Bonjour Clochette .. que ça me peine de te lire .. dans cet état ..
Clochette .. les "départs" sont terribles, même si tu avais pu être là à 4h du mat' .. il serait parti .. ce n'est pas un "manque" de ta part, tu ne POUVAIS pas être là, comme d'autres personnes n'ont pu le faire ..
Tu sais ce qu'il faut "apprendre" dans des moments comme ça : c'est se dire qu'on a été là pendant que la personne était vivante, joyeuse ou triste et qu'elle sentait véritablement notre présence. C'était le cas de ton beau-frère, alors essaie de ne pas te torturer pour ça .. ce qui te fait certainement mal c'est qu'il n'ait pu lire ta lettre, mais les mots n'ont pas de frontière .. ils volent et accompagnent pour rejoindre la personne "
là-haut" ..
Tu as une telle pression parce que les événements ne se déroulent pas comme tu pensais et tu es obligée de "suivre le mouvement", ça .. ça déstabilise énormément et c'est peut-être pour ça que tu sens ce "vide" cette solitude. Courage Clochette, c'est des moments particulièrement pénibles,mais je te souhaite d'arriver à te resourcer un petit peu, histoire que tu te sentes moins seule, que tu puisses laisser ta peine couler sans être "accompagnée" d'angoisses.
En pensées pour toi .. Bib'bisous
