Comme tu le dis Pilou chaque cas est différent donc il faut pas que tous les "harringtons" paniquent. Je pense que tout vient souvent d'un concours de plusieurs circonstances. Déja beaucoup d'anciens opérés voient leurs dégrés continuer d'évoluer lentement mais progressivement alors que pour moi ça à l'air d'être stable mais la j'attend quand meme l'avis du spécialiste car avec les radiologues au vu des différents témoignages on a vu déja de "'sacrés miracles". Surtout qu'apparemment il a pas du voir sur les radios entières que j'ai aussi une courbure lombaire puisqu'il n' l'a pas mesurée (lol).
Tu fais du sport alors que pour moi depuis l'age de 13 ans je n'ai plus jamais rien fait (mea culpa) et on sait qu'il faut avoir une activité physique et j'ai déja lu que le ping pong c'est très bon pour les scolioses, donc je suis ravie aussi que mon fils pratique ce sport;
Il y a le suivi médical aussi qui est très important et je pense que de ce coté la j'ai "bénéficié" de beaucoup d'erreurs. En 1991 ou 92 lorsque j'ai commencé à avoir des douleurs lombaires j'ai voulu consulter mon chir or il ne consultait plus, je pense qu'il devait déja être malade. Donc j'ai voulu prendre RDV avec le grand professeur de la région, qui avait une exellente renommé et qui avait travaillé avec les plus grands à Lyon. Ma consultation fut plutot très décevante, tout ce qu'il a pu me dire c'est que c'était de la fatigue vertèbrale et qu'avec de la kiné ça irait mieux et quand je lui ai parlé en insistant que je portais beaucoup de charges à mon travail il ne m'a apporté aucune réponse à cela. Donc j'ai fait de la kiné, j'ai voulu aller dans un truc super moderne pour l'époque en pensant y trouver des soins miracles, or je suit tombée je crois sur le pire de tous, spécialiste des lampes et coussins vibrants, il n'a jamais voulu me masser et avait décrétait que ce coussin me convenait mieux, avec la tige je vous explique pas les sensations. Et donc comme ça il pouvait entasser la clientèle. Le coussin possédait une minuterie donc quand tout s'arrêtait je pouvais me rhabiller et aller vers la secrétaire pour prendre un RDV. Et à ma dernière séance il a meme pas eu le temps de m'allumer la lampe, c'est sa secrétaire qui l'a fait.
Un an plus tard j'ai attrapé une grosse douleur depuis l'attache supérieure de ma tige qui me bloquait complètement le bras. Mon généraliste de l'époque a trouvé plus prudent de voir un spécialiste en urgence. Urgence impossible avec le professeur ou alors RDV dans 2 mois ou urgence dans le privé mais à l'époque 500 Frs la consultation remboursée sur la base de 300 Frs. Donc la seule solution un RDV avec un de ses adjoints, donc RDV dans 15 jours. La je tombe sur un jeune qui n'avait jamais du voir ni entendre parler d'une harrington. Pour reprendre ses termes, il m'a demandé qui m'avait installé ce truc la, que ça devait être mon machin qui me gènait et qu'il y avait trop longtemps que j'avais ce bazar la et que personne ne prendrait le risque de me l'enlever. Donc consultation bien inutile et qui était quand meme à 90 km de chez moi.
Et la j'étais suivie depuis environ 5 ans par un rhumatologue qui pourtant est exellent dans sa discipline et qui n'a pas su détecté les réels soucis et qui n'a pas eu le réflexe de me diriger vers un spécialiste, j'ai du hélas en prendre moi même l'initiative.
En conclusion il est donc vraiment primordiale de bénéficier d'un très bon suivi et si vous sentez que ça ne se fait pas correctement, ne pas hésiter à prendre des initiatives.
Comme le dis Fred, certes nous avons peut etre servi de cobayes mais chaque patient pour n'importe quelle pathologie sert à un moment de cobaye car ça aidera surement à sauver des vies à l'avenir. Mais moi je vois surtout la chose comme quoi ils nous ont sauvés avec les moyens et connaissances de l'époque. Je regrette juste que mon chirurgien ne soit plus de ce monde et de ne pouvoir le remercier pour tout.
