- mer. déc. 12, 2007 2:36 pm
#96058
Mamynou, j'ai oublié de te remercier pour le petit mot et le cadeau envoyés au nom de l'asso...ça m'a touché !
Hey Zizou, figure-toi qu’ici aussi il fait beau ;-) J’ai pu me balader un peu dans le jardin hier, j’ai bien apprécié… ça va de mieux en mieux et le moral est en hausse après une très bonne et longue nuit de sommeil. Seule légère inquiétude depuis dimanche, ma cicatrice qui « fuit », laissant échapper ce que l’infirmière appelle un « liquide séreux ». En gros, c’est lié à une légère inflammation sans doute due au trajet Lyon/Bretagne…c’est en train de se résoudre peu à peu.
Comme promis je vais me lancer dans le récit de mon aventure lyonnaise…c’est long mais il y a de l’action et des rebondissements !
Après le léger vent de panique lié aux grèves SNCF, j’ai donc enfourché ma vaillante (et vacillante) AX direction Lyon. Ma voiture est d’ailleurs toujours sur le parking de l’hôpital à l’heure qu’il est ! Mon père arrivant le lendemain, j’ai squatté le temps d’une nuit le studio loué pour lui à proximité de l’hôpital.
J’entre au Centre des M. le lendemain, j’investis ma chambre, je commence par passer des coups de fil et gérer les papiers administratifs, notamment pour les arrêts de travail. La suite de la journée est rythmée par une série d’examens (prise de sang, radios, et…lavement, argh), puis la fameuse douche à la bétadine. Je fais un peu connaissance avec mon voisin, un type super qui sort de sa deuxième opération de la scoliose (ce qu’on appelle le « deuxième temps » ou la « cage » , si je me souviens bien). Je vois aussi mon chirurgien avec qui je discute et plaisante un peu, et je rencontre un drôle de petit bonhomme, qui se révèle être mon anesthésiste…j’ai du mal à pas exploser de rire parce qu’il a vraiment une allure comique, après son départ on se marre avec mon voisin.
Et voilà, un somnifère et au lit, le lendemain je me fais opérer…au final je suis vraiment détendu, le personnel est compétent et sympa, tout va bien et j’aborde tout ça avec pas mal de sérénité, et à vrai dire aucun stress…je sais être entre de bonnes mains !
Le lendemain, nouvelle douche à la bétadine, j’enfile ma tenue d’opéré puis on me donne un calmant en attendant mon entrée au bloc qui a lieu vers 8h30. Je me rendors assez profondément. A mon réveil, je me retrouve nez à nez avec l’anesthésiste, qui m’a l’air un peu gêné. Je sens que quelque chose cloche, il me semble confusément que les heures ont passé et que je devrais déjà être au bloc. L’anesthesiste finit par me dire « j’ai une mauvaise nouvelle, l’opération est annulée, à cause d’une panne de respirateur » A ce moment là on ne sait pas quand je pourrai être opéré, d’après l’anesthésiste ce sera au mieux en début de semaine prochaine (on est mercredi…). J’appelle certains de mes proches pour les prévenir, on peut pas dire qu’ils s’attendaient à entendre ma voix ! Ca chamboule forcément un peu. En attendant plus d’infos, je reste une partie de la journée dans l’incertitude…en essayant de pas trop me prendre la tête, j’en profite pour discuter avec mon père que je n’avais pas vu depuis un moment. J’essaie de prendre ça avec philosophie et humour, je me dis que c’est le dernier pied de nez de ma scoliose qui me dit « tu vois ptit gars tu finiras par m’avoir mais je me serais accrochée jusqu’au bout ;-) »
Et finalement j’apprends que l’opération est reportée au surlendemain, ils ont vraiment dû faire des pieds et des mains pour mobiliser une équipe seulement 2 jours à l’avance, et pour trouver une place au bloc. Faut dire aussi que le sang de mon autotransfusion ne pouvait pas attendre très longtemps, il fallait donc faire vite (d’autant qu’une de mes deux poches de sang a été « perdue » quelque part entre Aix et Lyon…ça valait bien le coup de faire un malaise :-D)
Du coup le lendemain est à nouveau la veille de mon opération…tout baigne, je suis un vieux brisquard des veilles d’opération désormais :-p Le vendredi arrive et cette fois je prends pour de bon la direction du bloc. Je plaisante avec le brancardier, et j’arrive au bloc où on me met une couverture chauffante, chouette. On m’installe une perf, je discute avec une infirmière, je regarde un peu ce qui se passe autour de moi. Je réalise que ça y est, j’y suis... Je me souviens d’avoir eu un bref instant de panique et de stress car la perf me fait mal…drôle de sensation, mais ça passe. Enfin, je vois apparaître mon ami anesthésiste et là c’est le trou noir, à croire qu’il m’a endormi à distance :-P
Le réveil se fait vers 15 heures, je me sens pas trop mal. A l’entrée dans ma chambre je dis même deux mots à ma mère au téléphone (en fait ça je m’en souvenais pas mais il paraît que je lui ai dit « voilà, c’est une bonne chose de faite »). Les 48 heures qui suivent sont forcément un peu floues, j’ai des douleurs, j’appuie sans arrêt sur la pompe à morphine jusqu’à ce qu’on me précise qu’elle n’agit que toutes les 7 minutes. Mon sommeil est agité, je bouge un peu trop et je me retrouve même sur le ventre. Je me fais littéralement engueuler par un infirmier qui me dit qu’il faut que je reste tranquille, que mon comportement n’est pas bon, etc…Le pauvre va entendre parler du pays, même sous morphine j’aime pas trop qu’on m’engueule, surtout dans un tel contexte où on souffre et on fait ce qu’on peut…du coup je l’engueule à mon tour, il n’a pas à me parler comme un prof à un élève, si je me retourne dans mon sommeil j’y peux rien, et si ça lui plaît pas c’est pareil. Je crois qu’il y a des choses plus impressionnantes qu’un patient sous morphine qui s’énerve, mais bon ça soulage, et par la suite tout s’est bien passé avec cet infirmier. Et puis tout le personnel a vraiment été très pro et à l’écoute, je peux vraiment pas me plaindre.
La première délivrance arrive le dimanche, je demande à manger assis et à relever un peu mon lit pour pouvoir bouquiner. Le fait de retrouver un peu d’autonomie fait du bien au moral. La veille la kiné m’avait fait asseoir au bord du lit, cette fois je fais quelques pas. Pour un opéré de 48 heures, je suis content des progrès.
Le lundi on m’enlève la sonde, et je fais mes premiers pas dans les couloirs, accompagné par la kiné. Le mardi on me retire le drain, cette fois je me balade tout seul dans les couloirs, et je vais même jusqu’au parc de l’hôpital. Je peux aussi me regarder dans la glace, je vis un grand moment quand je me vois si droit. Le reste du temps, je bouquine, je regarde la télé, je somnole, et je réfléchis à mon ancienne et à ma future vie.
La fin de la semaine est moins glorieuse, je ressens pas mal de fatigue et je bouge à peine. Le début de la semaine suivante est un peu plus douloureux. Je constate avec la kiné que j’ai gagné 5 centimètre, je fais donc un bon mètre 85, ça me va !
Le mardi, je fais les photos post-opératoires avec la kiné. Je constate la différence avant/après, c’est impressionnant et émouvant. J’arrive pas à décoller les yeux de ces photos, de ce bassin tout droit, de ce dos presque plat…c’est incroyable et inespéré.
Et voilà le lendemain c’est le départ. 1 heure de vsl jusqu’à l’aéroport, tout se passe bien. Une fois à l’aéroport ça se complique, je peine à trouver le bon guichet et je traîne mes bagages…j’ai une grosse valise à roulettes, et ça tire quand même pas mal sur le dos. J’engueule une employée de l’aéroport (décidément !) censée aider les voyageurs mais qui me prend pour un idiot…elle finit par admettre que c’est bien la machine qui marche pas et non pas moi qui suis débile. Je commence à avoir bien mal et j’ai plus tous mes esprits, je finis pas trouver le bon guichet et comme j’ai demandé une assistance un type vient me chercher en fauteuil roulant…ouf ! Jusqu’à Orly tout va bien. C’est le même avion qui doit m’emmener jusqu’à Brest, mais le commandant de bord refuse que je reste dans l’avion le temps de l’escale (une demi-heure)…il veut que je me fasse à nouveau « sécuriser », je dois donc repasser par l’aérogare. L’avion étant resté en pleine piste, on me plante dans un fauteuil inconfortable, on me balance dans une camionnette….c’est le début d’une demi-heure de calvaire, le type roule hyper vite, je me prends des dizaines de méchantes secousses dans la colonne, j’en pleure. J’ai même pas la force de me plaindre Une fois à l’aérogare, le type me pousse à 200 à l’heure dans le fauteuil, je pousse un cri à chaque secousse, mais pas le temps d’aller lentement, l’avion attend et je le mets en retard…je repasse donc la sécurité et je repars pour un tour de camionnette… la dernière heure d’avion est calamiteuse. Arrivé à Brest, j’ai encore une heure de voiture, mais je suis avec mon père, je peux parler et me défouler un peu, donc ça va mieux. Enfin ce trajet a sûrement entravé ma convalescence, augmenté les douleurs par la suite et provoqué la fuite de ma cicatrice… c’était sans doute un peu tôt pour sortir, et faut dire que j’ai pas eu de chance non plus.
Voilà, j’ai sans doute oublié quelques détails importants, j’y reviendrai si nécessaire ! Enfin pour résumer ça n’a pas été simple tout ça entre les grèves, le report de l’opération, le trajet de retour, c’est un peu à l’image de mon parcours depuis 10 ans…heureusement le jeu en vaut vraiment la chandelle et le résultat dépasse mes espérances !!!
Hey Zizou, figure-toi qu’ici aussi il fait beau ;-) J’ai pu me balader un peu dans le jardin hier, j’ai bien apprécié… ça va de mieux en mieux et le moral est en hausse après une très bonne et longue nuit de sommeil. Seule légère inquiétude depuis dimanche, ma cicatrice qui « fuit », laissant échapper ce que l’infirmière appelle un « liquide séreux ». En gros, c’est lié à une légère inflammation sans doute due au trajet Lyon/Bretagne…c’est en train de se résoudre peu à peu.
Comme promis je vais me lancer dans le récit de mon aventure lyonnaise…c’est long mais il y a de l’action et des rebondissements !
Après le léger vent de panique lié aux grèves SNCF, j’ai donc enfourché ma vaillante (et vacillante) AX direction Lyon. Ma voiture est d’ailleurs toujours sur le parking de l’hôpital à l’heure qu’il est ! Mon père arrivant le lendemain, j’ai squatté le temps d’une nuit le studio loué pour lui à proximité de l’hôpital.
J’entre au Centre des M. le lendemain, j’investis ma chambre, je commence par passer des coups de fil et gérer les papiers administratifs, notamment pour les arrêts de travail. La suite de la journée est rythmée par une série d’examens (prise de sang, radios, et…lavement, argh), puis la fameuse douche à la bétadine. Je fais un peu connaissance avec mon voisin, un type super qui sort de sa deuxième opération de la scoliose (ce qu’on appelle le « deuxième temps » ou la « cage » , si je me souviens bien). Je vois aussi mon chirurgien avec qui je discute et plaisante un peu, et je rencontre un drôle de petit bonhomme, qui se révèle être mon anesthésiste…j’ai du mal à pas exploser de rire parce qu’il a vraiment une allure comique, après son départ on se marre avec mon voisin.
Et voilà, un somnifère et au lit, le lendemain je me fais opérer…au final je suis vraiment détendu, le personnel est compétent et sympa, tout va bien et j’aborde tout ça avec pas mal de sérénité, et à vrai dire aucun stress…je sais être entre de bonnes mains !
Le lendemain, nouvelle douche à la bétadine, j’enfile ma tenue d’opéré puis on me donne un calmant en attendant mon entrée au bloc qui a lieu vers 8h30. Je me rendors assez profondément. A mon réveil, je me retrouve nez à nez avec l’anesthésiste, qui m’a l’air un peu gêné. Je sens que quelque chose cloche, il me semble confusément que les heures ont passé et que je devrais déjà être au bloc. L’anesthesiste finit par me dire « j’ai une mauvaise nouvelle, l’opération est annulée, à cause d’une panne de respirateur » A ce moment là on ne sait pas quand je pourrai être opéré, d’après l’anesthésiste ce sera au mieux en début de semaine prochaine (on est mercredi…). J’appelle certains de mes proches pour les prévenir, on peut pas dire qu’ils s’attendaient à entendre ma voix ! Ca chamboule forcément un peu. En attendant plus d’infos, je reste une partie de la journée dans l’incertitude…en essayant de pas trop me prendre la tête, j’en profite pour discuter avec mon père que je n’avais pas vu depuis un moment. J’essaie de prendre ça avec philosophie et humour, je me dis que c’est le dernier pied de nez de ma scoliose qui me dit « tu vois ptit gars tu finiras par m’avoir mais je me serais accrochée jusqu’au bout ;-) »
Et finalement j’apprends que l’opération est reportée au surlendemain, ils ont vraiment dû faire des pieds et des mains pour mobiliser une équipe seulement 2 jours à l’avance, et pour trouver une place au bloc. Faut dire aussi que le sang de mon autotransfusion ne pouvait pas attendre très longtemps, il fallait donc faire vite (d’autant qu’une de mes deux poches de sang a été « perdue » quelque part entre Aix et Lyon…ça valait bien le coup de faire un malaise :-D)
Du coup le lendemain est à nouveau la veille de mon opération…tout baigne, je suis un vieux brisquard des veilles d’opération désormais :-p Le vendredi arrive et cette fois je prends pour de bon la direction du bloc. Je plaisante avec le brancardier, et j’arrive au bloc où on me met une couverture chauffante, chouette. On m’installe une perf, je discute avec une infirmière, je regarde un peu ce qui se passe autour de moi. Je réalise que ça y est, j’y suis... Je me souviens d’avoir eu un bref instant de panique et de stress car la perf me fait mal…drôle de sensation, mais ça passe. Enfin, je vois apparaître mon ami anesthésiste et là c’est le trou noir, à croire qu’il m’a endormi à distance :-P
Le réveil se fait vers 15 heures, je me sens pas trop mal. A l’entrée dans ma chambre je dis même deux mots à ma mère au téléphone (en fait ça je m’en souvenais pas mais il paraît que je lui ai dit « voilà, c’est une bonne chose de faite »). Les 48 heures qui suivent sont forcément un peu floues, j’ai des douleurs, j’appuie sans arrêt sur la pompe à morphine jusqu’à ce qu’on me précise qu’elle n’agit que toutes les 7 minutes. Mon sommeil est agité, je bouge un peu trop et je me retrouve même sur le ventre. Je me fais littéralement engueuler par un infirmier qui me dit qu’il faut que je reste tranquille, que mon comportement n’est pas bon, etc…Le pauvre va entendre parler du pays, même sous morphine j’aime pas trop qu’on m’engueule, surtout dans un tel contexte où on souffre et on fait ce qu’on peut…du coup je l’engueule à mon tour, il n’a pas à me parler comme un prof à un élève, si je me retourne dans mon sommeil j’y peux rien, et si ça lui plaît pas c’est pareil. Je crois qu’il y a des choses plus impressionnantes qu’un patient sous morphine qui s’énerve, mais bon ça soulage, et par la suite tout s’est bien passé avec cet infirmier. Et puis tout le personnel a vraiment été très pro et à l’écoute, je peux vraiment pas me plaindre.
La première délivrance arrive le dimanche, je demande à manger assis et à relever un peu mon lit pour pouvoir bouquiner. Le fait de retrouver un peu d’autonomie fait du bien au moral. La veille la kiné m’avait fait asseoir au bord du lit, cette fois je fais quelques pas. Pour un opéré de 48 heures, je suis content des progrès.
Le lundi on m’enlève la sonde, et je fais mes premiers pas dans les couloirs, accompagné par la kiné. Le mardi on me retire le drain, cette fois je me balade tout seul dans les couloirs, et je vais même jusqu’au parc de l’hôpital. Je peux aussi me regarder dans la glace, je vis un grand moment quand je me vois si droit. Le reste du temps, je bouquine, je regarde la télé, je somnole, et je réfléchis à mon ancienne et à ma future vie.
La fin de la semaine est moins glorieuse, je ressens pas mal de fatigue et je bouge à peine. Le début de la semaine suivante est un peu plus douloureux. Je constate avec la kiné que j’ai gagné 5 centimètre, je fais donc un bon mètre 85, ça me va !
Le mardi, je fais les photos post-opératoires avec la kiné. Je constate la différence avant/après, c’est impressionnant et émouvant. J’arrive pas à décoller les yeux de ces photos, de ce bassin tout droit, de ce dos presque plat…c’est incroyable et inespéré.
Et voilà le lendemain c’est le départ. 1 heure de vsl jusqu’à l’aéroport, tout se passe bien. Une fois à l’aéroport ça se complique, je peine à trouver le bon guichet et je traîne mes bagages…j’ai une grosse valise à roulettes, et ça tire quand même pas mal sur le dos. J’engueule une employée de l’aéroport (décidément !) censée aider les voyageurs mais qui me prend pour un idiot…elle finit par admettre que c’est bien la machine qui marche pas et non pas moi qui suis débile. Je commence à avoir bien mal et j’ai plus tous mes esprits, je finis pas trouver le bon guichet et comme j’ai demandé une assistance un type vient me chercher en fauteuil roulant…ouf ! Jusqu’à Orly tout va bien. C’est le même avion qui doit m’emmener jusqu’à Brest, mais le commandant de bord refuse que je reste dans l’avion le temps de l’escale (une demi-heure)…il veut que je me fasse à nouveau « sécuriser », je dois donc repasser par l’aérogare. L’avion étant resté en pleine piste, on me plante dans un fauteuil inconfortable, on me balance dans une camionnette….c’est le début d’une demi-heure de calvaire, le type roule hyper vite, je me prends des dizaines de méchantes secousses dans la colonne, j’en pleure. J’ai même pas la force de me plaindre Une fois à l’aérogare, le type me pousse à 200 à l’heure dans le fauteuil, je pousse un cri à chaque secousse, mais pas le temps d’aller lentement, l’avion attend et je le mets en retard…je repasse donc la sécurité et je repars pour un tour de camionnette… la dernière heure d’avion est calamiteuse. Arrivé à Brest, j’ai encore une heure de voiture, mais je suis avec mon père, je peux parler et me défouler un peu, donc ça va mieux. Enfin ce trajet a sûrement entravé ma convalescence, augmenté les douleurs par la suite et provoqué la fuite de ma cicatrice… c’était sans doute un peu tôt pour sortir, et faut dire que j’ai pas eu de chance non plus.
Voilà, j’ai sans doute oublié quelques détails importants, j’y reviendrai si nécessaire ! Enfin pour résumer ça n’a pas été simple tout ça entre les grèves, le report de l’opération, le trajet de retour, c’est un peu à l’image de mon parcours depuis 10 ans…heureusement le jeu en vaut vraiment la chandelle et le résultat dépasse mes espérances !!!