Hello!
Ca y est, ma semaine à l'hôpital en centre de traitement de la douleur est terminée.
Ca ne s'est pas du tout passé comme je l'attendais, comme je l'espérais!
La première fois où j'y suis allée pour la douleur j'avais eu une très prise en charge de la douleur, une écoute attentive à nos problèmes de douleurs et l'impact de la douleur sur notre vie amoureuse, sociale, au quotidien etc...
Là ça n'a pas du tout était le cas!
Je n'ai eu aucun médicament antalgique, ils n'ont pas modifié le dosage de mon traitement antalgique actuel en revanche ils m'ont rajouté beaucoup de médicaments du genre anxiolytique, différents anti-dépresseurs et même un médicament qui est prescrit pour les troubles psychiatriques: schizophrénie et pour les bipolaires!!
Ils nous ont tenu le même discours tout au long de la semaine d'hospit à tout les patients: certes les douleurs post-op existent mais après 6 mois c'est le cerveau et uniquement le cerveau qui les créé, les entretient, d'où tout ces médocs pour le psychique et non la douleur.
D'ailleurs nous avions certains ateliers où nous changions de service pour les faire et quel était ce service? Le service "psychosomatique" !!!
Donc je suis en colère, frustrée, déçue et j'ai l'impression d'être retournée 10 ans en arrière lorsque les médecins disaient que j'étais folle, que la douleur physique avec une telle opération ne peut pas exister.
Et pourtant je leur ai expliqué ce que m'avait dit le Pr R. de CdM et le Pr. S à GdC comme quoi j'aurai des douleurs à vie puisque ma L5 est très usée et le disque aussi, ainsi qu'un "paquet" de nerfs pris dans une vis. Mais le diagnostic des neurochir apparemment c'est du blabla, tout comme nos douleurs.. D'ailleurs lorsque j'ai expliqué ça à un des médecins (alors qu'il y avait 2 algologue, 2 infirmières et 4 internes) il m'a dit: " Non mais c'est pas vrai, elle comprend vraiment rien celle là! Combien de fois il va falloir lui répéter pour qu'elle comprenne que ça vient de sa tête?!?!" et ça devant tout le monde!
Au lieu de soigner la douleur pour avoir un meilleur sommeil eux ils nous shootent de médocs qui nous plongent dans un sommeil artificiel et désagréable car pas du tout reposant et à la limite d'être dans une sorte de transe comme
Idem pour la journée, je dors à moitié et je perds tout ce que j'avais dans les mains 30 secondes plus tôt ou j'oublie ce que j'allais faire.
Ils ne prennent pas le problème à la racine, doper c'est bien plus simple.
Je ne suis pas de très bonne humeur, je me suis sentie humiliée, je me demande si effectivement je ne suis pas folle et si ma psychiatre me le cache depuis des années, je suis en colère aussi contre le fait qu'ils ne nous croient pas. Si eux ne nous entendent pas, ne nous croient pas, normal que le commun des mortels pensent que l'on simule.
Entre tristesse et colère.
Je pensais vous faire un bilan positif mais c'est le contraire, je suis désolée.
Et je reconnais que je mettais beaucoup d'espoir sur cette semaine de soins et que du coup je tombe de très très haut.
De votre côté j'espère que ça va pour vous

et je regrette de ne pas avoir assisté à l'AG qui j'espère s'est bien passée
(c'était ma principale raison le fait d'être "bien" avant ma semaine d'hospit, mais si j'avais su...)
Gros bisous
