- sam. déc. 27, 2008 5:49 pm
#131042
Bonjour et merci de votre accueil. J'ai découvert ce site récemment, destiné aux personnes atteintes de scoliose et je le trouve formidable.
Aprés avoir lu diverses posts, je me suis aperçue que nous étions plus nombreux que je ne le pensai à souffrir de cette maladie.
Résumé de mon histoire :
J'ai 50 ans et mon médecin généraliste de l'époque avait diagnostiqué vers l'age de 8 ou 9 ans une attitude scoliotique.
Je me plaignais de douleurs au niveau du bas du dos, position assise. Trois années plus tard, Les radiographies ont montré des angles supérieurs à 30°, si je me souviens bien. On a parlé à mes parents du port d' une coquille en plâtre et de corset et cela m'avait traumatisé.
Ils ont choisit alors que je poursuive une vie d'enfant de mon âge, et ont préfèré me faire pratiquer kiné et divers sports (natation, gym ) pour m'aider mais j'étais fatiquée d'essayer de me tenir droite puisque cela me procurait des douleurs.
Avec le recul, je pense qu'il n'ont pas réalisé l'importance de la maladie et qu'ils auraient dû écouter davantage les conseils médicaux.
Puis l' exagération du creux des reins » et la convexité anormale de la colonne se sont stabilisé à l'adolescence.
J' ai vécu une vie pratiquement normale en occultant ce handicap. J'ai fais abstraction du regard des autres.
j'ai "oublié " les médecins qui passent des bilans et qui vous humilient et vous culpabilisent de n'avoir pas procuré l' effort nécessaire pour retrouver une jolie silhouette.
Dans le domaine des traitements de la scoliose à l'âge adulte, il y a un grand vide.
Il y a 20 ans, j'ai accouché d'un enfant qui a présenté les mêmes problèmes de dos en grandissant. Les examens ont révèlé qu'il souffre d'un Spina bifida occulta non détecté à l'examen prénatal.
Les médecins n'ont jamais fait de relation avec mon handicap mais moi je pense qu'il y en a une.
La ménaupose s'installant, je commence à me plaindre de plus en plus souvent et il m'est pénible de rester debout immobile trop longtemps et je suis de plus en plus voutée. Différentes complications sont associées à cette scoliose très prononcée, telle qu’une diminution de la capacité respiratoire.
Mon handicap n'a jamais été reconnu, mais il me rattrape à présent.
Je ne travaille plus qu'a temps partiel volontairement, car une ne fois la journée terminée j'ai un tel niveau de fatigue que je suis incapable de faire quoi que se soit et profiter d'une vie sociale. " Boulot, dodo et soucis de santé.
Je suis enchantée d'apporter mon témoignage sur ce forum. J'espère aussi y trouver du réconfort car malgré les fêtes de fin d'année, certains jours ne sont pas faciles à vivre.
Je souhaite à tous une bonne fin d'année 2008
.

Aprés avoir lu diverses posts, je me suis aperçue que nous étions plus nombreux que je ne le pensai à souffrir de cette maladie.
Résumé de mon histoire :
J'ai 50 ans et mon médecin généraliste de l'époque avait diagnostiqué vers l'age de 8 ou 9 ans une attitude scoliotique.
Je me plaignais de douleurs au niveau du bas du dos, position assise. Trois années plus tard, Les radiographies ont montré des angles supérieurs à 30°, si je me souviens bien. On a parlé à mes parents du port d' une coquille en plâtre et de corset et cela m'avait traumatisé.
Ils ont choisit alors que je poursuive une vie d'enfant de mon âge, et ont préfèré me faire pratiquer kiné et divers sports (natation, gym ) pour m'aider mais j'étais fatiquée d'essayer de me tenir droite puisque cela me procurait des douleurs.
Avec le recul, je pense qu'il n'ont pas réalisé l'importance de la maladie et qu'ils auraient dû écouter davantage les conseils médicaux.
Puis l' exagération du creux des reins » et la convexité anormale de la colonne se sont stabilisé à l'adolescence.
J' ai vécu une vie pratiquement normale en occultant ce handicap. J'ai fais abstraction du regard des autres.
j'ai "oublié " les médecins qui passent des bilans et qui vous humilient et vous culpabilisent de n'avoir pas procuré l' effort nécessaire pour retrouver une jolie silhouette.
Dans le domaine des traitements de la scoliose à l'âge adulte, il y a un grand vide.
Il y a 20 ans, j'ai accouché d'un enfant qui a présenté les mêmes problèmes de dos en grandissant. Les examens ont révèlé qu'il souffre d'un Spina bifida occulta non détecté à l'examen prénatal.
Les médecins n'ont jamais fait de relation avec mon handicap mais moi je pense qu'il y en a une.
La ménaupose s'installant, je commence à me plaindre de plus en plus souvent et il m'est pénible de rester debout immobile trop longtemps et je suis de plus en plus voutée. Différentes complications sont associées à cette scoliose très prononcée, telle qu’une diminution de la capacité respiratoire.
Mon handicap n'a jamais été reconnu, mais il me rattrape à présent.
Je ne travaille plus qu'a temps partiel volontairement, car une ne fois la journée terminée j'ai un tel niveau de fatigue que je suis incapable de faire quoi que se soit et profiter d'une vie sociale. " Boulot, dodo et soucis de santé.
Je suis enchantée d'apporter mon témoignage sur ce forum. J'espère aussi y trouver du réconfort car malgré les fêtes de fin d'année, certains jours ne sont pas faciles à vivre.
Je souhaite à tous une bonne fin d'année 2008
