
Et merci encore à toutes pour vos mots encourageants, ça aide tellement de pouvoir parler et d'être entendue.
