Bonsoir Hirondelle et Coriande,
Moi "mes interventions" sont programmées pour la fin de l"année et ce que je sais, c'est qu'actuellement je ne mêne pas une vie normale: la douleur n'est parfois pas gérable et si l'on n'opère pas, mes problèmes actuels vont s'accentuer (dislocations bien que 44°); et de plus si j'attends et que l'artrose vienne bloquer la zone concernée, l'opération ne sera plus possible; du moins pas avec les mêmes résultats escomptés.
Je considère donc que je n'ai pas le choix. Surtout que les deux chir que j'ai consultés ont d'emblée préconisé les mêmes opérations.
Par exemple, un matin je me sens "en forme" et décide de balayer 1 pièce -2 j'ai renoncé et l'aspirateur c'est impossible: mon dos ne peut, à la fois, parvenir à maitriser le fait de tirer le traineau ET le fait de "passer l'aspirateur" (et que ce soit balai ou aspirateur c'est JAMAIS sous les meubles: la position m'est impossible)... et bien c'est RIEN pour le reste de la journée voire souvent le lendemain; je suis "bloquée". Avant c'était un étage à fond à la fois....
Autre exemple lorsque je mène mon train-train quotidien (tout çà avec corset, j'ai oublié de préciser), train-train c'est à dire prendre mon petit dèj, faire ma toilette, mon lit, remplir le lave-vaiselle, étendre une machine de linge, arroser mes fleurs, faire à manger BREF toutes ces "petites choses" qu'AVANT je faisait en plus de mon travail professionnel (je suis en arrêt depuis plus d'un an) et bien il va toujours y avoir un moment ou la douleur sera telle que pour moi çà va être STOP, là où j'en suis, IMMEDIATEMENT: peu importe ce que j'avais prévu d'autre JE NE PEUX PLUS!
Alors j'arrête et : médoc, repos puis marche parfois, c'est selon....
Tu posais la question de la voie antérieure ou de la voie postérieure: tout dépend du "travail" qu'il y a à faire selon TON problème de scoliose ,de la technique opératoire choisie et maîtrisée par le chirurgien .
Mon espoir pour après mes opérations est d'être en meilleure forme que maintenant càd que ma scoliose arrête de s'aggraver, que je ne sois plus obligée de m'appuyer sur quelque chose quand je suis assise (là devant l'ordinateur je penche sur le côté gauche et je ne " tiens" que parce que je m'appuie sur l'accoudoir de mon fauteuil et quand je suis à table, c'est maxi 1 quart d'heure en étant en appui en avant les avant-bras sur la table) Je change de position tout le temps, je ne suis bien nulle part.... alors oui je veux me faire opérer.
Je n'ai pas peur de l'anesthésie; s'il devait y avoir un "problème" au bloc et bien je dirai que c'est là qu'il faut que cela arrive...parce que c'est le lieu où il y a tout ce qu'il faut pour le règler; Je ne voudrais ni vous faire peur ni être trop "rude", c'est juste que cela fait 30 ans que je participais à cette vie professionnelle.
Une chose importante pour moi: ne pas me faire opérer par "mes collègues" pour qu'il n'y ait pas d'émotivité. Je considère qu'un certain détachement par rapport au patient (que je serai) est nécessaire pour que l'équipe du bloc soit "à son travail"; c'est un avis personnel.
Au fait j'ai fait opérer mon mari par mes collègues, c'est dire si j'ai -malgré tout- confiance en eux!
Après ,et bien j'ai conscience des premiers jours difficiles et puis pour la suite je ne SAIS PAS; je n'y suis pas encore passée . Le chirurgien me promet juste de me remettre "droite comme un i".
J'ai aussi fait "l'école du dos" pour changer mes mauvaises habitudes".
Ce que sera ma vie après-par rapport à avant, c'est quand même le point d'interrogation?
Voilà, j'ai participé "au débat" pour la partie que je connais et j'aimerais beaucoup, comme vous, que d'autres personnes déjà opérée participent et entrent "dans les détails" de leur vécu pour l'après opération- perso je préfère savoir pour mieux me préparer.....mais peut-être aurions-nous dû ouvrir un topic (ce topic existe-til d'ailleurs?; je crois que je n'aurai jamais tout lu sur ce site aussi "riche"!!!
