Biba, Titanne, je pense que je me suis mal expliquée.
J’ai demandé à la secrétaire si le dr P soignait parfois des gens ayant des pb de scoliose, ou s’il travaillait peut être, avec un orthopédiste : NON
J’ai expliqué je ça m’ennuyait de faire 250 km (et autant au retour… aie le dos !), de perdre une journée de boulot et de trouver une solution pour mes momes ce jour là, sans être sûr que je n’allais pas venir pour rien… « Ah bah oui » me dit elle
Donc je demande s’il y a un moment dans la journée, ou la semaine prochaine, où le Dr P pourrait me répondre, juste 5 mn, pour que je lui explique en 2 mots mes pb (que mon généraliste ne m’a vraisemblablement pas écouté), et me dise si on allait pas tous les deux perdre du temps à ce RV : « Ah, non, il parle pas directement aux patients »
Moi, étonnée, je lui ai demandé si, tout de même, il répondait aux questions des patients qu’il avait déjà vu, et suivait : « non, il faut passer par le généraliste. Le Dr P discutera avec le généraliste et votre généraliste vous rappellera s’il le juge nécessaire ».
Fin de la discussion (durée moins de 2 mn).
Peut être suis-je trop sur les nerfs (la douleur est insupportable depuis 2 jours, ça aide pas à rester ouverte et compréhensive peut être….), mais je trouve insensé que des docteurs se jugent « trop occupés » pour accepter de parler avec les patients (mais assez libres pour parler à un autre médecin). Désolée, je considère (peut être à tort) ça fait partie de leur boulot. Moi je ne remettrai pas ma santé dans les mains de qqun qui n’a pas le temps de me parler.
Mon généraliste n’est pas joignable, je ne vais pas aller à ce RV début novembre à l’aveuglette.
Entre un généraliste qui n’écoute pas et un chirurgien qui n’a pas le temps de parler, ben moi j’ai trouvé ma solution : je me démerde toute seule. C’est du court terme sans doute, mais de toute façon je peux pas me permettre de perdre deux jours de boulot, d’aller deux fois à Toulouse…
J’attends sagement que cette « crise » passe (c’est rare que j’ai mal à ce point très longtemps, ça devrait passer), et je croise les doigts pour tenir jusqu’au printemps pour aller voir un spécialiste (sans passer par mon généraliste), mais cette fois un orthopédiste que j’aurai choisi. D’ici là, mon « dealer » attitré m’aidera à tenir le coup.
Je suis peut être trop exigeante? Ben j'assumerai
