- lun. nov. 19, 2007 11:18 pm
#93280
Voilà enfin je me décide.
Je ne me souviens plus très bien mais je crois que l’on a découvert ma scoliose vers sept ans.
Donc visite chez le docteur le diagnostic fut que j’avais eu des rayons et que ma colonne vertébrale avait dû se ramollir.
Entre temps mon dos se voûtait, mon épaule droite baissait, et la gibbosité s’arrondissait, à l’école, c’était la galère, je vous passe les détails, en plus j’étais et je suis toujours un peu rond.
Donc un nouveau docteur arrive au village et décide de me soigner : direction Toulouse voir le professeur qui va bien, kiné en clinique, mais rien ni fait, donc plâtre complet sur tout le tronc, plus mentonnière et nuque. Durée du plâtre : six mois.
Un jour ou deux sans plâtre, et hop rebelote pour six mois.
Puis changement de professeur.
Après est venu le temps des plâtres d’extension et des séjours en clinique de rééducation bien connue dans la région. Tout cela pendant les vacances d’été (c’est là que pour la première fois j’ai été amoureux) !
Les temps changent et les plâtres se transforment en corset milwaukee quand même plus confortable pour se laver se détendre un peu, moins chaud aussi, et en plus on peut « se gratter », parce que avec les plâtres ce n’était pas la joie !
Le professeur S me propose l’opération : à l’époque j’ai dit non parce que je voyais les opérés arriver à la clinique de rééducation pas très en forme ; ils remarchaient après plusieurs mois d’alitement et de travail rééducatif (en fait j’avais LA TROUILLE ) .
Puis pendant mon année de troisième, j’avais 16 ans, pas en avance je sais, le professeur S me dit que je peux retirer le corset, que ma scoliose est fixée, hop ! Vous imaginez le soulagement .
Donc après CAP et BEP hôtelier, option cuisine, à Mazamet 81, réussis tous les deux.
Puis, travail, mariage, deux garçons.
La trentaine sonne. Les douleurs arrivent : kiné, pommade, tous les trucs : les douleurs persistaient, et surtout je ne prenais pas le temps d’aller consulter.
En 1992 naît ma fille. J’étais sur place pour prendre un rendez vous avec un professeur de la clinique : le verdict tombe et moi avec : faut opérer ! le temps de monter dans la chambre de mon ex femme ma décision est prise. J attends que la petite ait cinq ans pour le faire.
Pendant ce temps, je me fais a l’idée. Je mets tout le monde à l’ abri dans une maison ; les travaux seront finis avant l’échéance, c’était important pour moi.
J ai vu trois professeurs, un seul m’a expliqué vraiment le déroulement de l’acte. Rendez vous est pris pour décembre 1996.
Trois semaines d’étirements , auto transfusions.
Jour J , Dire- Straits plein les oreilles, j’attends la prémédication.
L’infirmière arrive : produit dans la bouche et hop dodo.
Je me réveille au bloc de réanimation respiratoire, mais je le savais, avec le halo.
Quinze jours passent : visites de tout le monde : les parents, copains, amis (ils me portent tous ou presque du vin et en plus je peux en boire un verre par repas- j’ai demande à jsg).
Je bouquine beaucoup, avant je n’avais pas le temps.
Tout le personnel est super : j’ai l’impression qu’il n’y a que moi à l’hôpital.
Quinze jours passent, toujours accroché à mon halo, sans douleurs particulières, des gênes, oui, mais pas de douleurs !
Deuxième opération avec pause du système Cotrel et Dubousset.
Retour au BRR pour une semaine ? il me semble.
Le retour en chambre : tout le monde m’attend, les infirmières sont au petits soins.
Nous sommes début février et surprise, toutes les infirmière viennent me souhaiter mon anniversaire : 41ans, (séquence émotions).
Quatre ou cinq jours passent et jsg arrive et me dit : « vous allez vous lever ce matin », et oui, d’abord assis au bord du lit, et ensuite debout, et en plus je tiens debout : c’est gagné.
Super chef de clinique passe peu de temps plus tard et me dit :
« IL vous a bien opéré !!!! »
Apres quinze jours de plus à hôpital, je suis envoyé en rééducation, et aussi pour me retaper un peu, à salis du salat. Et puis fin février ou début mars1997, je rentre à la maison .
Depuis tout va bien Je me suis remarié en juillet 2005, je vis normalement : je tire a l’arc, je vais à la pêche ,aux champignons , je me ballade en 4x4 , coupe notre bois, taille les haies à la maison, je m’occupe aussi de notre potager ; enfin tout .
Il ne faut pas hésiter, l’opération nous change vraiment la vie.


Je ne me souviens plus très bien mais je crois que l’on a découvert ma scoliose vers sept ans.
Donc visite chez le docteur le diagnostic fut que j’avais eu des rayons et que ma colonne vertébrale avait dû se ramollir.
Entre temps mon dos se voûtait, mon épaule droite baissait, et la gibbosité s’arrondissait, à l’école, c’était la galère, je vous passe les détails, en plus j’étais et je suis toujours un peu rond.
Donc un nouveau docteur arrive au village et décide de me soigner : direction Toulouse voir le professeur qui va bien, kiné en clinique, mais rien ni fait, donc plâtre complet sur tout le tronc, plus mentonnière et nuque. Durée du plâtre : six mois.
Un jour ou deux sans plâtre, et hop rebelote pour six mois.
Puis changement de professeur.
Après est venu le temps des plâtres d’extension et des séjours en clinique de rééducation bien connue dans la région. Tout cela pendant les vacances d’été (c’est là que pour la première fois j’ai été amoureux) !
Les temps changent et les plâtres se transforment en corset milwaukee quand même plus confortable pour se laver se détendre un peu, moins chaud aussi, et en plus on peut « se gratter », parce que avec les plâtres ce n’était pas la joie !
Le professeur S me propose l’opération : à l’époque j’ai dit non parce que je voyais les opérés arriver à la clinique de rééducation pas très en forme ; ils remarchaient après plusieurs mois d’alitement et de travail rééducatif (en fait j’avais LA TROUILLE ) .
Puis pendant mon année de troisième, j’avais 16 ans, pas en avance je sais, le professeur S me dit que je peux retirer le corset, que ma scoliose est fixée, hop ! Vous imaginez le soulagement .
Donc après CAP et BEP hôtelier, option cuisine, à Mazamet 81, réussis tous les deux.
Puis, travail, mariage, deux garçons.
La trentaine sonne. Les douleurs arrivent : kiné, pommade, tous les trucs : les douleurs persistaient, et surtout je ne prenais pas le temps d’aller consulter.
En 1992 naît ma fille. J’étais sur place pour prendre un rendez vous avec un professeur de la clinique : le verdict tombe et moi avec : faut opérer ! le temps de monter dans la chambre de mon ex femme ma décision est prise. J attends que la petite ait cinq ans pour le faire.
Pendant ce temps, je me fais a l’idée. Je mets tout le monde à l’ abri dans une maison ; les travaux seront finis avant l’échéance, c’était important pour moi.
J ai vu trois professeurs, un seul m’a expliqué vraiment le déroulement de l’acte. Rendez vous est pris pour décembre 1996.
Trois semaines d’étirements , auto transfusions.
Jour J , Dire- Straits plein les oreilles, j’attends la prémédication.
L’infirmière arrive : produit dans la bouche et hop dodo.
Je me réveille au bloc de réanimation respiratoire, mais je le savais, avec le halo.
Quinze jours passent : visites de tout le monde : les parents, copains, amis (ils me portent tous ou presque du vin et en plus je peux en boire un verre par repas- j’ai demande à jsg).
Je bouquine beaucoup, avant je n’avais pas le temps.
Tout le personnel est super : j’ai l’impression qu’il n’y a que moi à l’hôpital.
Quinze jours passent, toujours accroché à mon halo, sans douleurs particulières, des gênes, oui, mais pas de douleurs !
Deuxième opération avec pause du système Cotrel et Dubousset.
Retour au BRR pour une semaine ? il me semble.
Le retour en chambre : tout le monde m’attend, les infirmières sont au petits soins.
Nous sommes début février et surprise, toutes les infirmière viennent me souhaiter mon anniversaire : 41ans, (séquence émotions).
Quatre ou cinq jours passent et jsg arrive et me dit : « vous allez vous lever ce matin », et oui, d’abord assis au bord du lit, et ensuite debout, et en plus je tiens debout : c’est gagné.
Super chef de clinique passe peu de temps plus tard et me dit :
« IL vous a bien opéré !!!! »
Apres quinze jours de plus à hôpital, je suis envoyé en rééducation, et aussi pour me retaper un peu, à salis du salat. Et puis fin février ou début mars1997, je rentre à la maison .
Depuis tout va bien Je me suis remarié en juillet 2005, je vis normalement : je tire a l’arc, je vais à la pêche ,aux champignons , je me ballade en 4x4 , coupe notre bois, taille les haies à la maison, je m’occupe aussi de notre potager ; enfin tout .
Il ne faut pas hésiter, l’opération nous change vraiment la vie.

