- jeu. nov. 12, 2009 4:09 pm
#153403
Bonjour à tous et toutes,
Peut-être plus « toutes » que tous, d'ailleurs, la scoliose serait-elle majoritairement une maladie de filles ?
Ma scoliose a été détectée quand j'avais 5 ans, mais elle existait probablement in utero. C'est une scoliose double qui est allée en s'aggravant au fil des années. Je ne me souviens plus quel degré de courbure j'ai atteint, mais j'ai frôlé l'opération. C'est une scoliose à double courbure, avec gibbosité, bref, une vraie belle scoliose dans les règles de l'art.
À l'époque j'étais suivie à Lyon, puis à Clermont-Fd. À Lyon, on envisageait de me mettre un corset en plâtre, ou, à défaut, de m'opérer. J'en ai fait des cauchemars...
Le spécialiste clermontois a proposé une solution moins barbare : un corset Milwaukee que j'ai sagement porté de 14 à 16 ans. Ce n'était pas une partie de plaisir, mais comparé à un plâtre...
Pendant toute mon enfance et mon adolescence, j'ai fait de la kiné, beaucoup de kiné, au point de haïr tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la gym. Je n'avais pas mal, ma scoliose n'était d'ailleurs pas très visible « de l'extérieur » malgré sa gravité. Au collège et au lycée, je n'avais qu'une poignée de copains copines qui n'auraient jamais fait de remarque idiote sur mon corset, et ce que pouvaient penser les autres, je m'en fichais royalement.
Les adultes étaient bien pires (pas mes parents, heureusement), je parle de ceux qui me plaignaient : « et ben, ma pauvre, t'as bien du courage, moi je pourrais jamais supporter un truc pareil... » (réponse in petto : eh, Duc.n, tu crois que moi je peux supporter un corset, tu crois que j'ai le choix ?... )
Mais évidemment, quand on est ado, on est rarement bien dans sa peau, et avec un corset pas du tout discret comme le Milwaukee, c'était le pompon...
Pendant toute mon enfance et mon adolescence, personne ne m'a jamais montré comment ménager mon dos dans les gestes de la vie quotidienne, heureusement qu'actuellement, j'ai appris tout ça avec un kiné et un prof de gym tous deux excellents.
Pendant mon enfance, on m'a interdit de monter à cheval, alors que c'était mon rêve depuis ma plus tendre enfance.
Aujourd'hui, on sait que c'était idiot, mais à l'époque c'était comme ça. J'ai fait de l'équitation plus tard, et j'ai repris depuis peu. J'aime aussi beaucoup le jardinage, mais heureusement que j'ai appris à ne pas me faire (trop) mal en travaillant.
J'ai 45 ans, et depuis quelques années, ma scoliose semble s'être aggravée et me fait mal de plus en plus souvent et même presque tout le temps. J'ai surtout mal aux vertèbres dorsales, car c'est là que la courbure est la pire.
Je pense que mes disques sont usés et que je commence à être percluse d'arthrose. J'ai même un problème de plus en plus pénible avec mon bras gauche que je peux à peine monter et que je ne peux plus passer derrière mon buste (pas pratique pour se gratter le dos...).
Je ne sais pas trop quoi faire, quelles solutions pourraient faire que j'aille mieux, sachant qu'il est hors de question que je me gave d'anti-inflammatoires. C'est d'autant plus difficile à régler que je suis en pleine campagne et qu'au plus près, les spécialistes sont à Poitiers ou à Bordeaux !
Enfin voilà, j'espère ne pas avoir été trop longue.
Peut-être plus « toutes » que tous, d'ailleurs, la scoliose serait-elle majoritairement une maladie de filles ?
Ma scoliose a été détectée quand j'avais 5 ans, mais elle existait probablement in utero. C'est une scoliose double qui est allée en s'aggravant au fil des années. Je ne me souviens plus quel degré de courbure j'ai atteint, mais j'ai frôlé l'opération. C'est une scoliose à double courbure, avec gibbosité, bref, une vraie belle scoliose dans les règles de l'art.
À l'époque j'étais suivie à Lyon, puis à Clermont-Fd. À Lyon, on envisageait de me mettre un corset en plâtre, ou, à défaut, de m'opérer. J'en ai fait des cauchemars...
Le spécialiste clermontois a proposé une solution moins barbare : un corset Milwaukee que j'ai sagement porté de 14 à 16 ans. Ce n'était pas une partie de plaisir, mais comparé à un plâtre...
Pendant toute mon enfance et mon adolescence, j'ai fait de la kiné, beaucoup de kiné, au point de haïr tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la gym. Je n'avais pas mal, ma scoliose n'était d'ailleurs pas très visible « de l'extérieur » malgré sa gravité. Au collège et au lycée, je n'avais qu'une poignée de copains copines qui n'auraient jamais fait de remarque idiote sur mon corset, et ce que pouvaient penser les autres, je m'en fichais royalement.
Les adultes étaient bien pires (pas mes parents, heureusement), je parle de ceux qui me plaignaient : « et ben, ma pauvre, t'as bien du courage, moi je pourrais jamais supporter un truc pareil... » (réponse in petto : eh, Duc.n, tu crois que moi je peux supporter un corset, tu crois que j'ai le choix ?... )
Mais évidemment, quand on est ado, on est rarement bien dans sa peau, et avec un corset pas du tout discret comme le Milwaukee, c'était le pompon...
Pendant toute mon enfance et mon adolescence, personne ne m'a jamais montré comment ménager mon dos dans les gestes de la vie quotidienne, heureusement qu'actuellement, j'ai appris tout ça avec un kiné et un prof de gym tous deux excellents.
Pendant mon enfance, on m'a interdit de monter à cheval, alors que c'était mon rêve depuis ma plus tendre enfance.
Aujourd'hui, on sait que c'était idiot, mais à l'époque c'était comme ça. J'ai fait de l'équitation plus tard, et j'ai repris depuis peu. J'aime aussi beaucoup le jardinage, mais heureusement que j'ai appris à ne pas me faire (trop) mal en travaillant.
J'ai 45 ans, et depuis quelques années, ma scoliose semble s'être aggravée et me fait mal de plus en plus souvent et même presque tout le temps. J'ai surtout mal aux vertèbres dorsales, car c'est là que la courbure est la pire.
Je pense que mes disques sont usés et que je commence à être percluse d'arthrose. J'ai même un problème de plus en plus pénible avec mon bras gauche que je peux à peine monter et que je ne peux plus passer derrière mon buste (pas pratique pour se gratter le dos...).
Je ne sais pas trop quoi faire, quelles solutions pourraient faire que j'aille mieux, sachant qu'il est hors de question que je me gave d'anti-inflammatoires. C'est d'autant plus difficile à régler que je suis en pleine campagne et qu'au plus près, les spécialistes sont à Poitiers ou à Bordeaux !
Enfin voilà, j'espère ne pas avoir été trop longue.